Les cartes d'électeurs ravis par un taxateur dans l'est de la Rdc, en chefferie de Bashu doivent être remis sans condition
Telle est la décision du conseil de la chefferie de Bashu après un triste constat d'abus de pouvoir et de tracasseries dans le chef de ses jadis deux agents percepteurs KAMALIRO et GERAL qui viennent d'être révoqué dès hier mardi 10/04/2018.
Nous soutenons cette révocation, soulagement du peuple de chez nous et nous demandons a la chefferie de bien vouloir prendre le soins d'utiliser chaque fois des agents courtois et plein des qualités car a question busard, réponse busard.
Nous demandons a nôtre population de demeure comme elle a toujours été, de s'acquitte de ses obligations vis a vis de l'Etat et de la chefferie sans qu'il y ai pression car c'est sur base de cela qu'on confirme sa qualité de bon citoyen.
De demeuré toujours vigilante afin de dénoncé tout dérapage ou exagération des agents percepteurs dans leur services...
Mais la situation sécuritaire reste toujours déplorable dans la chefferie des Bashu territoire de Beni.
Des menaces de mort pèsent toujours sur certaines personnes et surtout les défenseurs des droits de l’homme. Le cas le plus récent est celui du maitre MUMBERE WANGEVE Roger président de la société civile en chefferie des Bashu et acteur de droits humains qui est actuellement menacé à mort.
Les informations à notre possession renseignent que ce puis la semaine dernière que le numéro un de la socive Bashu est entrain de recevoir des messages téléphonique lui promettant la mort.
Les auteurs ne sont pas encore bien identifiés.
Toute fois ils s’identifieraient comme des rebelles maî-maî du groupe mazembe.
Selon la personne poursuivie, ces derniers l’accuse d’avoir conduit les militaire FARDC jusqu’à leur campement qui se trouvait à KITWA MUKE/KAVIRI dans le groupement MALIO et qui aurait été attaqué la semaine dernière par l’armé loyaliste.
Une accusation rejetée par l’incriminer.
Signalons que pour l’instant, cet activiste de droits humain vive avec peur au vendre craignant pour sa sécurité.
Il invite ainsi le service spécialisé à bien veiller sur sa personnalité état donné que sa vie est à péril.
Sé/KAMALA TSONGO Bin-Phlégon.
Me saidi BALIKWISHA
Natif de BASHU
En térritoire de Rutshuru, on parle encore des kidnappings des civiles selon une source d'OGDH-CEPADHO !
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Bulletin d'information-CEPADHO du 11 avril 2018:
5 AGRICULTEURS DE KIBIRIZI KIDNAPPES A KAHUMIRO ET LUTEHE, EN TERRITOIRE DE RUTSHURU :
Samedi 07 avril courant, 3 civils habitants de KIBIRIZI ont été kidnappés dans leurs champs à KAHUMIRO (à 5km-Est de KIBIRIZI), en Groupement MUTANDA, dans la Chefferie de BWITO.
Ils ont été tous cueillis dans leurs champs par des présumés NYATURA/FDLR.
L'un d'eux a été immédiatement décapité par les assaillants, il s'agit du nommé DUNIA SAPATA Augustin (28ans); les deux autres ont été amenés dans la forêt en destination inconnue, nous citons : Mr BENDERA HANGI MAOMBI (33ans) et l'écolier KAMBALE MUTOLOKA Dieubon (13ans).
Le lundi 09 avril, deux autres habitants de KIBIRIZI ont été kidnappés à LUTEHE (2km-Ouest de KIBIRIZI).
Il s'agit de Mr.KAMBALE MASTAKI JEAN DE DIEU (26ans) et Mr.KAMBALE MUNGUMWA KIDUMU (60ans).
Les victimes seraient aussi kidnappés dans leurs champs par des présumés NYATURA. Jusqu'à ce moment, ils sont toujours portés disparus.
Considérant que l'un des otages a été décapité par les ravisseurs, le CEPADHO craint pour la vie de 4 autres.
Notre Organisation qui dénonce ces actes en alerte ainsi les FARDC et la la MONUSCO à s'activer pour obtenir la libération urgente de civils portés disparus et à traquer les forces négatives (MAY-MAY, NYATURA et FDLR) qui insécurisent cette zone.
Le CEPADHO attire l'attention sur le fait que les victimes soient membres d'une même communauté, la communauté NANDE et leurs bourreaux des miliciens HUTU (les NYATURA).
Cette situation risque de fragiliser encore la cohésion intercommunautaire en ce lieu, surtout si les MAY-MAY (proches de NANDE) peuvent chercher à venger ceux qu'ils disent être les leur.
Notre Structure invite les Autorités Provinciales, voire le Gouvernement Central et la MONUSCO à agir avec promptitude et prévenir contre les tensions ethniques qui peuvent résulter des provocations de groupes armés dans ce Territoire.
Ainsi fait à BENI, le 11 avril 2018;
Pour le CEPADHO,
Maître OMAR KAVOTA, Coordonnateur-Directeur Exécutif.
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