Déclaration dela société civile du Nord-Kivu face à la situation sécuritaire dela province à l'est de la Rép Dém du Congo

DECLARATON N° 009/SCFV/CN/2018

« La Société Civile Forces Vives appelle toutes
les tendances politiques à la tolérance mutuelle
et au respect des droits de l’autre »

« Ne jamais faire à l’autre ce que vous ne voulez
pas qu’on fasse pour vous »
« Vos droits s’arrêtent là où commencent les
droits de l’autre ».

« Personne n’est supérieur, personne n’est
inférieur, personne n’est égale à l’autre »
Depuis quelques jours déjà, le Président de la
Commission Electorale Nationale Indépendante,
CENI, vient de lancer, selon l’esprit et la lettre de
son Calendrier, la Campagne pour les élections
présidentielles et législatives en RDC.

Nul n’est besoin de rappeler ici que les élections
constituent un mode de désignation
démocratique des dirigeants.

La campagne elle-
même, est une occasion, pour les candidats de
présenter les raisons, pour eux, qui obligeraient
les électeurs à faire confiance à eux et à voter
pour tel et non pour tel autre.

En effet, il n’est pas indiqué, que la campagne
soit transformée en de bagarres, des tueries, des
injures, des arrestations, des tortures, des
déportations, des kidnappinget enlèvements, des
coups et blessures, des caricatures,… Mais plutôt
une occasion de confronter les idées
constructives, de présenter les projets de
société…

C’est pourquoi, la Société Civile Forces Vives
demande à toutes les congolaises et congolais
de ne pas céder à la manipulation tribalo-ethniqu
e des politiciens véreux, pêcheurs en eau trouble,
qui ont la culture de l’intolérance et de la
violence.

Elle rappelle aux citoyennes et
citoyens, de ne pas vendre leur conscience pour
les pagnes, les T-shirts, la bière, les billets de
banque, …mais de voter utile, car l’avenir de
notre Nation en dépend.

Elle demande, par ailleurs, aux observateurs
électoraux de bien jouer leur rôle, dans le cadre
du monitoring des cas sous examen et d’en faire
état, le cas échéant, pour sanctionner
négativement les candidats qui se rendront
coupables des actes ci-haut décriés.

Faire une
observation sur le respect du code de conduite
par les candidats et leurs sympathisants lors de
la campagne en répondant aux questions : « QUI,
QUAND, OU, COMMENT… »

Aux témoins des partis politiques de rester
vigilant dans les bureaux de vote, dans le strict
respect de la loi en la matière.

Les candidats et/
ou les regroupements politiques doivent, dès
maintenant, procéder à l’identification, la
formation et le déploiement des témoins sur
toute l’étendue du territoire national.

Agir autrement expose les résultats des scrutins du
23 Décembre 2018 à des contestations sans
preuves, et donc inutiles. L est temps d’éviter
ces genres de désagrément, car « mieux vaut
prévenir que guérir », dit-on.

La Société Civile Forces Vives dit NON aux
Apôtres de la division, NON aux Partisans de la
haine tribale et NON ! NON ! NON ! auxprophètes
de malheur de notre cher pays. La RDC est
battue sur l’unité et fondée sur les racines de
l’intégrité nationale.

Pour ce motif, la Société Civile Forces Vives,
demande à tous les candidats et à leurs bases
respectives de privilégier la paix, l’unité et la
concorde durant la campagne et après les
scrutins, pour que vive à jamais la République
Démocratique du Congo.

Ainsi fait à Kinshasa, le 27 Novembre 2018
Pour la Société Civile Forces Vives
Thomas d’Aquin MUITI LUANDA Mustafa
Vice-président et Porte-parole.

À Kasindi au quartier Lumumba Très tôt le matin l'armée et la police ont effectué un couvre feu et à encercler tout un quartier ni entrée ni sortie, il y a à signaler qu'hier soir 4jeep  plein des militaires sont arrivés en provenance de Beni.

C'est normal que l'armée effectue un couvre feu de sécurité mais la chose étonnante il y a eu des cibles tout le monde à possession de la photo d'un autre candidat président à part Shadari dans sa maison vient d'être arrêter et il y a eu un cheking de smartphone.

Dans son rapport daté de ce jeudi 29 novembre 2018, la cellule de communication du ministère national de la santé a fait savoir que les équipes de riposte sont souvent face à des situations difficiles sur terrain à Beni, épicentre de l’épidémie d’Ebola.

Ce rapport affirme que des nombreux incidents, dont des agressions physiques et verbales sont souvent provoqués par des groupes de jeunes hostiles aux activités de l’équipe de riposte.

