Certains pays voisins Est dela Rép Dém du Congo préparent une nouvelle guerre d'agression selon la Cordination provincial du Nord-Kivu

ALERTE : LA PROVINCE DU NORD-KIVU SOUS
MENACES SÉCURITAIRES  !

La Coordination Provinciale de la Société Civile
Forces Vives alerte l’opinion tant nationale
qu’internationale sur les menaces sécuritaires
qui pèsent sur la Province du Nord-Kivu. Les
ennemis de la paix se seraient frayé des voies
d’entrer dans les différentes frontières des pays
voisins.

A titre illustratif :
1°) La nuit du lundi 15 au mardi 16 octobre 2018,
des mouvements d’hommes sont entrés jusqu’à
Ntamugenga en groupement Bweza-Rangira et
se sont dirigés vers Busanza en chefferie de
Bwisha
2°) La nuit de mercredi 17 au jeudi 18 octobre
2018, des hommes en armes sont entrés à
Kabasanza dans le groupement Bweza et se sont
dirigés vers Rwanguba en groupement Jomba.
3°) La nuit de jeudi 18 à vendredi 19 octobre
2018, ils sont entrés par Ruvumu Kashari dans le
groupement de Kisigari.
.

Partout où ils passent, ils pillent des biens de la
population y compris les groupes électrogènes,
les panneaux solaires, les vaches, les bêtes,…
.

La population pense que ces hommes en armes
seraient des anciens du M23 en provenance du
Rwanda et de l’Ouganda pour renforcer les
groupes armés en vue de déstabiliser le
processus électoral.
.
La Société Civils appelle la population à
demeurer vigilante en dénonçant tout cas
suspect. Elle recommande au Gouvernement
Congolais et au Gouvernement Provincial
d’alerter le Mécanisme Conjoint de vérification
pour se rassurer qu’il ne s’agit pas des ex-M23,
moins encore de l’armée des pays voisins.
Ainsi fait à Goma, le 19 octobre 2018.
.
Pour la Coordination Provinciale de la Société
Civile du Nord-Kivu,
.
Mme Aimée Kataliko M.
Questeur
.
Thierry Hatangi
Rapporteur Général Adjoint
.
 Georges Muhindo
Katsongo
Rapporteur Général
.

Mme Louise Nyota
Deuxième Vice-présidente
.
Mr Edgar Katembo
Mateso
Premier Vice-président
.
Mr John Banyene
Balingene
Président.

Concernat la situation Sésécuritaire au Nord-Kivu : La progression d’une armée négative en direction de Beni subira l’expérience des forces armées (communiqué officiel, opération Sokola 1)

Dans un communiqué officiel rendu public jeudi 18 octobre, par le commandant du secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord, le Nord-Kivu est secoué par l’accentuation de la politisation de certains compatriotes de cette province.

Le commandement opérationnel du Grand Nord certifie la présence de hors-la-loi communément appelé « Mai-mai » dans le territoire de Lubéro en direction de Beni et qui était dans les localités de Masereka, Kipese, Kaseghe, Kasugho, Makuranga, Kandole etc.

RECOMMANDATIONS

« Pour des raisons de paix et sécurité, le commandement du secteur opérationnel demande aux personnalités qui ont appelé ces hors-la-loi, de les envoyer à Beni, en les orientant vers les centres d’instructions militaires.

Cela après avoir déposé leurs armes et obtenu le pardon de la population assujettie, s’ils pensent servir leur nation sous le drapeau. »

En franchissant ce stade, ils seront les bienvenus aux côtés des FARDC », renchérit ce communiqué.

RESISTANCE

« Toute progression armée en direction de Beni sera considérée comme une provocation.

