Les militaires FARDC ont repoussé une nouvelle attaque des miliciens maï-maï le matin du lundi 22 octobre 2018, à Talyata localité situé à l'est de Beni-Ville au Nord-Kivu
Selon le porte-parole militaire dans la région, le capitaine Mak Hazukay, un milicien a été neutralisé, une arme AK47 récupérée en d’une machette. Ce bilan est encore provisoire. Certaines autres sources rapportent la mort de deux civils.
Jeudi 18 octobre, cinq miliciens maï-maï et un militaire ont été tués au cours d'une attaque d’ une position des FARDC à Isale, dans la chefferie de Bashu, Sud du territoire de Beni.
Au dernière nouvelle, coups de feu ont été entendus tôt le matin, ce lundi 22 octobre 2018 à Taliata, non loin du quartier Paida, à près de cinq kilomètres du centre-ville de BENI(Nord-Kivu).
Selon le capitaine Mak Hazukay, porte-parole des opérations Sokola l grand Nord, il s’agissait d’un affrontement qui a opposé les Forces armées de la RDC à un groupe de miliciens Mai-Mai.
Il laisse entendre que le bilan provisoire fait état de deux civils tués, un assaillant neutralisé, une arme Ak 47 et une manchette récupérées. Il ajoute que l’armée régulière poursuit l’ennemi jusque dans ses derniers retranchements.
Cette attaque intervient quarante-huit heures après l’incursion des présumés rebelles ADF à Ngadi et Boikene, commune Ruwenzori. Le bilan confirmé par le maire adjoint de BENI, Muhindo Bakwanamaha Modeste, faisait état de 12 personnes tuées, dont 11 civils, un assaillant, 4 blessés et plusieurs kidnappés.
L’armée a alerté ce même jeudi sur une éventuelle progression des miliciens du territoire de Lubero vers le territoire de Beni. Ces miliciens proviendrait notamment des villages de Masereka, Kipese, Kasugho, Makuranga, Mubana, Kaveseghe, Kanzanza, Kirikiri et Kitchumbiro.
Un calme régnait dimanche soir dans la ville de Beni après une journée d'intenses manifestations de colère des Jeunes pour dénoncer les nouvelles tueries des civils samedi soir à Boikene, un quartier de la commune de Ruwenzori dans la ville de Beni.
L'artère principale qui était barricadée par les manifestants a été dégagée par les forces de l'ordre. La circulation a repris en milieu d'après-midi.
Les éléments de la police et les militaires sont positionnés dans tous les points chauds de la ville, à la mairie cible de toute manifestation, au rond-point du 30 juin, au centre commercial de Matonge, le long du boulevard Nyamwisi pour dissuader toute éventuelle réorganisation des manifestants.
Dans l'avant midi, la mairie de Beni a été saccagé et le bureau de la poste brûlé. Le mairie intérimaire a condamné le débordement des manifestants.
"Nous condamnons le comportement des jeunes qui ont saccagé la mairie de Beni et brûler le bureau de la poste. ces jeunes là, leur comportement n'est pas différent de celui des rebelles qui nous endeuillent. c'est quand même un comportement regrettable, c'est aussi déplorable que ça vienne de nos jeunes, de nos enfants, que ce qui nous reste nous puissions aussi le détruire. Nous supplions ceux qui sont disposés à profiter de la mort de nos frères, de nos sœurs, de nos parents de comprendre que ça ne sera pas acceptable car nous sommes tous en difficulté et nous devons enterrer les victimes." a déclaré le maire intérimaire de Beni, Bakwanamaha Modeste
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