En Rdc la commune rurale d'oicha est endeuillé de nouveau après l'incursion nocturne des ADF dans sa partie nord-ouest

5 civiles tués, maisons d'habitation incendiées, et des boutiques pillées, c'est le bilan provisoire de l’incurson des ADF à Oicha-chef-lieu du térritoire Beni endeuillé par hors la loi le jeudi 16 novembre 2018 courant.

Mais face à cette situation certains habitants d'#oicha été en #débandade  suite aux #coups des #balles #entendu à #Mambanike c'est au #nord #ouest d'#oicha où la plus part des civiles ont #abandonnés #leurs #maisons d'#habitation pour se #sauver vers 19 #heure #locale dans cette #partie de la #province du #Nord#Kivu, à l'est de la #République #Démocratique du #Congo.

Les rebelles ADF ont fait incursion la nuit de jeudi à ce vendredi à Oicha chef lieu du territoire de Beni.

L’ennemi est arrivé vers 18h, heures locales.

La nouvelle est confirmée par les sources militaires et corroborée par la société civile coordination territoriale de Beni, par la voix de son rapporteur Janvier Kasairyo,qui indique cette situation a provoqué le déplacement massif de la population de Mambanike vers le centre sous une pluie battante.

La même source ajoute que quelques civils ont même passé la nuit à la belle étoile ne sachant à quel saint se vouer.

Cette attaque intervient quelques jours après celle enregistrée à Mayi-Moya, localité située dans le groupement Bambuba-Kisiki, secteur Beni-Mbau. Lors de cette incursion, 5 civils étaient massacrés, dont un serviteur de Dieu.

La société civile locale rapporte également que trois autres personnes ont été grièvement blessées et au moins 17 maisons incendiées.

La société civile locale rapporte également que trois autres personnes ont été grièvement blessées et au moins 15 maisons incendiées.

Une fois de plus, l’incursion est attribuée aux combattants ADF.

"L'alerte a été donnée à partir de 17 heures. On avait déjà prévenu toutes les autorités. 45 minutes après cette alerte, il y a eu des coups de feu.

Dans cette zone, il n’y a pas un déploiement de l’armée.

Et comme il pleuvait, nos militaires sont arrivés en retard. Aujourd'hui matin,  nous découvrons les corps de deux  femmes et de trois  hommes. Il y a aussi trois blessés, des maisons incendiées et des biens emportés », a dit à Kasereka Janvier secrétaire de la société civile d'Oicha.

La précédente incursion avait eu lieu le 24 octobre. Les présumés combattants ADF étaient arrivés jusqu’au centre de la cité d'Oicha tuant trois civils.

 Il a commi des dégâts humains et matériels importants à MOBA 2 près de l’institut Masosi, selon Janvier Kasayiro rapporteur de la société civile d’Oicha interrogé ce vendredi 16 novembre 2018 dans la matinée.

Cette situation a provoqué le déplacement massif de la population de Mambanique vers le centre sous une forte pluie. Ce vendredi matin, les activités sont paralysées sur place à Oicha.

Au chapitre des réactions : Certains habitants de Mambanike-Moba interrogé à ce sujet pensent que,
l'hypothèse concernant l'insécurité du Nord Kivu, serait téléguidée de quelque part. Les FRDC ne peuvent rien.  Ils se demandent si les mai mai sont complices ou incapables pour faire face à ce fléau.

Actuellement, on parle des plusieurs milices mai mai. À quoi leur présence profite aux communautés du Nord Kivu. La population doit se pendre en charge. Il n'y a aucun Saint à qui se vouer. Sinon, nous continuerons à enregistrer uniquement de bilan des meurtres, kidnapping d'hommes, pillages et autres.

Dans la soiré du même vendredi 16 novembre,  un groupe des habitants se sont rendu Justice populaire à Oicha :

Après incursion des Adf la soirée de jeudi à Oicha Mambanike, le lendemain, hier vendredi, un militaire des FARDC qui s'est rendu sur le lieu la journée a été sérieusement tabassé par la population de la place. Une manière de reproché l'armée de ne pas empêché le massacre selon les habitants, Il est entre la vie et la mort.

Dans la soirée du même vendredi, un autre militaire accompagné d'un homme en civil a été aussi intimidé au quartier Mbimbi. Ce militaire a fuit et les habitants ont  sérieusement tabassé cet autre homme en civil. La même soirée, au Q. Pakanza, un militaire a été tabassé à mort.

Pendant ce temp, 7 casques bleus de la brigade des forces d’intervention de la Monusco (FIB) ont trouvé la mort à Beni (Nord-Kivu).

