Quatrième années des massacres consécutive en Ville de Beni à l'est de la Rdcongo actes signés par les rébélles Ougandais du groupe ADF contre la population
Lundi 15 octobre 2014, lundi 15 octobre 2018, cela fait 4ans depuis qu’ont commencé les massacres de civils à Beni au Nord-Kivu.
C’était le 15 octobre 2014 dans la partie Est de la ville de Beni où les présumés rebelles ADF avaient égorgé pour la première fois plusieurs dizaines de personnes, dont la plus part, étaient des habitants de la ville de Beni.
Ces personnes étaient tuées à Kadou et Ngadi, en commune de Ruwenzori. Elles étaient exécutées à la machette.
4 ans après, rien n’a changé. Les massacres continuent à grande échelle. La population de Beni continue de pleurer des morts et des enlèvements massifs.
Après le massacre de Kadou et Ngadi, l’un de carnages de triste mémoire, le maire de la ville de Beni, Masumbuko Bwanakawa Nyonyi, avait immortalisé le drame en rebaptisant le seul stade de football fiable de Beni « stade du 15 octobre ».
Ce lundi 15 octobre 2018, la journée n’est pas passée inaperçue.
Le collège des étudiants de Beni s’est réuni au stade de Kibango en commune de Bungulu, afin d’échanger sur la question.
Ils sont allés au cimetière de Masiani en commune Mulekera où reposent les âmes de personnes tuées par les rebelles pour se recueillir devant les tombes.
Vers 12h heure de Beni, les boutiques, magasins se trouvant sur le boulevard Nyamwisi et le centre commercial dit Matonge, avaient fermé momentanément leurs portes craignant l’arrivée des marcheurs dans le centre.
Pour rappel, une grande partie de la commune de Ruwenzori s’est vidée de sa population suite aux incursions à répétition des rebelles ADF qui tuent, pillent et kidnappent les civils.
C’est à Ngadi et à Kadou ce 15 octobre 2014 que les massacres ont débuté, il y a exactement quatre ans. Ce jour-là, une dizaine de civils étaient tués par balles et par machettes. Et les corps inanimés d’enfants étaient également parmi les dépouilles découvertes.
Pour le maire de la ville de Beni, Nyonyi Bwanakawa, les pays voisins devraient participer à la lutte contre les ADF pour éviter que toute la sous-région ne soit embrasée.
« Aujourd'hui, c'est Beni ville qui paie le prix, demain ce sera peut-être tous les pays des Grands Lacs qui vont être embraser par le phénomène ADF. Et à partir du moment où je les indexe comme étant les prochaines victimes des affres des ADF ils ont tout intérêt à apporter leur pierre à l'édifice pour lutter contre ce phénomène tant qu'il est encore au niveau de la République Démocratique du Congo », a dit Nyonyi Bwanakawa, dans une interview à ACTUALITE.CD
Selon lui, le phénomène ADF n’est plus une rébellion, mais du terrorisme.
« À partir du moment où on sait que les ADF sont une mosaïque de nationalités qui se cachent dans la forêt de la province du Nord-Kivu il se fait que tous les efforts qui sont fournis par les FARDC pour mettre un terme au phénomène ADF sont compliqués. On combat les ADF aujourd'hui et demain ils reviennent avec plus de force. Nous avons toujours sollicité l'intervention de la communauté internationale. De la même manière que ces pays occidentaux aident les pays touchés par le terrorisme, de la même manière nous demandons une aide internationale pour mettre fin à ces actes de terrorisme », a-t-il ajouté.
Selon les renseignements fournis par les sources militaires, les combattants ADF sont installés près de la ville quittant le triangle de la mort (les localités de Eringeti, Kamango et Mbau) en territoire de Beni. La menace s'est beaucoup plus accentuée ces derniers jours dans les entités de l'Est de la ville de Beni en commune de Ruwenzori où trois quart d'habitants ont abandonné leurs maisons depuis le 22 septembre suite aux incursions répétitives. Les écoles ont fermé leurs portes, les enseignants et élèves sont en grève et réclament le retour de la paix dans cette partie de la province du Nord-Kivu.
« Le phénomène ADF persiste parce que la ville de Beni est entourée d'une forêt dense. Cette forêt permet à l'ennemi d'avoir un bel endroit pour se protéger contre les attaques des FARDC », a expliqué le maire de Beni à ACTUALITE.CD.
Selon le Baromètre sécuritaire du Kivu, un projet conjoint mené par Human Rights Watch (HRW) et le Groupe d’étude sur le Congo, au moins 235 personnes ont été tuées au cours de plus de 100 attaques menées à Beni entre janvier et septembre, rapporte dans un communiqué HRW. Plus de 165 civils ont été kidnappés ou enlevés pour obtenir une rançon, et des dizaines d’autres ont été blessés ou ont disparu cette année, ajoute la même source qui rappelle que 1 000 civils dans cette région au cours d’une série de massacres qui a commencé il y a quatre ans.
