Rencontre de toute couche social avec les autorités compétente àla merie de Beni-Ville au menu, la situation sécuritaire

Une importante rencontre a réuni autour d’une même table, lundi 15 octobre 2018, les membres du comité urbain de sécurité de BENI, la Monusco, les enseignants, membres du syndicat des enseignants du Congo (SYECO) et les enseignants, membres du syndicat national des enseignants des écoles conventionnées catholiques (SYNECAT) dans la ville de BENI (Nord-Kivu).

La réunion extraordinaire a été organisée à l’hôtel de ville avec au menu, la situation sécuritaire préoccupante qui prévaut à BENI, caractérisée par des massacres répétitifs, viols, kidnappings, pillages, incendies et déplacements massifs.

Au cours de cette rencontre, l’autorité urbaine de BENI, Bwana Kawa Masumbuko Nyonyi et le chef de la Monusco Beni-Lubero ont promis de rétablir la paix et la sécurité dans la commune Ruwenzori, entité en proie à l’insécurité provoquée par les présumés rebelles ougandais de l’ADF. Le maire de BENI a également annoncé, dans quelques jours, l’arrivée d’une délégation des sénateurs qui vient s’enquérir de la situation sécuritaire dans la région de BENI. Il ajoute, en outre, que les personnes qui collaboreraient avec les ennemis seront désormais sanctionnées.

Quant à la rencontre, elle a été marquée par le refus obstiné des partenaires éducatifs à répondre positivement aux sollicitations du maire pour la reprise des cours.

Ces derniers ont plutôt formulé plusieurs propositions au comité urbain de sécurité notamment le campement des militaires dans la partie Est de BENI et l’installation de certaines autorités dans la commune Ruwenzori, épicentre de l’insécurité à BENI.

Qu’est-ce-que cette dernière proposition va changer sur le plan sécuritaire ? Une question qui vaut la peine d’être posée.

Alors que, plus de 450 civils tués à Beni, la Société civile charge le Gouvernement et la Monusco.

Après 4 ans des massacres des civils en ville de Beni au Nord-Kivu, la Coordination urbaine de la société civile avance un bilan sombre de plus 450 personnes massacrées sans toutefois compter les portées disparues, et attribue cette situation au gouvernement congolais ainsi que la Monusco.

Le président de cette structure l’a révélé le lundi 15 octobre 2018 lors d’un point de presse à l’occasion de la commémoration de ce triste anniversaire en ville de Beni.

«C’est à partir du 15 octobre 2014 que nous avons connu un massacre de grande échelle à Ngadi[Ndlr : un quartier de Beni ville] où nous avions perdu 33 personnes, toutes découpées à la machette et cette situation a plongé la population de Beni dans une grande triste», s’est rappelé Kizito Bin Hangi.

«Il n’ y a pas une amélioration par rapport à la situation sécuritaire, dans les quatre ans, la société civile a identité plus de 450 personnes massacrées sans compter les disparues, les blessées de guerre,les veuves, les orphelins», a-t-il déclaré, tout en ajoutant que la plupart des habitants des quartiers touchés par cette insécurité ont déjà abandonné leurs maisons, voire leurs champs, de peur de subir le même sort.

Bilan mitigé des opérations militaires dans la Région

Évaluant la situation sécuritaire de la Région, la coordination urbaine de la ville de Beni met en cause les opérations militaires lancées contre les rebelles des forces démocratiques alliées -ADF-, présumés auteurs des tueries d’après l’armée congolaise.

«Nous pensons que les forces des nations unies à travers la brigade (FBI de la Monusco), mais également les forces armées de la RD-Congo n’ont rien fait par rapport à leur mission : la protection des civils et de leurs biens et de l’intégrité nationale. C’est déplorable pendant 4 ans, que tout Etat ne parvient pas à neutraliser un groupe armé qui n’est pas une rébellion», s’est alarmé Kizito Bin Hangi.

Ainsi, les forces vives plaident pour le lancement des opérations militaires des grandes envergures contre tous les groupes armés qui écument cette région, afin de faciliter le développement dans cette partie Est de la RD-Congo.

«La Société civile continue à appeler la population à collaborer avec l’armée maintenant, il revient aux forces loyalistes de relancer les opérations militaires contre les assaillants pour qu’ils soient boutés définitivement. Nous voulons aussi parler du développement en classant les tueries dans l’histoire », souhaite-t-il. «C’est une honte pour un Etat responsable vu que les écoles de la Région ne fonctionnent plus suite à l’insécurité».

Au même moment, la coordination urbaine de la société civile invite les organisations humanitaires nationales que internationales à tourner leurs regards vers cette population longtemps meurtrie.«Les besoins sont énormes,une assistance humanitaire s’impose».

Notons que la région de Beni (Ville et territoire) est en proie à des conflits armés depuis plusieurs années. Dans la plupart des cas, ces rebelles font face aux soldats congolais et aux casques bleus de la Monusco. Parmi eux, les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées, cités comme auteurs des tueries et enlevements des civils de la Région, selon la version de l’armée RD-Congolaise.


En outre ! L'attributaire de l'axe routier MABUKU-MABOYA-MABALAKO en chefferie des Bashu territoire de Beni vient de suspendre les activités de réhabilitation de ces axes routier jusqu'à nouvel. L'information a été porté à la connaissance des participants a la parade de ce lundi tenue à Butungera.

Même chose de la part de la coopérative COOPADE/KYONDO une coopérative qui investi dans l'achat de café dans cette partie de la chefferie.

Ces deux organisations invoque le v12 de l'insécurité dans les parties où elles exercent leurs activistes. Pour l'attributaire, ses agents commis sur différentes barrières de paysage route sont menace jour et nuit par des assaillants alors que la COOPADE parle de cas de meurtres de ses agents et pillage de ses biens. Une situation qui freine le bon déroulement de leurs activites. Elles sollicitent le rétablissement de la paix.

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