L'équipe de UNMAS a détrui des engins explosifs dela guerre découvers récemment dans la partie est de Beni-Ville au quartier Boikene-Ngadi selon une source de la merie

Nord-Kivu: destruction des engins explosifs ce mercredi 24 octobre 2018 à Beni à 09heure ou 10heures locale la population appelée à ne pas paniquer.

A Bénin ville l’autorité urbaine annonce pour ce mercredi 24 octobre 2018 la destruction des engins explosifs de guerre par le service UNMAS de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation de la RDCongo -Monusco-. Cette activité aura lieu à Ngadi, un quartier périphérique de Beni entre 10heures et 10heures 30 minutes locales.

Ainsi, Bakwanamaha Modeste, Maire adjoint de Beni appelle les habitants de la ville de Beni et environs (Nord-Kivu) à ne pas paniquer suite aux explosions de ces engins de guerre dont l’origine demeure un mystère. «Que la population ne panique pas dès qu’elle entendra les explosions du côté de Ngadi, surtout en pensant que c’est une guerre qui commence», a-t-il
réitéré.

Nord-Kivu: la Coordination de riposte contre Ebola déplore les agressions contre ses personnels

La Coordination de la Direction Générale de Lutte contre la Maladie a déploré les attaques contre les équipes engagées dans les activités de riposte contre la maladie à virus Ebola dans la partie Est de la RD-Congo. Le Docteur Bathé Ndjoloko Tambwe l’a fait savoir ce lundi 22 octobre 2018 à travers une conférence de presse tenue en Ville de Beni, dans la Province du Nord-Kivu.

Ces agressions ne sont plus comptées dans les villes de Beni et Butembo depuis un certain temps.

« Il y a eu une attaque maï-maï dans la périphérie de la ville de Butembo et elle a ciblé “deux militaires”, agents de santé (de l’Unité Médicale d’intervention Rapide) commis au point de contrôle (entrée), et ces deux personnes sont mortes.En moyenne, les équipes de la riposte sont attaquées, et parfois blessées, 3 à 4 fois par semaine par la population.

C’est la première fois que nos agents de santé, aussi bien du niveau local que national, sont confrontés à autant de violence dans une riposte contre Ebola.» a-t-il déploré. Et de s’indigner: «Nous avons retenu que beaucoup d’installations aux points d’entrée sont attaquées systématiquement et brûlées sans aucune raison».

Suite à ces agressions dont sont victimes les prestataires sanitaires, le coordinateur de la riposte a ainsi invité la population de la région touchée par l’épidémie d’Ebola, à la responsabilité afin de ne pas “démoraliser et décourager” les équipes engagées dans la riposte contre cette dixième épidémie qui a fait depuis le mois d’août dernier, une centaine de morts dans les provinces du Nord-Kivu ainsi qu’à l’Ituri.

Depuis le début de la vaccination le 8 août 2018, 20.849 personnes ont été vaccinées, dont 9.823 à Beni, 4.391 à Mabalako, 1.663 à Mandima, 1.672 à Katwa, 1.145 à Butembo, 690 à Masereka, 434 à Bunia, 355 à Tchomia, 240 à Komanda, 160 à Musienene, 121 à Oicha, 105 à Kalunguta et 50 à Mutwanga, selon le Ministre national de la Santé Publique.

La direction générale de lutte contre Ebola a procédé à la publication de la situation épidémiologique de la maladie du lundi 23 octobre 2018.

Au total, 244 cas de fièvre hémorragique ont été signalés dans la région, dont 209 confirmés et 35 probables sur les 209 confirmés, 122 sont décédés et 63 sont guéris. Les autres sont hospitalisés dans les différents centres de traitement d’Ebola (CTE) installés; 37 cas suspects en cours d’investigation, 6 nouveaux cas confirmés à Beni.

La zone de santé de Beni a dépassé la barre de 100 cas confirmés d’Ebola. Deux nouveaux décès de cas confirmés à Beni (décès communautaires).Ce rapport ajoute que les activités de vaccination tournent au ralenti suite à l’insécurité dans certaines zones de la ville.

Depuis le début de la vaccination, 20.939 personnes ont été vaccinées,dont 9.853 à Beni, 4391 à Mabalako, 1.732 à Katwa,1663 à Mandima, 1.145 Butembo, 690 à Masereka, 434 à Bunia, 355 à Tchomia, 240 à Komanda, 160 à Musienene, 121 à Oicha, 105 à Kalunguta et 50 à Mutwanga.

SUR PLACE À OICHA CHEF LIEU DU TÉRRITOIRE DE BENI

"Il y a eu un citoyen nommé Piscas qui a été tué par l'ennemi au niveau de Matiba sur la route mbau-kamango. les jeunes qui sont allés récupérer le corps dans cette zone insécurisée étaient montés de colère en revenant de là,ils ont manifesté sur la route et les forces de l'ordre ont tenté les maîtriser.Même maintenant ils ont allumé au moins quatre feux sur la NR4.

