Ebola risque de bloquer la rentré scolaire 2018 en Ville et térritoire de Beni en Rdc

Nord/Kivu – Beni, Ebola : Rentrée scolaire 2018-2019 hypothétique, le SYECO plaide pour une vaccination collective
18 août 2018 |

La rentrée scolaire 2018-2019 risque d’être perturbée à cause de l’épidémie d’Ebola à Beni dans le Nord-Kivu, région infectée par la maladie surtout la cité de Mangina.

Sur ce, le Syndicat des enseignements du Congo, SYECO, noyau de Mangina, plaide pour une vaccination collective pour rassurer les familles des élèves et écoliers non encore contaminés par la dangereuse maladie.

Certaines familles se déplaceraient déjà afin de s’épargner de cette épidémie, ajoute le Secrétaire du SYECO-Mangina.

Toutefois, en raison de l’augmentation rapide des cas confirmés, la coordination de riposte envisage la construction d’un second centre de traitement Ebola à Mangina.

Vendredi dernier, le ministre de la santé Oly Ilunga Kalenga avait rendu visite aux équipes déployées à Mangina (zone de santé de Mabalako), où il s ‘est entretenu avec les équipes de surveillance additionnelles en renfort, qui sont arrivées sur place.


Actualité de Beni-Ville !

Les forces de sécurité de Beni-ville ont, le vendredi 17 août, mis la main sur Kambale Kyandenga Jean-Baptiste féticheur de longue date. Il était accompagné de ses deux acolytes. Ils ont été conduits immédiatement à l’état-major de la police de Beni.

Interrogé à la Mairie de Beni, Kyandenga reconnait être producteur des fétiches pour le combat contre les forces loyalistes.

Le Maire de la ville de Beni Masumbuko Bwanakawa Nyonyi a salué les exploits des forces de sécurité qui ont mis fin à l’aventure de cet homme longtemps recherché.

L’ autorité urbaine estime par ailleurs que les services compétents seront bien éclairés avec la présence de Jean-Baptiste Kyandenga.



L'Honorable Paul MUHINDO VAHUMAWA à Beni, Mangina et MAKIKI* Nous avons bravé la peur jusqu'à pénétré l'épicentre de l'Ebola avec mon équipe et 2 Journalistes. *_1ere étape à Mangina:*_ nous avons retrouvé 3 deuils d'ebola et la population s'indignant du faite du manque d'ambulance et de corbillard à Mangina, que les victimes ne mangent pas et ne se lavent pas, que les traitement des femmes allaitantes pose problème.

Que les centres de santé ne Sont pas bien équipé *_2eme Étape à Makiki(province orientale :_* Ici la population se plaint du faite qu'aucun de cas envoyé à Mangina au centre de cantonnement n'est retournée vivant et sur les 13 cas décédé seul 6 ont été enterré à Makiki et les 7 autres étant enterré par les croix rouges à Mangina, pendant qu'on parlaient 2 corps(2 Papa) sont arrivés pour l'enterrement.

Les facteurs ci haut sont à la base de la colère de la population hier jusqu'à vouloir molesté l'IT sauvé de justesse par la PNC. *_3eme Étape au Centre de Cantonnement à Mangina_* C'est ici où on retrouve les cas suspects, les cas confirmé et les cas traité et ou les décédés.

Après un entretien d'1heure avec l'équipe soignante de MSF sur toutes ces plaintes de populations il en ressort ce qui suit: 0. *Il y a plusieurs cas positifs(atteint d'ebola) qui sont guéris et aujourd'hui 2 ont été libérés.

* 1 *.il est autorisé aux familles de victimes de rendre visites à leurs membres au centre de cantonnement respectant les normes

*. 2. Les Familles peuvent apportée en mangé(goût patients) à leurs membres.* 3. *Les Patients admis au cantonnement ont droit à 2 repas/jour et au lavage corporel

* 4. *Les familles des victimes peuvent décidé du lieu d'enterrement de leur membres en conformité des normes et suivis par l'équipe de la riposte.

* 5. *En cas de décédé, la famille peut juste en distance calculée voir le visage avant l'emballement définitif du corps*. Nous continuons de suivre le problème d'ambulance à Mangina qui est réel car nous y avons trouvé juste une camionnette double cabine de secours, et jusqu'ici il n y a pas de corbillards.

Au delà de cela les infirmiers continuent a traversé un problème de paiement de leurs primes( omission sur listing TMB, retard dans le repaiement de (L2, Pharmacien..)


Route Rutshuru-Goma : donner de l’argent aux FARDC ou être braqué
Société !

Par Joseph Tsongo le 17 août 2018

Avant de vous engager sur la route Rutshuru-Goma, il faut vous armer non seulement de courage et de patience, mais aussi et surtout de billets d’argent à remettre à tous les checkpoints des militaires. Sinon ils ne vous laisseront pas passer.

À moto, ce trajet d’environs 70 km – en état de délabrement très avancé – est aussi éprouvant pour les conducteurs que pour les voyageurs.

Ce sont des militaires congolais qui se transforment en coupeurs de route. Munis d’armes à feu et de bâtons, ils ont érigé au moins 12 barricades où ils arrêtent les motos.

Pour passer à chacune de ces barrières, il faut obligatoirement verser 200 ou 500 FC, sinon ce sont des coups de fouet qui vous aideront à le faire !

Pourtant au départ, les militaires affectés sur cet axe Rutshuru-Goma étaient des hommes un peu plus courtois. Ils savaient demander poliment quelque chose aux passants sans pour autant leur barrer la route.

Ces militaires disaient souvent : « S’il vous plaît, aidez-nous même avec 50 FC pour acheter une cigarette, nous ne sommes pas payés. » Et les usagers de cette route étaient souvent prêts à leur glisser rapidement un billet dans les mains.

Quand l’aide devient une obligation
Des quémandeurs gentils qu’ils étaient, ces militaires des Forces armées de la RDC se comportent désormais en agresseurs qui rançonnent les voyageurs.

Cette fois, ce n’est plus 50 FC qu’ils demandent, mais ils exigent plutôt 200 ou 500 francs congolais. « Lorsqu’ils voient venir une moto, deux ou trois militaires portant armes et bâtons, barrent le passage en se mettant au milieu de la route », explique un conducteur de moto-taxi.

Il faut donner l’argent, c’est obligatoire. « Si vous essayez de les esquiver, ces militaires vous donnent des coups de fouet dans le dos et vous menacent avec leurs armes
», renchérit le chauffeur de taxi-moto.

C’est le même calvaire à l’aller comme au retour au niveau de toutes les positions militaires sur le tronçon routier Rutshuru-Goma, j’en ai compté une douzaine.

En fait, nul n’est épargné par cette tracasserie des hommes en treillis, même les vieillards, les femmes enceintes et les enfants. « Je crois qu’ils sont souvent drogués, c’est pourquoi ils n’hésitent pas à arrêter les gens en pointant leur canon droit devant eux. Ils vous injurient et vous violentent », témoigne Adeline, une mère de famille ayant récemment emprunté cette route.

Un autre motard se plaint du fait que le phénomène ne lui permet pas de réaliser ses recettes comme avant : « Avec ces militaires, nous nous sentons dans une insécurité totale sur la route.

À chaque voyage, on est victime d’extorsions et de barricades qui nous prennent au moins 3000 FC par jour maintenant ! » Sous prétexte de ne pas être payées, les FARDC gagnent de l’argent en rançonnant les citoyens ! C’est injuste, mais c’est la réalité ici au Nord-Kivu.




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