Parmi les 7 tués, figurent 6 malawites et un tanzanien.

La nouvelle est confirmée par Florence Marshal, porte-parole de la mission de l’organisation des Nations unies en RDC, qui ajoute que 10 autres soldats de la paix ont été blessés et un autre porté disparu.

À en croire d’autres sources contactées à ce sujet, il y a eu aussi des pertes en vie humaines dans les rangs de l’armée régulière et de l’ennemi.

Pour rappel, les Forces armées de la République Démocratique du Congo appuyées par la brigade des forces d’intervention de la Monusco poursuivent des opérations offensives contre les ADF à Beni.

Après trois jours d’intenses combats, les Forces régulières ont réussi à récupérer l’une des positions stratégiques des ADF,située à Kididiwe.

Selon le capitaine Mak Hazukay, porte-parole des opérations sokola l Grand Nord, il est interdit de fréquenter Mayangose et la rive gauche de Nyaleke, sur la route Beni-Kasindi pour éviter un éventuel danger, car indique-t-il, les opérations conjointes FARDC-Monusco contre les ADF se poursuivent sans avancer un quelconque bilan.

DIRECTION GENERALE DE LUTTE CONTRE LA MALADIE
SITUATION ÉPIDÉMIOLOGIQUE DANS LES PROVINCES DU NORD-KIVU ET DE L'ITURI

Jeudi 15 novembre 2018

La situation épidémiologique de la Maladie à Virus Ebola en date du 14 novembre 2018 :
Depuis le début de l’épidémie, le cumul des cas est de 344, dont 304 confirmés et 40 probables. Au total, il y a eu 202 décès (162 confirmés et 40 probables).
45 cas suspects en cours d’investigation.
3 nouveaux cas confirmés, dont 1 à Beni, 1 à Katwa et 1 Kalunguta.
1 nouveau décès de cas confirmé à Katwa.  
3 nouvelles personnes guéries, dont 2 à Beni et 1 à Butembo.

/ ! \ Nettoyage de la base de données en cours
2 cas probables supplémentaires ont été validés
2 cas confirmés (doublons) ont été nettoyés
16 décès de cas confirmés (doublons, erreurs de listage) ont été nettoyés.

Remarques:

Afin d’éviter que le nombre total de cas varie (à la hausse ou à la baisse) quotidiennement, les cas suspects ont été placés dans une catégorie séparée. Ainsi, les cas suspects dont les tests laboratoires se sont révélés positifs seront ajoutés dans la catégorie des cas confirmés alors que ceux qui sont négatifs (non cas) seront retirés du tableau.
La catégorie des cas probables reprend tous les décès notifiés pour lesquels il n'a pas été possible d'obtenir des échantillons biologiques pour confirmation au laboratoire. Les investigations permettront de déterminer si ces décès sont liés ou non à l’épidémie.
Un décès communautaire est un décès survenu dans la communauté, en dehors d'un centre de santé agréé.
Actualité de la riposte

Prise en charge
Le centre de transit de Beni a été inauguré ce jeudi 15 novembre 2018. Situé en face du bureau du chef de la zone de santé, ce centre de transit de 16 lits permettra d’isoler tous les cas suspects en attente de leurs résultats du laboratoire.

Seuls les cas confirmés seront transférés au CTE de Beni après confirmation de leurs tests de laboratoire. Ce centre de transit a été construit afin d’alléger la charge du CTE de Beni de 60 lits qui était régulièrement rempli en raison de l’afflux important de cas suspects détectés tous les jours.

Vaccination !

Depuis le début de la vaccination le 8 août 2018, 30.563 personnes ont été vaccinées, dont 15.573 à Beni, 4.544 à Mabalako, 2.742 à Katwa, 1.663 à Mandima, 1.565 à Butembo, 1.547 à Kalunguta, 732 à Masereka, 434 à Bunia, 355 à Tchomia, 293 à Vuhovi, 292 à Mutwanga, 240 à Komanda, 210 à Musienene, 178 à Oicha, 161 à Kyondo, et 34 à Alimbongo.

LA RIPOSTE CONTRE EBOLA EN IMAGES
La marche des étudiants de Beni

HISTORIQUE DES ÉPIDÉMIES D'EBOLA EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

Inscrivez-vous à la mailing list du Ministère de la Santé pour suivre l'actualité du Ministère et connaître la situation de la riposte contre l'épidémie d'Ebola en RDC.

"Ensemble, faisons triompher la vie"

Dr. Oly Ilunga Kalenga
Ministre de la Santé






Commentaires