Pas des négociations avec les rébélles oudandais du groupe ADF qui endeullent Beni - Ville et térritoire dépuis 2014

Nord-Kivu: probable négociation avec les ADF, la Société civile s’y oppose
Posted on 18 octobre 2018

Edgar Mateso, 1ier vice-président de la coordination provinciale de la Société civile du Nord-Kivu.

La Coordination provinciale de la société civile du Nord-Kivu s’inscrit en faux sur une probable négociation avec les présumés rebelles des Forces démocratiques alliées -Adf-, telle que proposée le mardi 16 octobre 2018 par la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation de la RD-Congo.

Joint par Journal des Nations mercredi 17 octobre 2018, le Vice-président de cette structure citoyenne en province du Nord-Kivu, pense qu’au stade actuel, cette piste de négociation n’est pas faisable vu que le noir persiste sur l’identité exacte ainsi que les revendications des tueurs sur l’ensemble de Beni (Ville et territoire). Toutefois, Edgar Mateso Katembo a indiqué que la seule voie pour endiguer ce fléau demeure les opérations militaires.

«Qui dit négociation, dit qu’il y aura des concessions de part et d’autre. Est-ce que nous connaissons leurs revendications soit leur vraie identité pour que nous parlions de négociation? En dehors de ces possibilités, cette piste n’est pas faisable. Il faut que la Monusco et l’armée congolaise -FARDC- nous avouent qu’elles ont échoué sur le plan militaire alors que celui-ci est le plus efficace», a-t-il indiqué, tout en ajoutant, je cite : «la population de Beni a besoin de la paix», fin de citation.

Par la même occasion, Edgar Mateso Katembo a invité les habitants de Beni ville et territoire à plus collaborer avec les Forces armées de la RD-Congo et ses partenaires afin qu’un air de paix s’observe dans cette partie du pays.

« La population devra conjuguer avec tous ceux-là qui veulent nous amener la paix pourvu que son patrimoine soit protégé», souhaite-t-il.

Mardi dernier, la Représentante du Secrétaire Général de l’ONU en RD-Congo a fait savoir que la piste de “négociation ” avec l’ennemi (les tueurs) n’est pas à exclure afin que la Région de Beni soit pacifiée.

«Je ne crois pas qu’un groupe armé qui est dans ce pays depuis 1980, on peut le vaincre uniquement par les armes. Il ne faut jamais exclure toutes les options qui peuvent mettre pression sur un groupe armé pour qu’il dépose les armes.Comment vous allez gagner militairement ? En tuant les enfants et les femmes dans la Madina?

[Ndlr : ancien bastion des présumés rebelles des forces démocratiques alliées à Beni]», a indiqué Leila Zerrougui lors d’une conférence de presse ténue à Kinshasa.
Dans un communiqué officiel rendu public, ce jeudi 18 octobre 2018, le commandement du secteur opérationnel Sokola l Grand Nord se dit préoccupé par l’accentuation de la politisation de la situation sécuritaire dans la ville et territoire de BENI à laquelle se livrent, ces derniers temps, certains compatriotes du Grand Nord qui ont choisi la politique comme domaine de prédilection.

“Alors que le Grand Nord fait face à un terrorisme sur lequel nombre d’observateurs mal intentionnés continuent, pour des raisons qui leur sont propres, à partager de fausses informations quant à l’identité des tueurs, détournant ainsi l’attention de la population en quête de paix et de sécurité, un mouvement des hors-la-loi, communément appelés ” Mai-Mai”, est signalé dans le territoire de Lubero en direction du territoire de BENI”, alerte ce communiqué.

À cet effet, poursuit le communiqué, le commandement du secteur opérationnel rappelle que ces hors-la-loi sont responsables de plusieurs abus commis contre leurs frères et sœurs sans oublier les exactions sur les membres de service de sécurité dans le Grand Nord à savoir :


1.Quelques localités assujetties autrefois dans le territoire de Lubero notamment Masereka, Kipese, Kaseghe,Kasugho, Makuranga, Kandole, Kanzanza, Krikiri, Mubana, Muramba, Bukununu,Tchavirimo, Kaveseghe, Buyakondonya, Kitsumbiro etc. Au moment de la conquête de ces localités par les FARDC, les populations avaient exprimé leur joie d’être libérées des mains de Mai-Mai;

2.Exactions sur les militaires isolés, les policiers, les agents de l’ANR et même quelques citoyens qui résistent à obtempérer à leurs exigences;
3.Pillage des biens de population qu’ils prétendent protéger,vaches, moutons, chèvres sont volés au quotidien dans les différentes fermes de la population.

