6 personnes sont tués de nouveau par les ADF au cours d'une incursion nocturne dimanche 28 octobre 2018 vers 19 heure locale au sud de Mbau chef-lieu du sécteur qui porte le même nom en térritoire de Beni à l'est de la Rép Dém du Congo

Une nouvelle frappe des ADF fait 6 morts 2 disparus deux maisons incendiés, et d’importants dégâts matériels à Makumbo bilan encore (provisoire).

Au moins, six personnes ont été tuées et plusieurs maisons incendiées par des présumés Les rebelles ougandais ADF) dimanche dans le village de Makumbo, situé sur la RN4 près de la localité de Mbau, en territoire de Beni(Nord-Kivu).

« Il y a eu des dégâts énormes lors de l'attaque des ADF à Makumbo. Nous venons de perdre six personnes et deux ont été calcinées dans leurs domiciles. Des maisons ont également été incendiées. Nous continuons à faire le constat ",a  déclaré,  Omar Kalisya, président de la société civile de Mbau.

Le bilan de cette attaque est encore provisoire. Plusieurs habitants de Makumbo et Mangoko ont commencé à se déplacer après cette incursion.

Des hommes armés assimilés aux présumés rebelles ougandais de l’ADF ont fait, la soirée du soirée du dimanche 28 octobre 2018,une incursion à Makambo, localité située sur la route nationale numéro 4(RN4),en groupement Batangi-Mbau,secteur Beni-Mbau,dans le territoire Beni (Nord-Kivu).

Selon Jamali Moussa,vice-président de la société civile du groupement Batangi-Mbau,le bilan fait état de 6 morts, dont 4 personnes tuées par armes blanches ou à feu et 2 autres calcinées, deux filles portées disparues et plusieurs maisons d’habitations pillées avant d’être incendiées.

Il ajoute que l’émotion est grande pour l’instant à Makumbo où les assaillants se sont même livrés au pillage du cheptel.

Il sied de signaler que les hors-la-loi ont fait une irruption dans cette partie du territoire de Beni autour de 19 heures (heure locale).Notre source ajoute que les Forces de sécurité sont en poursuite des assaillants dans les profondeurs jusqu’à leur retranchement.

Cela arrive après attaque de la commune rurale d'Oicha chef-lieu du térritoire de Beni par ce même inciviques ADF le mercredi dernier  l’information circulé depuis plus d’une semaine, que l’ennemi était dans le parage et qu’il menaçait d’attaquer Oicha et ses environs,  qui, des dispositifs militaires ont été installés dans la zone mais les assaillants les ont contournés et retournés sans incident après l’attaque. Cette façon de faire des ADF laisse croire qu’ils ont des collaborateurs dans l’armée congolaise », a déclaré notre source, s’exprimant sous anonymat.

Par la même, notre interlocuteur a formulé le vœu de voir être remplacées certaines autorités militaires qui ont beaucoup œuvré dans la zone de Beni, surtout celles du service de renseignement militaire et civil. «Ces agents sont déjà infiltrés, ils collaborent avec l’ennemi, que le gouvernement congolais fasse de tout son mieux pour mettre un terme à ce fléau », a-t-il souhaité.

À  noter que ces présumés rebelles des forces démocratiques alliées-ADF ont été repoussés par les forces gouvernementales, lors des échanges des tirs qui ont duré plusieurs heures.Pendant ce temps, la societé civile annonce le déplacement massif de la population de la contrée vers les milieux censés être sécurisés. Celle-ci vit dans des conditions très précaires vu que la commune rurale de Oicha restait le seul milieu d’accueil des déplacés de guerre issus de cette zone, communément appelée « triangle de la mort».

Les terroristes  ne cessent de nous endeuiller  . Au juste , quelle est la véritable  cible de ces derniers  ? La population en a marre.  Et  qu'est-ce  qu'ils  cherchent au juste durant tout ce temps ? Pour une instabilité  sans précédent prend son ampleur dans la partie Nord de la province du NK ? Quelles sont les véritables revendications de ces derniers ? L'Humanisme a été  jeté dans les oubliettes suite au sens satanique qui leurs anime* .

Ça  fait déjà presque 4 ans que nous sommes entrain de vivre un véritable  crime , les innocents décapités,  Oh mon Dieu , ata njo bandugu .

*Il faut que ça  change , que la page de malheur  soit tourné  pour une nouvelle page du bonheur avec une paix*

Nous ne voulons pas approcher le quinquennat avec cette guerre sans  nom,  voilà que le sang a bcp coulé  .

