Les pygmées dela région de Beni demandent au gouvernement congolais de leurs protèger contre virus à Ebola déclaré dans cette partie est dela Rdc

Nord-Kivu-Ebola: Inquiétude chez les pygmées de BENI
 août 31, 2018  Interkinois.CD
« Nous vivons maintenant avec la peur au ventre, dès que nous, en tant que pygmées, avons appris l’apparition du virus Ebola dans la région de BENI, car nous passons la plupart de notre temps dans la forêt. Et par conséquent, nous courons plusieurs risques avec la viande des animaux que nous piégeons et mangeons dans la forêt ».

Telle est l’inquiétude des pygmées vivant dans la région de BENI,zone touchée par Ebola.

Face à la présence de la fièvre hémorragique à virus Ebola, les premiers occupants se posent plusieurs questions autour des animaux qu’ils piègent et consomment dans la forêt.

Ceux-ci appellent leurs concitoyens au strict respect des règles d’hygiène et demandent aux autorités compétentes de prendre des dispositions nécessaires en vue de barrer la route à cette épidémie.

Par contre, les agents vaccinateurs locaux dénoncent ce qu’ils qualifient de mauvais traitement des agents,dont ils subissent de la part des autorités sanitaires.

Ils appellent à la non-discrimination tout en souhaitant qu’ils soient traites et payés au même pied d’égalité que ceux qui proviennent de Kinshasa.

Dans un autre chapitre,  les enseignants menacent de plus aller à l'école en Beni-ville et térritoire !

Pas de rentrée scolaire en ville et Territoire de Beni, rétorque le syndicat des enseignants du Congo, SYECO Beni.

Dans une assemblée générale vendredi 31 août 2018 à l’Institut Bungulu-Beni, cette structure a déclaré une grève illimitée à partir de ce lundi 03 septembre date prévue pour la rentrée scolaire 2018-2019.

« Le SYECO dit ne pas être prêt de reprendre le chemin de l’école », a lâché devant la presse Ghislain Bambirikiri membre de cette structure.

Ce syndicat motive sa décision par un chapelet de revendications notamment :

– L’insécurité qui persiste en ville de Beni;

– le retard dans la mécanisation des enseignants;

-le retard des paiements des enseignants mécanisés;

-la présence de l’épidémie Ebola en Territoire de Beni;

-la vaccination des écoliers, élèves, enseignants pour les épargner de cette épidémie;

-la présence des matériels de protection dans les écoles…

Cette décision du SYECO de Beni-ville tombe quelques jours après celle de leurs confrères d’Oicha chef-lieu du Territoire de Beni qui avaient sollicité dans une déclaration mercredi 29 août 2018 le report de la rentrée scolaire 2018-2019 suite à la maladie d’Ebola.

Lors d’une rencontre cette semaine à la mairie de Beni avec le personnel de l’enseignement en province Educationnel Nord-Kivu 2, le ministre national de la santé avait confirmé la rentrée scolaire en ville et Territoire de Beni ce 03 septembre 2018.

« Des mesures urgentes sont déjà prises afin de protéger les écoliers, élèves et enseignants de cette maladie », avait indiqué Oly illunga.

Par contre l’association des écoles privées et le syndicat des écoles conventionnées catholique seraient prêtes à reprendre le chemin de l’école le lundi 03 Septembre 2018.



En Beni-ville : 7 corps découverts à Ngadi après des combats la semaine dernière entre les millitaires FARDC et les inciviques ougandais du goupre ADF c'est au Nord-Kivu selon une source dela société civile !

Les autorités affirment avoir découvert ce vendredi 31 août 2018 sept corps à Ngadi près de la ville de Beni (Commune de Rwenzori), où l’armée et les rebelles ADF se sont affrontés le vendredi dernier.

Le bilan de ces affrontements n’a jamais été révélé. Le bourgmestre de la commune Rwenzori, Aloize Mbwarara affirme qu’il s’agit des corps des ADF découverts à Ngadi.

“Il s'agit de sept corps des ADF qui étaient tombés lors des attaques du 24 août à Ngadi.

Ces corps ont été découverts derrière la plantation de Kangida et les fouilles se poursuivent dans la contrée jusqu'à présent”, a déclaré le bourgmestre de commune de Rwenzori.

Certaines sources sécuritaires rapportent que les combats de Ngadi auraient fait une dizaine de morts dans le rang des FARDC.



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