Nouvelle publication des rapports épidemiologique dans la région de Beni et Ituri en Rép Dém du Congo

La direction générale de lutte contre Ebola a procédé, ce mardi 16 octobre 2018, à la publication de la situation épidémiologique dans la région de BENI.

Au total, 216 cas de fièvre hémorragique ont été signalés dans la région, dont 181 confirmés et 35 probables. Il sied de noter que sur les 181 confirmés, 104 sont décédés et 57 sont guéris.

 Les autres cas sont hospitalisés dans les centres de traitement d’Ebola (CTE) installés; 32 cas suspects en cours d’investigation, 2 nouveaux cas confirmés, dont 1 à Beni et 1 à Butembo, aucun nouveau décès de cas confirmés et deux nouvelles personnes essentiellement des femmes guéries à BENI.

Depuis le début de la vaccination le 08 août 2018,17.976 personnes ont été vaccinées, dont 7.620 à Beni, 4.391 à Mabalako, 1.663 à Mandima,1.392 à Katwa,1.085 à Butembo, 520 à Masereka,434 à Bunia , 355 à Tchomia, 240 à Komanda,121 à Oicha, 105 à Kalunguta et 59 à Musienene.

Ce même rapport note qu’après la fuite d’un cas confirmé dans une zone occupée par les Mai-Mai, inaccessible aux équipes de la riposte, les agents de santé locaux avaient été formés pour l’identification et la prise en charge des cas d’Ebola. Finalement, après de longues négociations, les Mai-Mai ont accepté de laisser entrer l’équipe de riposte sur leur territoire pour que la vaccination se fasse. Cela constitue une avancée remarquable dans ces zones difficiles d’accès.

En ce qui concerne les rébélles Ougandais du groupe ADF !

L’organisation de défense des droits humains Convention pour le Respect des Droits Humains (CRDH), a appris par les voies officielles de la région de Beni, que le samedi 13 Octobre 2018, 13 civils otages ont été relâchés par leurs bourreaux après avoir réalisé une période importante dans la captivité entre les mains des Adf dans la région de Beni en province du Nord-Kivu. Ces otages relâchés, seraient venus avec le message contenant les revendications des Adf, une rébellion Ougandaise opérant dans la région de Beni, à qui le gouvernement Congolais, quelques organisations internationales et locales attribuent les massacres de plus de 2000 civils et plus 1800 Kidnappés depuis l'année 2010.

Les otages relâchés auraient révélé le message ci-dessous :

"Nous avons été accepté par le gouvernement Congolais et nous avons le contrôle sur une partie du Territoire de Beni au Nord-Kivu depuis les années 1990", ont déclaré les otages aux autorités de Beni, leur transmettant ce message de la part des Adf.

" Depuis un temps l'armée régulière Congolaise FARDC a lancé des opérations militaires d'offensives contre nos positions et les a contrôlé. Cette traque a bénéficié d'un apport important de la population de cette région, qui dénonçait aux éléments de l'armée Congolaise nos positions. Voilà pourquoi nous faisons des représailles contre cette population ".

D'après les sources militaires, les rebelles ont indiqué que l'arrêt des exactions contre la population civile sera conditionné à la reconnaissance de ce droit de contrôle d'une partie du territoire de Beni par les Adf, pour les permettre de se préparer tranquillement afin de lancer les opérations pour renverser le régime de Yoheri Kaguta Museveni, président de la république de l'Ouganda.

Pour la CRDH, cette revendication des Adf est illégale et illégitime au regard de la Constitution Congolaise qui stipule à son article 52 que: " tous les congolais ont droit à la paix et à la sécurité, tant sur le plan national qu'international. Aucun individu ou groupe d'individus ne peut utiliser une portion du Territoire national comme base de départ d'activités subversives ou terroristes contre l'État Congolais ou autre État".

Laisser les Adf exercer leurs activités criminelles et terroristes contre la population congolaise de Beni sur le sol congolais ou préparer à renverser le régime de Kampala à partir du sol congolais c'est tombé dans une infraction de la haute trahison. La CRDH attire l'attention des autorités congolaise sur cette démarche dangereuse des Adf. La RDC ne doit pas permettre ces rebelles criminels d'occuper même un centimètre de la partie de sa terre au motif x ou y.

Cette rébellion étrangère doit être sérieusement traqué par l'armée régulière FARDC pour mettre fin à son aventure criminelle et restaurer l'autorité de l'État dans cette partie de la RDC transformée à une véritable boucherie humaine. Elle n'a aucun droit d'avancer une revendication pareille au gouvernement congolais. Si les Adf disent qu'ils ont été acceptés par le gouvernement congolais à contrôler une partie du sol congolais depuis 1990, ils doivent tout simplement brandir le document de l'accord signé entre eux et les autorités congolaises autorisant d'occuper librement et illégalement une partie du territoire congolais dans la région de Beni où ils tuent cruellement la population civile innocemment.

La CRDH rappelle également à ces Adf que la RDC n'appartient pas à une autorité x ou y. La RDC appartient bel et bien aux souverains primaires (peuple congolais). Aucune autorité congolaise ne peut se réveiller un bon matin et décider de céder une partie de la république à un groupe criminel comme l'ADF on dirait c’est son bien privé. Il est temps d'arrêter cette criminalité sur le sol congolais, déposer calmement les armes et retourner paisiblement dans votre pays que de continuer à nous massacrer sur notre sol on dirait nous sommes concernés par vos guéguerres politiques dans votre pays Ouganda.

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