En titre d’exemple, la tenue militaire de l’armée loyaliste est la même que porte les rebelles ADF. Cela est à la base de plusieurs spéculations. Dans son explication du phénomène ADF (MTM), le général a projeté plusieurs vidéos dont une d’elle montre des corps dénudés qu’il explique comme étant des militaires tués et qui ont été dépouillés de leurs tenues militaires. Des sources non officielles, je souligne, rapportent que l’armée loyaliste a perdu plus d’un millier hommes depuis le début des opérations. Pour dire qu’une partie de ces tenus est belle et bien entre les mains des rebelles. Et ces rebelles n’opérant qu’en une unité de moins de cinquantaine hommes, ils ont donc assez des tenus pour les vêtir. Ainsi une confusion sans précèdent se crée dans le chef de la population en voyant que les agresseurs qui viennent de partir, il y a une minutes, portent la même tenue que ceux qui viennent libérer et protéger. Laissant place à une récupération politicienne de mauvais gout qui laisse attendre que l’armée fournit ses tenues aux rebelles dans un plan de balkanisation, occupation et consorts.

La question du changement de la tenue a été expérimentée une fois dans le Lubero où un cortégeant avait été envoyée avec une tenue toute verte sans le tache-tache traditionnel. Le lendemain, une tenue suspendue sur un morceau des bois avec un message : «  Voici la tenue venue de l’Uganda. Le plan de balkanisation en marche. », faisait le tour  des réseaux sociaux. Alors que cette tenue avait été introduite en toute discrétion pour un effet surprise. En sommes : «  La fin de la guerre, on sait quand ça commence mais on ne sait jamais quand elle finit. Tout ce que je viens de vous dit ici contribue à la fin de cette guère. Si nous continuons à politiser, ça prendra le temps que ça prendra. Je ne suis pas ici pour vous flatter. Quand quelqu’un vous dit qu’ils n’existent pas alors qu’en réalité ils existent, il ne veut pas que cela puisse s’arrêter. J’ai demandé le renfort. Ils ont arrivées. Quelqu’un qui passe par là et rendre chez lui calmement ; il dit, non, non, on ne fait pas confiance à ces gens qui sont arrivées. Vous voulez terminer la guerre avec cette attitude ? Nous avons besoins de tous  et nous métrons fin à ces affres qui ne font qu’endeuiller la ville et le territoire, dixit le Gen. Maj Marcel Mbangu »

Le General –Major n’a pas manqué de plaider pour les officiers congolais d’expression et de physionomie rwandaise, pourtant congolais (banyabwisaha), qui voient les leurs être agressés  voire tués à Beni par la population alors que pour l’unité de la nation, ils sacrifient leurs vies pour Beni : «  Je ne saurai pas vous dire combien d’officiers Banyabwisha et autres que j’ai dû enterrer ici. Et si seulement, ils étaient complices de quoi que ce soit, comment peuvent-ils appeler les leurs à venir dans une zone si dangereuse où eux même subissent des pertes en vie humaines ? ».

À Beni, dans la province du Nord-Kivu, les enseignants réunis au sein du Syndicat des Enseignants du Congo -SYECO- et du Syndicat des Écoles Conventionnées Catholique -SYNECATH- ont annoncé depuis samedi dernier la tenue d’une “marche pacifique ” pour cette semaine en cours, afin de faire passer leur voix de détresse, suite à la recrudescence de l’insécurité qui a été à la base de l’arrêt des cours dans cette partie de l’Est de la RD-Congo.

«Les enseignants attendent donc voir la sécurité se rétablir pour reprendre le chemin de l’école. Les enseignants de Beni constatent qu’ils ne sont pas suffisamment écoutés au niveau national et international, ainsi ont-ils décidé de se faire mieux écouter en organisant une marche pacifique la semaine prochaine à l’issue de laquelle un mémorandum sera déposé à l’intention des organisations», lit-on dans la déclaration signée par les deux structures des enseignants ainsi que l’association des parents d’élèves de la ville de Beni, après une rencontre ténue dans la ville.

«Ma crainte en est que, ici à Beni on a suspendu les cours. En tant que finalistes, nous allons beaucoup perdre. Les questionnaires des examens d’Etat et du jury ne sont pas composés ici à Beni, c’est plutôt à Kinshasa.On ne sait pas ce qu’on va faire lors de ces épreuves, alors ceux d’autres villes étudient !», c’est ainsi exclamé Ornela Riziki, une finaliste de l’Institut Esele de Beni, en option technique de nutrition.



*Nous avons déjà perdus des milliers de vie*

Beni-Ville et térritoire veulent la paix svp



Commentaires