Un groupe des rébélles ougandais ADF ont attaqué de nouveau l'une des positions militaire Fardc en ville de Beni à l'est de la Rdc

*BENI: encore une attaque de la position des FARDC*

Selon une source dela société civile, l'attaque a eu lieu, dans la soiré du mercredi 08 août 2018, aux quartiers Kasinga et Bel air dans la périphérie de la ville.

Plusieurs habitants se sont déplacés dans la soirée vers le centre ville pour être en sécurité.


Selon Gilbert Kambale, président de la société civile de Beni, des tirs à l’arme lourde et légère ont été entendus, créant une panique généralisée au sein de la population.

Plusieurs habitants des quartiers situés au Nord-Est de la ville se sont précipités vers le centre de Beni, jugé « sécurisé ».


Les habitants de Beni, de leur côté, craignent une prochaine attaque sur la ville, régulièrement sous la menace des ADF. Une situation préoccupante et qui interroge : Beni est-elle infiltrée par des éléments ADF ou bien le mouvement jouit-t-il de complicités dans certains quartiers ?

Ces présumés rebelles ADF ont intensifiés leurs attaques contre la population de Beni ville et territoire en dépit des opérations militaires des forces armées de la RD-Congo, lancées contre leurs positions.

Le maire de Beni, Masumbuko Bwanakawa, assure que « non », elle n’est pas « infiltrée », mais qu'en revanche, certaines périphéries de la ville sont problématiques. « La ville de Béni compte quatre communes avec 30 quartiers. Il y a certains quartiers périphériques dans deux communes qui nous posent des problèmes sérieux. »

Mais Masumbuko Bwanakawa affirme par ailleurs que « les forces armées, et à leur côté le contingent de la Monusco, font de leur mieux pour que ce phénomène arrive à être contenu ». Le maire s’inquiète néanmoins de l’aspect régional de la menace que représentent les ADF. « C’est un problème transnational, parce que les ADF sont constitués de mosaïques de nationalités, explique-t-il. Et demain et après-demain, ce sont les Grands Lacs qui peuvent être en train de s’embraser. »


“L’ennemi qui est coincé partout sur les axes essaye de faire un forcing pour attaquer la ville pour se ravitailler en produit pharmaceutique et en vivres. Il a tenté une incursion hier dans les quartiers Kasinga et Bel air, des détonations ont touché toute la ville de Beni. L’armée a repoussé cette attaque, nous sommes sur terrain en train de travailler et nous demandons à la population de regagner les quartiers”, a déclaré le Capitaine Mak Hazukay, militaire à Beni.

Selon les sources sécuritaires, le contingent tanzanien de la brigade d’intervention de la MONUSCO était venu en renfort aux FARDC pour mater l’attaque des rebelles des Forces démocratiques alliées.
La Coordination Provinciale de la Société Civile du Nord-Kivu alerte l'opinion tant nationale qu'internationale qu'une position des Fardc a encore une fois été attaquée par les ADF à Kasinga, vers mayangose, en commune Ruwenzori, au Nord-est de la ville de Beni vers 13h de ce mercredi 8/8/2018. Au moment de présenter cette alerte la Coordination Provinciale de la Société Civile du Nord-Kivu ne disposait encore d'aucun bilan de cet acte criminel.
Il sied de rappeler que cette unième attaque a été enregistrée le lendemain de la découverte macabre de 14 corps des civils qui avaient été enlevés jeudi 02/08/2018 dans le bas-fond de Mayangose. Au regard des traces et des signes qui ont été observés sur les cadavres, ces civils auraient été tués par brûlis à huile surchauffée à une température très élevée.
Pendant ce temps, 8 autres personnes ont été enlevées lundi 06/08/2018 au quartier Kalau, en commune Beu et demeurent jusqu'à présent sans nouvelles.

La société civile force vives du Nord-Kivu qui condamne ces faits, s'indigne de la complésence du gouvernement congolais qui ne parvient pas à mettre un terme à l'activisme des groupes armes.
Elle exige des enquêtes sérieuses pour identifier les auteurs de ces crimes que nous pouvons qualifier de crime de guerre et crimes contre l'humanité.
Elle demande à la MONUSCO de s'impliquer non seulement dans la traque des ADF et autres groupes armés, mais aussi de faciliter les enquêtes internationales et indépendantes qui permettront de découvrir les auteurs et toutes les personnes impliquées dans les massacres de Beni.

Fait à Goma, le 08 août 2018

Pour Coordination Provinciale de la Société Civile du Nord-Kivu,

 *John Banyene Balingene, Président ( +243 994 038 669 ).    Edgar Katembo Mateso, Premier Vice-président (+243 997 130 838 / +243 822 079 100)*

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