Le commandement du secteur opérationnel prendra toutes les dispositions, en vue d’éviter l’expérience vécue en septembre 2016, quand ces mêmes miliciens, parti de Lubero ont atteint la ville de Beni, sous prétexte de venir combattre les ADF qu’ils n’ont jamais attaqués jusqu’à ce jour, conclut ce communiqué signé MBANGU MASHITA Marcel General-Major des Opérations Sokola 1 relayé par le porte parole militaire des opérations le capitaine MACK Hazukay où 7sur7.cd a reçu une copie jeudi 18 octobre 2018.

L’option militaire a prouvé ses limites dans la guerre contre les présumés ADF dans la région de Beni. C’est la position de la patronne de la MONUSCO exprimée ce jeudi 18 Octobre 2018. Leila ZEROUGUI l’a dit lors d’une conférence de presse qu’elle a animée à la fin de sa mission à Beni. Pour elle, c’est tout à fait normal d’envisager d’autres méthodes au regard des attitudes terroristes de l’ennemi. Se réservant de parler du dialogue, Leila ZERROUGUI pense que c’est une manière de faire habituelle utilisée contre les groupes armés.

 « J’ai simplement dit que, l’action militaire à elle seule ne suffit pas. Pour gagner contre un groupe armé qui utilise les techniques de terrorisme, il faut utiliser d’autres méthodes. S’assurer premièrement de l’action militaire ; aussi, travailler avec les groupes armés pour qu’ils déposent les armes, les aider à déposer les armes. On l’a fait avec les groupes armés congolais, on peut le faire avec les ADF ».

La représentante du secrétaire général de l’ONU en RDC en a profité pour exprimer sa compassion à l’égard des dépendants des tueurs de Beni. « Des solutions autres que tuer les gens, tous ! il y a des enfants, des familles, des femmes. Ces gens là aussi sont des victimes de cette guerre ». Leila ZERROUGUI conseille à la   population de la région l’honnêteté à l’égard des efforts des uns et des autres.

Un militaire des forces armées de la RDC avec comme grade « sergent » du 3402e régiment basé à Kamango, chefferie de Watalinga en Territoire de Beni, a usé de ses munitions en tirant sur sa femme du nom de Francine Muhigwe décédée sur place.

Il a ensuite tué une fille du voisin qui a succombé en chemin, alors qu’on la conduisait à l’hôpital.

La cause de ses actes n’étant pas encore élucidée, ce sergent a été vite maitrisé par ses siens, qui l’ont amené à Kamango où se trouve son camp militaire, en attendant son transfèrement en ville de Beni à l’auditorat militaire, pour le traitement de son dossier.


Alors que, dans un communiqué officiel rendu public ,ce jeudi 18 octobre 2018,le commandement du secteur opérationnel Sukola l Grand Nord est préoccupé par l’accentuation relative à la politisation de la situation sécuritaire dans la ville et territoire de BENI à laquelle se livrent, depuis ce dernier temps, certain temps, certains compatriotes du Grand Nord qui ont choisi la politique comme leur secteur de prédilection.

«Alors que le Grand Nord fait face à un terrorisme sur lequel nombreux des observateurs mal intentionnés continuent,pour des raisons qui leur sont propres,à partager des fausses informations quant à l’identité des tueurs ,détournant ainsi l’attention de la population en quête de la paix et la sécurité, un mouvement des hors-la-loi, communément appelés ” Mai-Mai”,est signalé dans le territoire de Lubero en direction du territoire de Beni», alerte ce communiqué.

À cet effet, poursuit le communiqué, le commandement du secteur opérationnel rappelle que ces hors-la-loi sont responsables de plusieurs abus commis contre leurs frères et sœurs sans oublier les exactions sur les membres de service de sécurité dans le Grand Nord à savoir :
1.Quelques localités assujetties autrefois dans le territoire de Lubero notamment Masereka,Kipese,Kaseghe,Kasugho,Makuranga,Kandole,Kanzanza,Krikiri,Mubana,Muramba,Bukununu,Tchavirimo,Kaveseghe,Buyakondonya,Kitsumbiro etc.Au moment de la conquête de ces localités par les FARDC, les politisations avaient exprimé leur joie d’être libérées de mains de Mai-Mai;
2.Exactions sur les militaires isolés,les policiers, les agents de l’ANR et même quelques citoyens qui résistent à obtempérer à leurs exigences;
3.Pillage des biens de population qu’ils prétendent protéger,vaches, moutons, chèvres  sont volés au quotidien dans les différentes fermes de la population.

