Toute activité a repris après des agitations observés d'ici et là dans la commune rurale de Kasindi en Rép Dém du Congo

Précisément dans la partie est du térritoire de Beni province du Nord-Kivu : retour au calme après des échauffourées à Kasindi, la frontière entre la RDC et l’Ouganda réouverte
23 août 2018 !

Les activités ont repris dans les après-midi a Kasindi territoire de Beni et à la frontière entre la RDC et l’Ouganda jeudi 23 août 2018.

Le bâtiment administratif de la cité de Kasindi, en territoire de Beni (Nord-Kivu), a été brûlé, ce jeudi 23 août 2018, par la population en colère qui a manifesté contre le meurtre d’un conducteur de taxi-moto par des hommes armés non identifiés dans la nuit de mercredi.

La situation était tendue dans la matinée, affirme le fonctionnaire délégué du gouverneur du Nord-Kivu, à Kasindi. Les manifestants sont allés déposer le corps du défunt au sous-commissariat de la police.

« Des bandits armés ont tué un motard à son domicile et le matin quand nous nous préparions à mener des enquêtes, la population dont les motards se sont soulevés et sont descendus avec le corps du défunt dans la rue. Ils sont allés jusqu’au bureau de la commune qu’ils ont brûlé et après ils sont allés au bureau de la police où ils ont déposé le corps. Pour le moment,  nous sommes en train de voir comment calmer les esprits surchauffés », a dit à ACTUALITE.CD, Kambale Barthélemy, fonctionnaire délégué du gouverneur de province dans la cité de Kasindi.

Située à environ 90 km à l’est de la ville de Beni, la cité de Kasindi, frontalière avec l’Ouganda, n’est pas épargnée des multiples cas d’insécurité que connaît le territoire de Beni. Plusieurs cas d’attaques armées attribués aux rebelles ADF sont déjà enregistrés sur la route Beni-Kasindi.


Des échauffourées avaient éclaté entre la population et forces de l’ordre le matin suite à l’assassinat de monsieur Gédéon Taximan moto au quartier Mwangaza.

Ses collègues qui n’ont pas pu supporter la nouvelle sont vites descendus dans la rue, brûlant de pneus et incendiant le bureau administratif du délégué du gouverneur affecté sur place.

Plusieurs arrestations collectives ont été enregistrées.

Les activités ont repris après plusieurs heures de tension et la frontière réouverte.

Le victime criblée des balles à son domicile a été enterré a Kambo les après-midis de ce jeudi sous escorte des éléments FARDC.


L'actualité delà région de Beni c'est aussi le conseil urbain de sécurité la ville de Beni et térritoire viennent d’interdire la commercialisation, la chasse et  la consommation de la viande de la chauve-souris sur toute l’étendue de cette juridiction, a appris l’ACP d’un responsable administratif joint au téléphone.

Selon la source, les membres du comité urbain de sécurité ont déploré, par ailleurs,  le fait que certains agents commis à l’inhumation auraient permis à certains habitants de manipuler un cadavre dans la commune de Mulekera.

Dans le compte rendu lu par M. Jean Claude Batyeba,  rapporteur du comité urbain de sécurité, cette instance a eu à évaluer le degré de riposte contre l’épidémie de la maladie à virus Ebola. Ils se sont dits soulagés pour le respect des mesures d’hygiène par la plus part des habitants de Beni et ses environs.


Paralleurs, des pêcheurs congolais sont souvent victimes d'arréstation jour et nuit par la marine ougandaise su le Lac Édouard !

Après plus d’un mois de détention de plusieurs pécheurs congolais en Ouganda, le gouvernement congolais n’est pas resté sans réaction.

3 pécheurs Ougandais, avec leurs matériels de pêche, ont été arrêtés sur le sol congolais à Kasindi-port dans la contrée de Kayanza la semaine en cours.

Ces ougandais sont tombés dans le filet des autorités congolaises après avoir violé les limites territoriales des eaux du Lac Édouard, confie une notre source.

Ils ont été emmenés à Kyavinyonge enclave du parc National de Virunga selon la société civile locale.

Précisons que cette réplique intervient quelques jours après l’arrestation de plusieurs pécheurs congolais par l’Ouganda dont certains d’entre eux sont détenus en prison en Ouganda.

Une marche pour réclamer la libération de ces derniers a été organisée par le mouvement Lutte pour le Changement, Lucha Beni, le jeudi 23 août 2018.





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