C’était le 15 octobre 2014 dans la partie Est de la ville de Beni où les présumés rebelles ADF avaient égorgé pour la première fois plusieurs dizaines de personnes, dont la plus part, étaient des habitants de la ville de Beni.
Ces personnes étaient tuées à Kadou et Ngadi, en commune de Ruwenzori. Elles étaient exécutées à la machette.
4 ans après, rien n’a changé. Les massacres continuent à grande échelle. La population de Beni continue de pleurer des morts et des enlèvements massifs.
Après le massacre de Kadou et Ngadi, l’un de carnages de triste mémoire, le maire de la ville de Beni, Masumbuko Bwanakawa Nyonyi, avait immortalisé le drame en rebaptisant le seul stade de football fiable de Beni « stade du 15 octobre ».
Ce lundi 15 octobre 2018, la journée n’est pas passée inaperçue.
Le collège des étudiants de Beni s’est réuni au stade de Kibango en commune de Bungulu, afin d’échanger sur la question.
Ils sont allés au cimetière de Masiani en commune Mulekera où reposent les âmes de personnes tuées par les rebelles pour se recueillir devant les tombes.
Vers 12h heure de Beni, les boutiques, magasins se trouvant sur le boulevard Nyamwisi et le centre commercial dit Matonge, avaient fermé momentanément leurs portes craignant l’arrivée des marcheurs dans le centre.
Pour rappel, une grande partie de la commune de Ruwenzori s’est vidée de sa population suite aux incursions à répétition des rebelles ADF qui tuent, pillent et kidnappent les civils.
C’est à Ngadi et à Kadou ce 15 octobre 2014 que les massacres ont débuté, il y a exactement quatre ans. Ce jour-là, une dizaine de civils étaient tués par balles et par machettes. Et les corps inanimés d’enfants étaient également parmi les dépouilles découvertes.
Pour le maire de la ville de Beni, Nyonyi Bwanakawa, les pays voisins devraient participer à la lutte contre les ADF pour éviter que toute la sous-région ne soit embrasée.
« Aujourd'hui, c'est Beni ville qui paie le prix, demain ce sera peut-être tous les pays des Grands Lacs qui vont être embraser par le phénomène ADF. Et à partir du moment où je les indexe comme étant les prochaines victimes des affres des ADF ils ont tout intérêt à apporter leur pierre à l'édifice pour lutter contre ce phénomène tant qu'il est encore au niveau de la République Démocratique du Congo », a dit Nyonyi Bwanakawa, dans une interview à ACTUALITE.CD
Selon lui, le phénomène ADF n’est plus une rébellion, mais du terrorisme.
« À partir du moment où on sait que les ADF sont une mosaïque de nationalités qui se cachent dans la forêt de la province du Nord-Kivu il se fait que tous les efforts qui sont fournis par les FARDC pour mettre un terme au phénomène ADF sont compliqués. On combat les ADF aujourd'hui et demain ils reviennent avec plus de force. Nous avons toujours sollicité l'intervention de la communauté internationale. De la même manière que ces pays occidentaux aident les pays touchés par le terrorisme, de la même manière nous demandons une aide internationale pour mettre fin à ces actes de terrorisme », a-t-il ajouté.
Selon les renseignements fournis par les sources militaires, les combattants ADF sont installés près de la ville quittant le triangle de la mort (les localités de Eringeti, Kamango et Mbau) en territoire de Beni. La menace s'est beaucoup plus accentuée ces derniers jours dans les entités de l'Est de la ville de Beni en commune de Ruwenzori où trois quart d'habitants ont abandonné leurs maisons depuis le 22 septembre suite aux incursions répétitives. Les écoles ont fermé leurs portes, les enseignants et élèves sont en grève et réclament le retour de la paix dans cette partie de la province du Nord-Kivu.
« Le phénomène ADF persiste parce que la ville de Beni est entourée d'une forêt dense. Cette forêt permet à l'ennemi d'avoir un bel endroit pour se protéger contre les attaques des FARDC », a expliqué le maire de Beni à ACTUALITE.CD.
Selon le Baromètre sécuritaire du Kivu, un projet conjoint mené par Human Rights Watch (HRW) et le Groupe d’étude sur le Congo, au moins 235 personnes ont été tuées au cours de plus de 100 attaques menées à Beni entre janvier et septembre, rapporte dans un communiqué HRW. Plus de 165 civils ont été kidnappés ou enlevés pour obtenir une rançon, et des dizaines d’autres ont été blessés ou ont disparu cette année, ajoute la même source qui rappelle que 1 000 civils dans cette région au cours d’une série de massacres qui a commencé il y a quatre ans.
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