Eu égard à ce qui précède,le commandement du secteur opérationnel  demande aux personnalités qui ont appelé ces hors-la-loi,les envoyant à Beni, de les orienter vers les centres d’instructions. “Cela,après avoir déposé leurs armes et obtenu le pardon de la population assujettie,s’ils pensent servir leur nation sous le drapeau.En franchissant ce stade, ils seront les bienvenus aux côtés des FARDC”,laisse entendre ce même communiqué.

” Toute progression armée en direction de BENI,sera considérée comme une provocation.Le commandement du secteur opérationnel prendra toutes les dispositions en vue d’éviter l’expérience vécue en septembre 2016,quand ces  mêmes hors-la-loi partis de Lubero, ont atteint la ville de Beni sous prétexte de venir combattre les ADF qu’ils n’ont jamais attaqués jusqu’à ce jour”,chute ce communiqué.


Mais aussi ce dernier temp, le Comité inter estudiantin de la ville de Beni a jugé très délicate la situation sécuritaire en municipalité de Ruwenzori où les habitants ont abandonné leurs logis suite aux tueries des civils y enregistrées depuis plusieurs semaines, par des présumés rebelles des Forces démocratiques alliées -ADF.

Les étudiants membres de cette structure l’ont fait savoir le jeudi 18 octobre 2018 lors d’une descente qu’ils ont effectuée dans certains quartiers et cellules de cette commune de la ville de Beni au Nord-Kivu. Au stade actuel, il est impossible, d’après ces étudiants d’appeler les habitants à regagner leurs demeures.

«Au quartier Buyili nous avons constaté des officiers militaires qui ne sont pas congolais et cela nous inquiètent. D’ailleurs, un militaire nous a dit: si vous passez à ce niveau là, cette zone c’est pour l’ennemi. Ça prouve combien de fois, les militaires maîtrisent bien le milieu. Alors pourquoi ils ne veulent pas les(ennemis) chasser?», s’est ainsi indigné Clovis Mutsuva, Président du Comité inter estudiantin de Beni ville.

« L’autre constat est qu’il y a des positions militaires déjà abandonnées par les soldats. Et ces militaires ne motivent pas la population à regagner leurs milieux ou bien de nous rassurer que nous sommes proche de la paix. Leur langage ne nous rassure pas », a-t-il déclaré, tout en révélant, je cite:«un militaire nous dit : si vous dépassez cette ligne, moi-même je vais tirer sur vous, de l’autre côté c’est la zone de l’ennemi », fin de citation.

De son côté, l’autorité communale de Ruwenzori, qui était dans la suite des étudiants lors de l’évaluation sécuritaire dans sa juridiction, a toutefois indiqué que “C’est une évidence d’inviter la population de revenir, les maisons sont abandonnées et on attend encore”.

Au même moment, Aloise Kalume a invité ses administrés à multiplier la collaboration avec les Forces armées de la RD-Congo -FARDC-, déterminées à pacifier cette partie du pays.

À noter que suite à la persistance de l’insécurité à Beni ville et territoire, le syndicat des enseignants du Congo-SYECO- et le Syndicat National des Ecoles Conventionnées Catholiques-SYNECAT- ont décidé depuis le mercredi 10 octobre de l’année en cours de suspendre les activités scolaires pour une durée illimitée. Le rétablissement de la paix dans cette Région demeure la seule condition pour que les enseignants reprennent le chemin des écoles.




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