Afin d’y remédier, plusieurs leaders de ces groupes de jeunes avaient été formés et engagés par les équipes de prise en charge psychosociale pour accompagner les activités de vaccination et d’enterrements dignes et sécurisés à Katwa.

Mais malgré toutes ces précautions , apparemment la situation ne change vraiment pas. Ces comportements d’un autre âge, couplés à l’insécurité et surtout à l’indiscipline peuvent parfois expliquer les difficultés de l’équipe de riposte à éradiquer ce dernier cycle d’Ebola.

“Parmi les cas à relever figure celui de ces jeunes, qui étaient entrés par effraction dans une morgue la semaine dernière pour y voler le corps d’une personne décédée d’Ebola et le ramener dans la famille”, poursuit cette note d’information.

Ce même rapport ajoute que le représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations-Unies unies en RDC, David Gresley, est arrivé, ce jeudi à Beni où il s’est entretenu avec le Docteur Bathe Ndjoloko Tambwe, coordonnateur de la riposte contre Ebola.

Au menu de leur échange, l’évolution de l’épidémie et du travail réalisé par les équipes, en collaboration la Monusco, qui fournit un appui logistique et sécuritaire important à la riposte.

Depuis le début de l’épidémie, le cumul des cas est de 426, dont 379 confirmés et 47 probables.

Au total, 245 décès (198 confirmés et 47 probables ) et 126 personnes guéries, 87 cas suspects en cours d’investigation, 4 nouveaux cas confirmés, dont 3 à Katwa et 1 à Vuhovi, 3 nouveaux décès, dont 1 à Katwa, 1 à Butembo et 1 à Beni, une nouvelle personne guérie et 37.559 personnes ont été vaccinées.

*DIRECTION GENERALE DE LUTTE CONTRE LA MALADIE*
SITUATION ÉPIDÉMIOLOGIQUE DANS LES PROVINCES DU NORD-KIVU ET DE L’ITURI !

Jeudi 29 novembre 2018

*Situation épidémiologique*
Depuis le début de l’épidémie, le cumul des cas est de 426, dont 379 confirmés et 47 probables. Au total, il y a eu 245 décès (198 confirmés et 47 probables) et 126 personnes guéries.
87 cas suspects en cours d’investigation.
4 nouveaux cas confirmés, 3 à Katwa et 1 à Vuhovi.
3 nouveaux décès, dont 1 à Katwa, 1 à Butembo et 1 à Beni.
1 nouvelle personne guérie sortie du CTE de Butembo.

*/!\ Les données présentées dans ce tableau sont susceptibles à des changements ultérieurs après investigations approfondies et après redistribution des cas et décès dans leurs zones de santé respectives.*

*Actualités*

_Engagement communautaire_
Les équipes sur le terrain font souvent face à des situations difficiles. Les nombreux incidents, dont les agressions physiques et verbales, sont souvent causés par des groupes de jeunes hostiles aux activités de la riposte. Afin d’y remédier, plusieurs leaders de ces groupes de jeunes ont été formés et engagés par les équipes de prise en charge psycho-sociale pour accompagner les activités de vaccination et d’enterrements dignes et sécurisés à Katwa.

Parmi ces jeunes, figurent notamment ceux qui étaient entrés par effraction dans une morgue la semaine dernière pour y voler le corps d’une personne décédée d’Ebola et le ramener à la famille.

_Collaboration internationale_
Ce jeudi 29 novembre 2018, le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations unies en RDC, David Gresley, était à Beni où il s’est entretenu avec la coordination de la riposte. Avec le Coordonnateur national de la riposte, Dr Bathé Ndjoloko Tambwe, ils ont parlé des dernières évolutions de l’épidémie et du travail réalisé par les équipes en collaboration avec la MONUSCO qui fournit un appui logistique et sécuritaire important à la riposte.

_Vaccination_
Depuis le début de la vaccination le 8 août 2018, *37.559 personnes ont été vaccinées*, dont 17.733 à Beni, 5.270 à Katwa, 4.544 à Mabalako, 2.980 à Butembo, 1.788 à Kalunguta, 1.663 à Mandima, 732 à Masereka, 521 à Oicha, 434 à Bunia, 431 à Mutwanga, 359 à Vuhovi, 355 à Tchomia, 241 à Kyondo, 240 à Komanda, 234 à Musienene, et 34 à Alimbongo.

https://mailchi.mp/sante.gouv.cd/ebola_kivu_29nov













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