Le Nord-Kivu restera un, et indivisible pour un Congo plus beau qu’avant.

C'est D'APRÈS LE RESEAU DES JEUNES LEADERS COHESIFS DE CETTE PROVINCE DU NORD-KIVU EN PROIE DES MASSACRES À RÉPÉTITION !

Les jeunes leaders du Nord-Kivu cohésifs s’inscrivent à faux contre le projet dit de scission du Nord-Kivu en deux partie initié par l’agence Francophone des Ecoles en date .

Pour compréhension, ce réseau se veut participatif, inclusif d’associations des jeunes , des jeunes leaders d’opinion ayant une influence , qui mobilisent, éduquent, encadrent les jeunes au niveau local(villages, territoires et villes) pour participer de manière énergique à l’amélioration des conditions de vie des jeunes, à défendre la paix et la cohésion dans le Nord-Kivu pour rompre avec l’histoire sombre du passé  en vue de son développement  intégral.
Respectant le droit d’opinion et des motivations des initiateurs ;

Reconnaissant l’imperfection de la nature humaine,  nous ne pourrons pas nous réserver l’obligation d’éclairer  en ces mots :

Au Nord-Kivu, orienter le destin de tout un peuple suite aux conflits politico ethniques dont les tireurs de ficèles sont bien connus, c’est remué le couteau dans la plaie de la population du Nord-Kivu qui succombe depuis des décennies sous les coups des violences armées.

Le Nord-Kivu a plus besoin de cohésion et de construction des valeurs communes effondrées.

Cet effondrement des valeurs d’humanité qui est confrontée depuis son indépendance à une crise globale qui fragilise sa créativité économique, désorganise son espace politique, détruit son tissu social, corrompt ses énergies d’inventivité culturelle et compromet toutes ses chances de développement humain durable et solidaire.

Pour la restauration de l’autorité de l’Etat, les jeunes leaders cohésifs du Nord-Kivu suppose qu’il faut créer une personnalité collective.

Mettre hors d’Etat de nuire l’esprit gangrené par des pathologies chroniques dont les plus visibles sont aujourd’hui : la violence sociale, la disparition du sens du bien commun, le règne de la politique du ventre, la culture du vol et des détournements des fonds publics, destruction de l’esprit de responsabilité communautaire et le refus de fonder l’être-ensemble sur le respect des droits humains et le souci des intérêts des générations futures.

Eu égard à ce qui précède, le réseau des jeunes leaders cohésifs du Nord-Kivu, appel les un et les autres à une tolérance et surtout à la non instrumentalisation de ce fait pour diaboliser une communauté  sous prétexte qu’elle serait responsable de cette pétition.

DU PLAN DE DEMAMBREMENT DE LA PROVINCE DU NORD-KIVU : ANALYSE MINUTIEUSE

INTRODUCTION

Ce qui était longtemps passé pour une folle rumeur a pris son tournant spectaculaire et décisif : une pétition lancée tambour battant pour la scission du Nord-Kivu en Grand-Nord et Grand-Sud.

Les masques sont enfin tombés.

Mais cela a tout l’air d’une première astuce dont la finalité ultime est, sans nul doute, la redoutable balkanisation de la République Démocratique du Congo par cette partie du Pays.

Voilà qui confère à la question sa dimension nationale, d’où le devoir de l’aborder avec un patriotisme aussi bien spontané que radical.

A. DANGERS

La surexploitation des considérations ethniques dans l’argumentaire des apôtres du démembrement du Nord-Kivu fait courir les grands risques suivants au cas où l’initiative passerait :

1. un nettoyage ethnique à la recherche de l’homogénéité dans les nouvelles provinces ainsi inventées avec des répliques inévitables, donnant lieu à un cycle interminable de conflits communautaires très meurtriers ;

2. l’instabilité sans fin de ces provinces-filles du Nord-Kivu où certains groupes ne supporteraient pas l’hégémonie et l’arrogance d’un seul d’entre eux ;

3. les dégâts d’un combat contre nature étant donné la quasi-impossibilité de créer une entité administrative exclusive à une ethnie ;

4. l’embrasement de tout le pays par effet de contagion dans les provinces où les rivalités entre communautés sont déjà latentes ;

5. la situation transfrontalière des groupes culturels et linguistiques à départager par ce découpage, rendant facile le rattachement des éventuelles nouvelles provinces aux deux voisins les plus dangereux à l’Est de la RDC ;

6. l’impossible rectification ou réparation une fois la faute commise.

B. FACHEUX PRECEDENT

Les faits et comportements ci-après, entre autres, constituent un appui possible mais fort risqué dans le dossier sous examen :

1. l’expérience de la scission du Nord-Kivu à la suite du schisme du mouvement  politico-militaire RCD (Rassemblement Congolais pour la Démocratie) ;
2. l’accompagnement, dans cette scission, des deux branches du RCD (RCD-Goma et RCD-K/ML) respectivement par le Rwanda et l’Ouganda, deux pays aux velléités toujours périlleuses pour la RDC ;

3. une certaine nostalgie au sujet de cette situation litigieuse, éprouvée par certains bénéficiaires égoïstes mais influents ;

4. l’existence d’un nombre non négligeable de politiciens hypocrites et disposés à trahir la Nation sur cette question ;

5. le défaut d’esprit critique dans le chef de la population, la disposant ainsi à adhérer naïvement à une campagne aussi suicidaire ;

6. la culture de la contradiction fantaisiste entre les nombreux « leaders » de la région, irrémédiablement dressés les uns contre les autres.

C. MESURES A PRENDRE

Vu l’ampleur de la menace, il importe de se mobiliser de manière à aménager un environnement qui pousse à agir dans le sens de :

1. bloquer toute pétition de nature à laisser se dessiner deux camps (les pro et les anti-scission) dans la communauté nord-kivutienne, voire congolaise ;

2. ratisser large, sur toute l’étendue de la RDC et même au-delà, dans la sensibilisation et le lobbying sur les dangers de cette aventure ;

3. retirer toute considération ethnique, politique, religieuse ou autre propre à réveiller les complexes entre militants engagés pour la cause ;

4. empêcher tout vedettariat circonstanciel dans la mobilisation autour de la question ;
5. s’interdire toute accusation simpliste et toute diversion à propos ;

6. décourager le plus énergiquement possible toute forme de soutien au plan de démembrement du Nord-Kivu.

Fait à Goma, le 02 Avril 2018
Pour les jeunes leaders cohésifs.

(RJLC du Nord-Kivu)

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