Les habitants de la localité été paniqués le mardi 28 août 2018, suite à des folles rumeurs faisant état d'une nouvelle attaque de la part des rébélles ougandais du groupe ADF au périphérie est de Beni-ville en Rdc

Panique générale mardi 28 août 2018 à Mavivi, contrée située à une dizaine de kilomètres de Beni-ville.

A la base, une rumeur faisant état d’une probable présence des présumés rebelles ougandais de l’ADF à Masulukwede, dans la périphérie de Mavivi .

Paniquée, la population locale a couru dans tous les sens ne sachant pas trop quoi faire.

Selon Jamali Moussa,vice-président de la société civile du groupement Batangi-Mbau, le trafic routier a été momentanément paralysé sur l’axe Beni- Oicha.

“Il était dix heures quand nous avons entendu parler d’une pseudo présence des présumés ADF à Masulukwede. Dès que nous avons appris la nouvelle, on a vu la population courir dans tous les sens, abandonnant les maisons d’habitation. Nous avons alerté les autorités politico-administratives et militaires pour qu’elles interviennent le plus rapidement possible. Ce qui aurait rassuré la population quant à la présence de l’ennemi dans les parages”, a-t-il expliqué.

Fait malheureux à signaler, au cours de cette panique, la population a perdu des biens. Selon certaines sources, ils ont été emportés par des inconnus qui seraient peut-être à la base de ces faux bruits.

Ushindi et Baraka portés disparus à Tubameme commune Ruwenzori près de Mayangose aux alentours du Parc National de Virunga où 14 personnes étaient tuées par les ADF, ont été libérés lundi 27 août.
Ces garçons mineurs kidnappés il y’a de cela plus de trois semaines viennent d’être remis dans leurs familles respectives.

A en croire le bourgmestre de la commune de Ruwenzori Aloize Mbwarara, la collaboration civilo-militaire a permis le relâchement de ces jeunes entre les mains des rebelles ADF qui continuent de semer la désolation au sein de la population à Beni.

Samedi dernier, ces rebelles ont fait leur apparition à Ngadi où ils ont eu des affrontements avec les éléments FARDC.

Un lot de 10 tones de matériels médicaux et churgicaux a été remis officiellement devant les autorités aux personnels soignant par le Fonds des Nations Unies pour la Population, UNFPA lundi 27 août à Beni pour lutter contre la fièvre Ebola.

Pour cette agence des Nations-Unies, ce don aidera à éviter la propagation du virus Ebola dans les maternités.

« Ce don est d’une valeur d’au moins deux cent quinze mille dollars américains(215 000), il couvrira environ 30 mille habitants pendant 6 mois. Il permettra aux femmes d’accoucher sans risque d’être atteinte par le virus Ebola », a dit le représentant de l’UNFPA en RDC.

Présent à la cérémonie, Docteur Djoloko Bathe, directeur de lutte contre les maladies, a indiqué que « la plupart de cas de contamination du virus Ebola se fait par les matériels médicaux lors de l’utilisation par le personnel soignant ».

A lui d’ajouter que tous les materiels de maternités de zones de santé de Beni et Mabalako seront remplacés pour le bon suivi.

Ce même lundi 27 août 2018, les chefs de quartiers, cellules et autres couches sociales ont été sensibilisés sur le mode de prévention de cette épidémie à la mairie de Beni par un des cadres sanitaires de riposte contre le virus en présence de l’ autorité urbaine.

Selon le rapport publié ce lundi par la direction générale de lutte contre la maladie, au total 111 cas de fièvre hémorragique Ebola ont été signalés dans la région, dont 83 confirmés et 28 probables.

Sur les 83 cas confirmés,18 sont guéris,18 hospitalisés et 47 décédés. 10 cas suspects sont en cours d’investigation.

Aucun nouveau cas confirmé, 4 nouvelles personnes guéries dont 3 prestataires des soins.

3 décès de cas confirmés dont 1 à Beni et 2 à Mabalako. 2 445 contacts à suivre...