Une unité spéciale des FARDC constituée des miliciens mai-mai est en formation pour combattre les ADF et FDLR dans l'est dela Rdcongo

Les redditions continuent à s’enregistrer dans les rangs des miliciens Mai mai en territoire de Beni et Lubero, depuis le lancement du  processus de pacification de la région.

Après les 5 éléments accueillis samedi et dimanche au centre de cantonnement temporaire de MATHEMBE situé dans le faubourg Ouest de la ville de  Butembo, 4 autres Mai mai viennent de ce rendre ce lundi 2 avril 2018. 

Ces ex miliciens sont de l’organisation d’autodéfense pour la paix à Beni OAPB. Ils viennent d’OICHA chef lieu du territoire de Beni.

À en croire leur Chef de guerre, le colonel autoproclamé KAMBALE KANDOLANI KALEBU, qui s’est livré au reporter de la Voix de l’UCG à Mathembe ce lundi, ces quatre combattants ont répondu à son appel.

Lui s’est rendu il ya plus de trois mois afin de servir sous le drapeau. Il invite ses co-équipiers  à quitter la brousse et servir loyalement la patrie.

Le colonel autoproclamé KAMBALE KANDOLANI KALEBU,  licencié en science politique de l’Université de Goma, dit avoir intégré le groupe Mai mai depuis plusieurs années.

Faustin NDEKE SIRI KASEREKA, coordonateur du centre de cantonnement des Mai mai Mathembe, affirme que le Président de la République a  répondu favorablement à la requête  de ces combattants  afin d’intégrer  l’armée loyaliste.

« Ils avaient écrit au Chef de l’Etat afin de constituer une unité spéciale de l’armée qui devrait être redéployée  dans la région afin de combattre les ennemis de la paix notamment les ADF et les FDLR », explique Faustin Ndekesiri.

Pour rappel, une centaine des combattants  mai-mai  qui se sont rendus aux FARDC et cantonnés à  Matembe ont été transférés depuis le jeudi 29 Avril 2018. Ils ont pris la destination  de Goma où  ils vont intégrer  le centre de formation  militaire de Mumbambiro.

La Société  civile de Butembo salué la délocalisation  de ces miliciens qui constituaient de plus à  plus une menace pour la sécurité  de la ville.

Le Maire de Butembo interdit un dangereux jeu de hasard
La fête de pâques s’est déroulée à Butembo dans le calme en depuis de quelques  coût de balles enregistrés au petit matin de ce 1er avril.

Les autorités locales s’en félicitent. Constat fait au cours de la parade présidée par le maire adjoint Patrick Tsiko ce lundi 2 avril.     Au cours de cette activité il a été soulevé deux grandes questions, notamment les travaux de développement et les jeux du hasard communément appelé Mambari.

Evoquant la problématique des jeux de hasard, le bourgmestre de la commune de Mususa a fustigé notamment le  jeu de billes joué dans une moule rectangulaire  cadrée  par des fils.

Selon lui, ce jeu qui retient les enfants pendant toute la journée, les expose au vol d’argent car pour y participer il faut décaisser des sous.

Certains enfants font  l’école buissonnière à cause de ce jeu qui est à de plus en plus populaire dans tous les quartiers de la ville.

Pour Mbayitoya  Bovic il faut qu’une solution soit trouvée avant qu’il ne soit tard.  De son côté le chef urbain de culture et art, Mwana Ise Ngeta, a indiqué que son service s’est déjà intéressé de la question mais à sa grande surprise, les initiateurs de ce jeu à Butembo ont toujours brandit les documents officiels signés à Kinshasa leur autorisant de fonctionner sur toute l’étendue nationale.

En réaction, le maire de Butembo a  ordonné la police de  saisir toutes  les moules servant d’ère de ce jeu de hasard  et d’arrêter immédiatement les instigateurs.

Pour ce qui est de la question  de développent, il a été  révélé que les travaux de réhabilitation du tronçon en délabrement au près du pont Kaliva évoluent normalement.

En commune Vulamba, par contre le cas  du marché Bwanandeke qui risque de disparaitre à cause des eaux de ruissellement si rien n’est fait a été évoqué.

DANS LA PAGE ECONOMIE !

Les bouchers  qui ont désobéis à la mesure décrétant  le Kg de viande de bœuf et de porc à six milles 250 franc congolais sont déjà interpellés par le service urbain de l’économie.

Confirmation d’Adrien Mbalavahi chef urbain du service de l’économie.  Il l’a dit ce lundi 2 avril à la presse.

Selon lui, ces contrevenants vont payer les amandes conformément à la loi.  Le service urbain de l’économie sollicite la collaboration  de la  DGR-NK pour le recouvrement de ces amandes.

Ce service estime  qu’il est anormal qu’un Kg de viande se vende à 65000 Fc à Butembo pendant qu’à Beni il coûte 5000 FC alors que les deux entités s’approvisionnent sur un même marché en Ouganda.

Et  ce qui est encore très surprenant,  à Lubero, entité qui s’approvisionne en bête à Butembo,  un kg de bœuf s’achète à 6000 FC.

Une inadéquation qui sera traité au courant de la semaine rassure le service urbain de l’économie.

CHRONIQUE SCIENCE

La station spatiale chinoise a brûlé ce lundi 02 Avril au-dessus de l’océan Pacifique.

La station spatiale chinoise Tiangong 1 traduit en français "Palais céleste 1" est rentrée dans l'atmosphère terrestre lundi et s'est désintégrée au-dessus du Pacifique Sud, a annoncé l'administration spatiale chinoise.

Les débris de Tiangong 1 semblent avoir atterri à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Tahiti, selon Brad Tucker, astrophysicien à l'Université nationale australienne. "De petits morceaux seront sans aucun doute parvenus à la surface", a-t-il déclaré à Reuters.

Il a précisé que si 90% environ de l'engin ont sans doute brûlé dans l'atmosphère, les 10% arrivés au sol représentent une masse de 700 à 800 kilogrammes.

Tiangong 1, dont la longueur est de 10,4 mètres, a été lancé en 2011 pour mener des expériences d'accostage et de mise en orbite et permettre ainsi à la Chine de mener à bien son projet d'installer une station permanente en orbite pour 2023. Le tabloïd chinois Global Times daté de ce  lundi 02 Avril écrit que le battage médiatique autour du retour de Tiangong 1 s'expliquait par la "jalousie" des pays occidentaux vis-à-vis de l'industrie spatiale chinoise qui est en pleine expansion.

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