La situation est sous contrôle des millitaires Fardc à ngadi c'est après les affrontements à l'arme lourde et légère à Ngadi dans la nuit du lundi au mardi 04 septembre 2018 le long dela route N°4 dans le quartier Boyikene, en ville de Beni province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo.

Au dernière nouvelles, nous avons appris que, c'était des combats farouche qui ont duré plusieurs heures, selon des sources locales. Selon la même source, "les assaillants sont venus du côté de la station SEP Congo à 19h10 heures locale.

Ils ont envahi Ngadi pendant plusieurs heures et commencé à piller les biens de la population, c'est après que les militaires sont arrivés pour repousser l'ennemi”, a témoigné un habitant retouné ce matin à Ngadi après s'etre déplacé nuitamment vers le centre ville.

Au moins trois attaques ADF ont été enregistrées en moins de deux semaines à Ngadi. Vendredi dernier, 7 corps présentés par les autorités comme ceux des ADF tués, ont été découverts à Ngadi.

Le calme est revenu à Ngadi quartier de la Commune de Ruwenzori ce mardi 04 septembre à Beni au Nord-Kivu.

Les rebelles ADF qui sont venus des concessions Takengo et Lisamba près de la Station Sep Congo, ont attaqué les positions FARDC et les véhicules qui quittaient Oicha et Beni ville.

Ces derniers ont kidnappé deux habitants de la place dans leur suite avant de piller un véhicule dont le gérant du nom de Tolero a été blessé par balle.

Des armes lourdes et légères ont été entendues toute la nuit de lundi à mardi. Les rebelles ont été repoussés par la puissance de feu des éléments FARDC.

Malgré ça, 4 boutiques ont été quand même vidées par ces assaillants.

Cependant, la société civile de la place félicite le professionnalisme des éléments FARDC qui ont limité les dégâts.

Pour Djamali Moussa, les éléments FARDC poursuivent l’ennemi dans ses retranchements. Là où ces derniers s’organiseraient pour attaquer les positions FARDC.

Par contre, les jeunes de Ngadi menacent de raser tous les arbres se trouvant dans les différentes concessions près de ce quartier.

A en croire Ira Dubatsu leur représentant, ces concessions seraient un lieu où l’ennemi se cache.

Selon nos sources, les deux habitants kidnappés par ces rebelles ont été relâchés ce même mardi.

Qu'est ce qu'on peut retenir du bilan de l'incursion des présumés rebelles adf nalu le soir du lundi 03 septembre 2018 dans le quartier Boyikene précisément à Ngadi, le long dela route N°4 au conté dela province du Nord-Kivu, ville de Beni en Rép Dém du Congo ?

Sachez que les assaillants selon nos sources voulaient se renvitailler en vivre et non vivre ,ils auraient franchis la route narionale numéro 4 aux alentours de 19h après d'être repousser par l'armée.néanmoins le bilan coté civil fait état d'un civil blessé par balles ,3 maisons et un salon de coiffure systematiquement pillés.en présent les activités se deroulent timidement a ngadi un quartier situé a l'entré nord de la ville de Beni.


La MONUSCO juge la situation "compliquée" actuellement à Beni suite à l'épidémie d'Ebola qui d'après la mission de l'ONU, ne permet pas de mener les offensives militaires.

"La situation est compliquée en ce moment Beni en raison d'Ebola, il est compliqué d'avoir des offensives militaires alors qu'il y a les opérations d'assistance humnanitaire car les deux sont incompatibles", a ajouté la porte-parole.

Dans la région de Beni !

Des ONG locales comme la Coordination nationale de l’organisation de défense des droits de l’homme, ou CRDH, n’ont pas les moyens d’aider les populations. Elles appellent plutôt les autorités provinciales et nationales à trouver une solution au conflit.

Jean Paul Ngahangondi est le coordonnateur national de la CRDH. Selon lui, il y a beaucoup de villages qui sont pour la plupart abandonnés, et les gens qui s’y trouvent toujours ne sont plus capables d’aller dans leurs champs.