Un moment donné il y avait les équipes de la monusco qui voulaient faire un passage et se sont ces gens-là qui ont crépité quelques balles pour essayer de se créer le chemin c'était vers 19 heures.

Les jeunes exprimaient leur ras-le-bol contre les tueries répétées perpétrées par les présumés rebelles ougandais de l’Allied Démocratic Forces depuis 4 ans dans la région. “La nuit a été très longue pour nous.

 Presque toute la nuit, les jeunes ont manifesté en sillonnant les rues du coin. Des barricades ont été placées sur les artères principales, des feux allumés dans les points chauds de la cité. Ces jeunes organisent en fait des patrouilles nocturnes pour l’auto prise en charge et ainsi empêcher une éventuelle incursion des ADF. Parce que des rumeurs persistantes parlent d’une probable incursion vers CAFEZA “, a expliqué un habitant de la place.

Il sied de signaler que la colère des protestataires est montée d’un cran après leur retour du point kilométrique (PK5) sur la route Mbau-Kamango où ils sont allés récupérer le corps sans vie d’un jeune homme tué par des inconnus répondant au nom de Puskas Nzalamingi. Ce jeune d’Oicha a été tué le mardi 23 octobre 2018 sur l’axe Mbau -Kamango dans la partie dénommée “Triangle de la mort”,a-t-il ajouté.

Aussitôt arrivés à Oicha, autour de 18heures 45 minutes, il s’en est suivie une violente manifestation. Les Forces de sécurité sont intervenues pour disperser les manifestants très en colère en tirant des balles en l’air. Sur place, des dégâts matériels, des blessés et quelques interpellations.

Dans la nuit a été trop longue pour nous. Presque toute la nuit les jeunes ont manifesté en sillonnant plusieurs rues de la ville. Objectif: Patrouille nocturne pour l'auto prise en charge et ainsi empêcher l'entrée ADF suite aux rumeurs faisant étant d'une probable incursion vers l'église de CEE car la population est sacrifiée selon les marchants. Leur colère est montée lorsqu'ils revenaient de Pk5 route Mbau Kamango pour transporter.

 Un homme tué par les inconnus. Autours de 18h45, de leur retour ils ont été dispersé par des tirs à leur sorti de la brousse. Ce comme qui dirait on les a augmenté une dose de folie. Je me demande où est ce qu'on finira!

Cela est arrivé après avoir tabassé à Oicha un militaire fardc indispliné la fois passé.

Un militaire du 3308e régiment du nom de NDIKUMANA a été tabassé avec son épouse avant hier lundi par des jeunes en patrouille. Selon radio Moto Oicha, ces jeunes de CAFEZA qui désormais se prennent en charge par des patrouilles nocturnes ont forcé nuitamment la porte de ce militaire lui demandant d'ouvrir. Les jeunes ont dit à la femme qu'ils sont à la recherche d'un adf qui est dans sa maison. Malgré l'exhibition de ses document, ce militaire et sa femme ont reçu quelques coups avant que le chef de cellule ne viennent confirmer que ce militaire est domicilier de là, seulement il est affecté en profondeur (en brousse). C'est ainsi que les jeunes sont partis.


Je crains le pire si l'Etat ne prendra pas la sécurité en main...

Les déplacés ayant fui les massacres des présumés rebelles ougandais de l’Allied Democratic Forces réfugiés dans les différentes salles de classes de l’école primaire Mwangaza, située dans la commune rurale d’Oicha, à plus ou moins 30 kilomètres de Beni-ville traversent, ces jours-ci, des moments difficiles.

Environ une dizaine de ménages composés d’hommes, de femmes et d’enfants y passent la nuit dans une promiscuité totale.”Nous sommes ici, car nous avons fui les attaques des ADF à Mapobu dénommée “25 kilomètres “.Nous passons la nuit dans ces salles de classes. Lorsqu’il y a cours, nous nous instalons ailleurs et revenons ici la nuit. Nos enfants n’étudient plus, nous n’avons plus à manger. Nous ne savons à quel saint nous vouer,” a laissé entendre un déplacé.

Ainsi, ils demandent à la communauté de leur venir en aide en vivres et non vivres car dépourvus de moyens. Au gouvernement en général et à l’armée en particulier de rétablir la paix et la sécurité dans nos milieux de provenance.

Il sied également de signaler que les activités scolaires restent paralysées depuis plus de deux semaines dans les écoles primaires et secondaires d’Oicha où les élèves, écoliers et enseignants ont répondu à l’appel lancé par le syndicat des enseignants du Congo (SYECO) pour dire non à l’insécurité grandissante en ville et territoire de Beni, caractérisée, depuis maintenant 4 ans, par des massacres répétitifs, enlèvements, kidnappings, pillages, incendies,viols et déplacements massifs de la population vers des endroits supposés sécurisés.





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