Des civiles sont tués de nouveau par les ADF à oïcha et Mbau dans l'est de la Rép Dém du Congo

Au moins 10 morts dans une embuscade des ADF à Mangboko-Makumbo à Mbau samedi
4 novembre 2018 !

À oicha plusieurs personnes ont été enlevés à mambanike en localité de bakila tenambo des kiosques pillés, et un mort jusque là au cours d'une nouvelle des rebelles ougandais du groupe ADF vers 18 heure locale à Oïcha,  dans partie nord-ouest d'agglomération delà province du Nord-Kivu. Informé de la situation les habitants ont fui vers le sud-ouest d’Oicha craignant d'être victimes des massacres en cours dans la région de Beni-Ville et térritoire.

À Mangboko 4 civils et des blessés et un fuso incendié, le véhicule quitte oicha pour butembo. Par les blessé mon grand ami kimongoli pour ceux qui fréquente le marché de oicha vendeur des oignons il a réussi une balle au vendre il aux soins intensifs.

10 personnes sont décédées dans une embuscade des ADF sur la route nationale numéro 4 Beni-Oicha à la hauteur de Mangboko-Makumbo près de Mbau, chef-lieu du secteur du même nom, selon Djamali Moussa, président de la société civile locale.

C’était aux heures vespérales de samedi 03 novembre, que ces rebelles ont fait leur apparition sur place.

Ils ont tiré plusieurs balles sur un véhicule avec des passagers à son bord et l’ont incendié.

10 civils ont été tués dont un calciné, le véhicule et les marchandises rendus en cendre. Des blessés ont également été enregistrés.

Les corps ont été conduit à l’hôpital général d’Oicha en attendant leur inhumation.

Le véhicule quittait Oïcha chef lieu du térritoire de Beni.

Les présumés rebelles ougandais de l’ADF ont fait une nouvelle incursion, ce samedi 03 novembre 2018, autour de 17 heures à Makumbo, une bourgade située sur la route nationale numéro 4 (RN4), plus précisément dans localité de Sikwaila, groupement de Batangi-Mbau, secteur de Beni-Mbau, dans le territoire de Beni.

Au cours de cette incursion, les assaillants ont tendu une embuscade à un véhicule de marque Fuso qui quittait Oicha en partance pour Beni.

Ce camion qui avait à son bord des marchandises et des passagers a été incendié sur le champ faisant 3 morts, brûlés par ces hors-la-loi.

Peu avant de s’attaquer au camion, ces assaillants avaient déjà tué 4 civils dont les corps sans vie ont été ramenés à la morgue de l’hôpital d’Oicha.Ce qui porte le bilan provisoire à 7 morts et plusieurs blessés sans compter les pertes en marchandises et le véhicule calciné.


Beni: une double attaque attribuée aux présumés rebelles ADF, à Oicha et au village de Mangboko (CF)

BENI / BUTEMBO - Le territoire de Beni (Nord-Kivu) a été confronté à une double nouvelle attaque de présumés rebelles ADF. Le drame s'est produit le soir du samedi 3 novembre 2018, quand ces rebelles ont fait incursion respectivement dans la cité d'Oicha et dans le village de Mangboko sur la route Beni-Oicha.

Le bilan de cette ennième attaque fait état de quatre civils tués, six blessés graves et un véhicule FUSO incendié. Ce véhicule appartenait à l'association ACOPAV Beni. Avant cette incursion du weekend, la localité de Mbau-Mangboko venait d'enregistrer une embuscade tendue aux voyageurs le vendredi 2 novembre 2018. Un véhicule a été incendié ce jour là par des assaillants que des sources militaires identifient toujours comme des présumés ADF.

Dans la cité d'Oicha, le chef-lieu du territoire de Beni, les assaillants ont pillé les maisons de commerce de la population et ont pris un ôtage pendant beaucoup d'heures. Ils lui ont remis une note avant de partir. Dans cette note, ils demandent aux civils de se désolidariser des forces armées de la RDC, s'ils veulent vivre en paix. Les habitants d'Oicha, victimes de ces incursions répétitives des ADF et qui ne savent plus à quel saint se vouer, vident la cité en se dirigeant vers la province de l'Ituri et vers la ville de Butembo.

Hier samedi, aux environs de quatre heures, les deux cachots de l'auditorat de Beni ont été attaqués par des miliciens Mai-Mai du groupe de l'Union des patriotes pour la libération du Congo, UPLC. Selon une source militaire, au moins 38 détenus se sont échappés. La destination de ces fugitifs demeure inconnue, ajoute notre source. Le porte-parole des opérations Sokola1, le capitaine Mak Hazukayi, parle d'une concrétisation de l'appel de certains politiques de la région qui auraient encouragé les Mai-Mai à s'impliquer dans la situation sécuritaire de Beni.