Monsieur Ngahangondi redoute également des risques de famine et d’enrôlements d’enfants. En effet, beaucoup de jeunes ont quitté les bancs en raison de la crise.

Le conflit nuit également à Kahindo Nzole, une mère de neuf enfants. À 45 ans, elle a abandonné son champ comme beaucoup d’autres dans une région où les populations vivent essentiellement d’agriculture.

Pendant plusieurs années, madame Nzole a cultivé le cacao et le café à Mayangose.

En 2013, soit trois ans après les premières attaques rebelles, elle a abandonné son champ à cause de la multiplication des viols, des enlèvements et des assassinats de femmes pendant qu’elles travaillaient au champ.

La voix tremblante et les yeux larmoyants, elle déclare : « Cela fait maintenant cinq ans que je n’ai pas mis les pieds dans mon champ. « C’est pourquoi ma famille et moi vivons dans la pauvreté. Mes enfants ne vont plus à l’école.

Je rêve de les voir retourner à l’école, mais mes rêves s’écroulent petit à petit. C’est grâce à mon champ que j’avais des revenus. J’ai peur que cette situation ne finisse jamais. »

Madame Nzole cultive un peu de manioc et des légumes comme les amarantes et des tomates dans le petit jardin de cinq mètres carrés, derrière sa maison.

De temps en temps, elle arrive à gagner 10 000 francs congolais (6,20 $ US), en vendant des feuilles de manioc au petit marché du village, mais son revenu n’est pas suffisant.


SITUATION ÉPIDÉMIOLOGIQUE DANS LA PROVINCE DU NORD-KIVU
Vendredi 31 août 2018

La situation épidémiologique de la Maladie à Virus Ebola en date du 30 août 2018 :

Au total, 118 cas de fièvre hémorragique ont été signalés dans la région, dont 88 confirmés et 30 probables.
13 cas suspects sont en cours d'investigation.
2 nouveaux cas confirmés à Béni.
Aucun nouveau décès.

Remarques:
Afin d’éviter que le nombre total de cas varie (à la hausse ou à la baisse) quotidiennement, les cas suspects ont été placés dans une catégorie séparée.

Ainsi, les cas suspects dont les tests laboratoires se sont révélés positifs seront ajoutés dans la catégorie des cas confirmés alors que ceux qui sont négatifs (non cas) seront retirés du tableau.

La catégorie des cas probables reprend tous les décès notifiés pour lesquels il n'a pas été possible d'obtenir des échantillons biologiques pour confirmation au laboratoire. Les investigations permettront de déterminer si ces décès sont liés ou non à l’épidémie.

Actualité de la riposte


Journée de la Médecine Traditionnelle
Ce vendredi 31 août 2018, les pays africains ont célébré la Journée de la Médecine Traditionnelle.

La médecine traditionnelle pratiquée par les tradipraticiens reste particulièrement prisée par la population congolaise, surtout dans les zones rurales.

Dans de nombreuses régions, les tradipraticiens sont les vrais prestataires de soin de première ligne car la population se rend en premier lieu chez eux avant de consulter un médecin conventionnel dans un centre de santé agréé.

C’est un facteur important à prendre en compte dans le cadre d’une épidémie d’Ebola.

Par conséquent, la sensibilisation et l’implication des guérisseurs traditionnels dans la riposte est indispensable. C’est pour cette raison que la commission mobilisation sociale a organisé, aujourd’hui, un briefing avec les tradipraticiens de Beni.

Durant ce briefing, les experts de la riposte leur ont montré les mesures de protection individuelle à prendre afin de se protéger eux-mêmes et de protéger leurs patients.

  Vaccination.

Depuis le début de la vaccination le 8 août 2018, 5.150 personnes ont été vaccinées, dont 2.707 à Mabalako, 1.286 à Beni, 1.017 à Mandima, 121 à Oicha et 19 à Kinshasa.



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