Dans la region de Beni en Rdc, la Maladie à virus Ebola doit être combatu par la Ceni et min de santé

Nord-Kivu: Le front commun CENI- Ministère de la santé contre le virus Ebola en période électorale !

Une commission mixte a été mise en place, commission électorale nationale indépendante (CENI) et le ministère national de la santé a été mis en place en vue de coordonner les activités dans les zones touchées par l’épidémie d’Ebola.

C’était à l’issue d’une séance de travail, le jeudi 22 novembre 2018, entre ces deux institutions au cabinet du ministre de santé, Docteur Oly Ilunga.

D’après le bulletin d’information publié par l’équipe de lutte contre Ebola, ce jeudi, les équipes ont déjà commencé le travail d’harmonisation des cartes pour identifier la localisation précise des bureaux de vote devant être touchées par l’épidémie.

Cela permettra au ministère de la santé de déployer des dispositifs de lavage des mains et de contrôle de température à l’entrée de tous les bureaux de vote.

“Nous travaillons ensemble pour nous assurer que chaque citoyen puisse exercer son droit de vote et ce, dans toutes les circonscriptions du Nord-Kivu, y compris celles où sévit actuellement la maladie”, a affirmé le ministre de la santé.

Il faut aussi noter que les représentants des étudiants de plusieurs universités et institutions supérieures de Beni ont commencé leur série de séance de sensibilisation des groupes de jeunes hostiles à la riposte contre Ebola.

S’agissant de l’évolution de la situation épidémiologique, le cumul des cas est de 393,dont 346 confirmés et 47 probables. Au total, 222 décès (175 confirmés et 47 probables) et 117 personnes guéries, 73 cas suspects en cours d’investigation, 7 nouveaux cas confirmés, dont 4 à Beni, 2 à Katwa et 1 à Kalunguta, 3 nouveaux décès de cas confirmés, dont 2 à Butembo et 1 à Beni et 4 nouvelles personnes guéries, dont 2 à Beni et 2 à Butembo.

Depuis le début de la vaccination, 33.498 personnes ont été vaccinées, dont 16.527 à Beni, 4.544 à Mabalako, 3.924 à Katwa, 1.990 à Butembo, 1.751 à Kalunguta, 1.663 à Mandima, 732 à Masereka, 434 à Bunia, 359 à Vuhovi,355 à Tchomia, 292 à Mutwanga, 241 à Kyondo,240 à Komanda, 234 à Musienene, 178 à Oicha et 34 à Alimbongo.

Le coordonnateur national de la Conférence internationale pour la région des grands lacs (CIRGL), Kakese Vinalu a, dans un entretien vendredi 23 novembe 2018 avec la pesse, déclaré que la fin des tueries dans  l’Est de la RDC passe notamment par la mise à nu des complicités internes et externes.

Pour Kakese Vinalu qui revient de Bukavu dans le Sud-Kivu où il a participé du 15 au 17 novembre 2018  au Forum sur la Paix, la Cohésion sociale et la Prévention des conflits électoraux, organisé par le «Cadre Provincial de Plaidoyer» (CPP/SK), ces complicités sont  liées  à l’espace vital et à l’exploitation illégale des ressources naturelles.

« Ces complicités entretiennent des groupes armés dans notre pays et exploitent les minerais pour les vendre en fraude. C’est de là que proviennent les réseaux maffieux de l’exploitation, de commercialisation des minerais du Congo et de blanchiment d’argent par l’exploitation illégale des ressources naturelles, particulièrement de l’or ».

A une question sur l’insécurité au Sud-Kivu, le coordonnateur national de la CIGRL a indiqué qu’elle « est  liée aux questions de succession coutumière, notamment dans la localité de Nindja entre deux frères ennemis et qui a conduit à un déplacement massif de la population.

Il y a aussi l’insécurité sous-jacente aux groupes armés liés à l’exploitation illégale des ressources naturelles. Et enfin, il a cité des violences suscitées par le comportement des hommes politiques qui tiennent de discours de violence et de haine ethnique et tribale.

Parlant des résolutions prises par les assises de Bukavu auxquelles il vient de participer, Kakese Vinalu a indiqué qu’elles « sont très utiles, particulièrement celle demandant au Procureur Général de la République de rappeler, à travers une correspondance officielle (circulaire, communiqué…), les dispositions constitutionnelles, légales et réglementaires et les peines encourues en cas de violences, d’injures, d’incitation à la haine ethnique et tribale lors des prochaines élections… ».

Au sujet de sa participation au Forum sur «la Paix, la Cohésion sociale et la Prévention des conflits électoraux», il a déclaré avoir été invité par une structure de la société civile dénommée « Cadre provincial de plaidoyer » en vue d’apporter « sa petite contribution au règlement des conflits multiformes qui sévissent dans l’Est de la RDC en général et dans le Sud-Kivu en particulier. « Il était question pour nous d’expliquer l’apport de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) dans la résolution des conflits… ».

La CIRGL, a-t-il rappelé, est constituée de 12 Etats membres à savoir l’Angola, le Burundi, la Centrafrique, le Congo-Brazza, le Kenya, l’Ouganda, la RDC, le Rwanda, le Soudan, le Sud-Soudan, la Tanzanie et la  Zambie.

En politique ! “Moïse Katumbi a toujours dit que Félix Tshisekedi était son candidat. Serait-il capable de mobiliser les autres pour nous rejoindre ?” interroge Kamerhe.

L’opposant Vital Kamerhe, qui s’est désisté aujourd’hui en faveur de Félix Tshisekedi pour la Présidentielle du 23 décembre, appelle Moïse Katumbi à soutenir le président de l’UDPS.

“Il n’est jamais trop tard pour bien faire“, lance Vital Kamerhe dans une interview à Jeune Afrique. Le leader de l’UNC a en effet signé un accord de coalition avec Félix Tshisekedi désignant le président de l’UDPS comme candidat commun d’un ticket UDPS-UNC à la prochaine Présidentielle.
PLAY VIDEO

Cependant, Vital Kamerhe appelle Moïse Katumbi à soutenir la candidature de Félix Tshisekedi. “Moïse Katumbi a toujours dit que Félix Tshisekedi était son candidat. Nous présentons aujourd’hui le ticket qu’il souhaitait. Serait-il capable de mobiliser les autres pour nous rejoindre ? Voilà la question”, dit-il.

“Car dès le départ, si l’opposition, réunie à Genève, avait annoncé le ticket Félix Tshisekedi – Vital Kamerhe, tout le monde aurait dit : « C’est fini pour Kabila, son candidat n’a aucune chance de passer ». Parce que c’est le peuple lui-même qui aurait alors pris en charge les bureaux de vote et surveillé tout le processus pour que son vote ne soit pas volé”, a-t-il ajouté dans cette interview à Jeune Afrique.


Commentaires