Eu égard à ce qui précède,le commandement du secteur opérationnel demande aux personnalités qui ont appelé ces hors-la-loi, les envoyant à BENI, de les orienter vers les centres d’instruction. “Cela, après avoir déposé leurs armes et obtenu le pardon de la population assujettie, s’ils pensent servir leur nation sous le drapeau. En franchissant ce stade, ils seront les bienvenus aux côtés des FARDC”,laisse entendre ce même communiqué.

” Toute progression armée en direction de BENI, sera considérée comme une provocation. Le commandement du secteur opérationnel prendra toutes les dispositions en vue d’éviter l’expérience vécue en septembre 2016, quand ces mêmes hors-la-loi partis de Lubero, ont atteint la ville de BENI sous prétexte de venir combattre les ADF qu’ils n’ont jamais attaqués jusqu’à ce jour”, conclut le communiqué.

Dans un communiqué officiel rendu public, ce jeudi 18 octobre 2018, le commandement du secteur opérationnel Sokola l Grand Nord se dit préoccupé par l’accentuation de la politisation de la situation sécuritaire dans la ville et territoire de BENI à laquelle se livrent, ces derniers temps, certains compatriotes du Grand Nord qui ont choisi la politique comme domaine de prédilection.

“Alors que le Grand Nord fait face à un terrorisme sur lequel nombre d’observateurs mal intentionnés continuent, pour des raisons qui leur sont propres, à partager de fausses informations quant à l’identité des tueurs, détournant ainsi l’attention de la population en quête de paix et de sécurité, un mouvement des hors-la-loi, communément appelés ” Mai-Mai”, est signalé dans le territoire de Lubero en direction du territoire de BENI”, alerte ce communiqué.

À cet effet, poursuit le communiqué, le commandement du secteur opérationnel rappelle que ces hors-la-loi sont responsables de plusieurs abus commis contre leurs frères et sœurs sans oublier les exactions sur les membres de service de sécurité dans le Grand Nord à savoir :

1.Quelques localités assujetties autrefois dans le territoire de Lubero notamment Masereka, Kipese, Kaseghe,Kasugho, Makuranga, Kandole, Kanzanza, Krikiri, Mubana, Muramba, Bukununu,Tchavirimo, Kaveseghe, Buyakondonya, Kitsumbiro etc. Au moment de la conquête de ces localités par les FARDC, les populations avaient exprimé leur joie d’être libérées des mains de Mai-Mai;

2.Exactions sur les militaires isolés, les policiers, les agents de l’ANR et même quelques citoyens qui résistent à obtempérer à leurs exigences;
3.Pillage des biens de population qu’ils prétendent protéger,vaches, moutons, chèvres sont volés au quotidien dans les différentes fermes de la population.

Eu égard à ce qui précède,le commandement du secteur opérationnel demande aux personnalités qui ont appelé ces hors-la-loi, les envoyant à BENI, de les orienter vers les centres d’instruction. “Cela, après avoir déposé leurs armes et obtenu le pardon de la population assujettie, s’ils pensent servir leur nation sous le drapeau. En franchissant ce stade, ils seront les bienvenus aux côtés des FARDC”,laisse entendre ce même communiqué.

” Toute progression armée en direction de BENI, sera considérée comme une provocation. Le commandement du secteur opérationnel prendra toutes les dispositions en vue d’éviter l’expérience vécue en septembre 2016, quand ces mêmes hors-la-loi partis de Lubero, ont atteint la ville de BENI sous prétexte de venir combattre les ADF qu’ils n’ont jamais attaqués jusqu’à ce jour”, conclut le communiqué.

EN ville de Beni !

Riposte contre Ebola : Les séances de sensibilisation s’intensifient à BENI

Les habitants du quartier de Ndindi, situé à l’ouest de BENI ont été sensibilisés, ce mercredi 17 octobre 2018, par les agents impliqués dans la riposte contre la fièvre hémorragique à virus Ebola.

La matière portait essentiellement sur les risques, la contamination de la maladie; le strict respect des règles d’hygiène notamment le lavage des mains avec de l’eau, du savon ou de la cendre.

Il sied de signaler que l’activité a été organisée en marge de la journée dédiée au lavage des mains célébrée le 15 octobre de chaque année.

Les participants ont exprimé leur satisfaction “Je suis content, car on nous a dispensé une bonne matière en rapport avec la propreté ou le lavage des mains pour lutter contre plusieurs maladies”, s’est félicité un des participants.

Il faut noter également qu’au cours de cette séance de sensibilisation, les animateurs ont appelé les participants au strict respect des professionnels de santé.




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