L'opération Sokola1 vise la traque des ADF et des autres groupes armés qui écument le grand Nord-Kivu. Cet officier charge de la communication au sein des opérations ajoute qu'au moins cinq des évadés ont regagné leur cellule après avoir constaté que les assaillants n'avaient qu'une seule mission: libérer leur collaborateurs. Parmi les évadés se trouvent le chef Mai-Mai UPLC et leur porte-parole, le recruteur des miliciens ADF qui a été maîtrisé KASINDI ainsi que des grands criminels de Beni-Butembo, s'inquiète l'auditorat militaire supérieur. Le même constat est fait par la société civile de Beni. Celle-ci craint pour une résurgence de l'insécurité dans la région avec la libération des criminels qui étaient confinés dans ce cachot de l'auditorat militaire.

Depuis un bon temps, la region de Beni fait face aux massacres de civils perpétrés par des présumés ADF. Ceux-ci pillent tout à leur passage et enlèvent des civils dans cette partie de la province du Nord-Kivu.

Fatigués de cette boucherie humaine, les enseignants de Beni ont déjà suspendu les cours, voici maintenant près de trois semaines. Ils ont été rejoints par ceux de Butembo, une ville située à une cinquantaine de kilomètres au sud de Beni.

Et ce lundi, ce sont ceux du territoire de Lubero qui annoncent déclencher aussi la suspension des cours. Tous conditionnent la reprise des activités scolaires par la restauration de la paix et de la sécurité en Beni ville et territoire.

À titre de rappel, cette attaque intervient une semaine seulement après une autre incursion de ces présumés ADF toujours dans ce même secteur, dans la soirée du dimanche 28 octobre 2018.
Le bilan avait fait état de 6 morts, dont 4 personnes tuées par armes blanches ou à feu et 2 autres calcinées, 2 personnes avaient été portées disparues et plusieurs maisons d’habitation pillées et incendiées sans oublier le pillage du cheptel.

EN Beni-Ville !

Dans la matinée du samedi 03 novembre 2018, vers 3 heures du matin, un groupe d’assaillants qui seraient identifiés à des miliciens maï-maï a attaqué les cachots de l'auditorat militaire en Ville de Beni. Pendant cette attaque, les militaires commis à la garde ont décidé de prendre fuite pour sauver leur vie et les assaillants ont opéré en toute quiétude pendant plus au-moins une heure d'après nos sources sur place en ville de Beni.

Ces miliciens ont cassé les portes de deux cachots de l'auditorat militaire pour provoquer l'évasion des prisonniers et détenus qui étaient dans ces celles carcérales. Pendant cette opération, 36 détenus dont les condamnés et ceux dont leurs dossiers étaient encore en instruction au le parquet militaire ont pris fuite.

Parmi les évadés figurent des présumés combattants ADF et des miliciens Mai-Mai. Nous avons appris plus tard que certains parmi ces évadés ce sont rendus d'eux-mêmes la journée de ce samedi.


Les autorités militaires attribuent l'attaque aux miliciens Mai-Mai de l'Union du peuple pour la libération du Congo (UPLC).

D'après les informations entrecoupées, nous appris que ces maï-maï sont allés libérer leurs chefs qui étaient en détention dans ces cachots. La preuve est que, tous les chefs maï-maï sont partis dont Kyandenga,  président de UPLC, son chef d'état-major chargé des opérations Liso et leur S3 Kingotolo qui opéraient de Eringeti jusqu'à Kanyabayonga. Parmi les évadés il y a aussi un certain Moïse qui était arrêté à Kasindi.

L'évasion de ces seigneurs de guerre est une menace contre la sécurité de la zone de Beni et Lubero. Nous craignons que ces grands miliciens puissent aller réorganiser leurs troupes et troubler  encore d'avantage la quiétude de la population longtemps meurtrie.

Face a cette situation, la société civile de Beni (Nord-Kivu) exprime sa crainte après l'évasion ce samedi 3 novembre de 36 détenus suite à l'attaque par des hommes armés contre deux cachots de l'auditorat militaire. Parmi les évadés figurent des présumés combattants ADF et des miliciens Mai-Mai.

La société civile parle de "légèreté" des autorités dans la sécurisation des milieux de détention.

"Nous craignons que ces criminels continuent à commettre des exactions, des criminalités dans les endroits où ils ont pris fuite. Cela prouve que la ville de Beni est sous une insécurité parce que ce n'est pas normal que les assaillants puissent arriver à l'auditorat, opérer à toute quiétude et puis rentrer malheureusement après avoir récupérer de force les bandits", a dit à ACTUALITE.CD Kizito Bin Hangi, président de la société civile en ville de Beni.

Les autorités militaires attribuent l'attaque aux miliciens Mai-Mai de l'Union du peuple pour la libération du Congo (UPLC).

"Il s'agit de deux cachots de l'auditorat militaire qui ont été attaqués par les Mai-Mai. Tous les chefs Mai-Mai sont partis dont Kyandenga,  président de UPLC, son chef d'état-major chargé des opérations Liso et leur S3 Kingotolo qui opéraient de Eringeti jusqu'à Kanyabayonga, même le notable Kizerbo. Parmi les évadés il y a aussi un certain Moïse qu'on avait arrêté à Kasindi,où  il recevait les recrutés pour les acheminer en brousse", a déclaré le colonel Kumbu Ngoma, magistrat près la cour militaire opérationnelle.

L'attaque a duré une heure, selon la même source. Aucun assaillant n'a été tué ni capturé.


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