Le calme révient à oicha après l'attaque meurtrière qui a fait huit morts parmi des civiles dans la nuit du lundi au mardi 27 novembre 2018 c'est vers l'est de la Rép Dém du Congo

Au moins huit civils ont été tués lundi 26 Novembre au cours d'une incursion des présumés rebelles ougandais des forces démocratiques alliées (ADF) à pamale Masosi, un quartier situé dans l'est d'Oicha, chef - lieu du territoire de Beni au Nord - Kivu, selon la société civile locale.

"Au total nous venons de comptabiliser huit personnes tuées parmi lesquelles une femme et sept hommes", a déclaré à ACTUALITE.CD Janvier Kasairo, secrétaire de la société civile du territoire de Beni.

Au dernière nouvelle on parle de sept morts au conté d'un ADF1 haut cadre de ce mouvement et son corps a été exposé dévant le bureau de l'AT/beni avec son arme plus un motorola.

5 maison totalement brules et 1 un autre legerement touchees. voila le bilan provisoire dela double incursion ce lundi ,l'une a 17h et l'autre aux environs de 23h.dans le qurtier masosi cellule TSABISIKO en commune rurale d'oicha.

La commune rurale d'Oicha située dans le Territoire de Beni en province du Nird-Kivu a  été la cible d'une attaque armée attribuée aux rebelles Ougandais de l'Adf. Durant cette attaque, au moins huit civils ont été tués dans la nuit du lundi 26 au mardi 27 Novembre 2018, 4 maisons d'habitations complètement brûlées et quelques biens de la population emportés. On signale aussi deux morts du côté des assaillants.

L'incident s'est passé dans le quartier, Masosi précisément à  Cafeza et Pas Mal. Cette attaque qui a plongé toute la cité dans une confusion totale a commencé à  19 heures locales et les affrontements se sont poursuivis jusqu'à 4 heures du matin.

La population était en débandade total suite aux détonations des armes lourdes et légères durant les échanges des tirs entre les éléments de l'armée régulière FARDC et les présumés rebelles de l'Adf qui continuent à perturber la quiétude de la population dans cette région.

D'après un chef  de la cellule, monsieur  Mate Kilolo, huit civils ont trouvé la mort parmi eux une femme et sept hommes.

Lors de leur retranchement, les rebelles ont brûlé 4 maisons et dévalisé deux autres. Ils sont même arrivés au centre de santé de Kyavisiko où  ils voulaient aller s'approvisionner peut être des produits pharmaceutiques heureusement ils ont été empêchés par la réaction des éléments de l'armée régulière.

Dans la publication de la CRDH d'hier lundi 26 novembre 2018, nous avions dénoncé l'assassinat  de deux autres civils dans une embuscade attribuée aux mêmes rebelles au point kilométrique 6 (PK6) entre deux positions militaires sur l'axe routier Mbau - Kamango dans le triangle de la mort en secteur de Beni-Mbau.

Les forces armées de la RDC (FARDC)  ont riposté pendant plusieurs heures pour éviter les dégâts ,un combattant ADF a été tué, selon cette même source faisant état d'une riposte  "musclée,une première qu'on a jamais vécu si non les dégâts auraient été énormes".

Lors de leur retranchement , les rebelles ont brûlé plus de 5 maisons et dévalisé deux autres. Ces derniers "sont même arrivés au centre de santé de kyavisiko, heureusement il y a eu riposte des militaires. Voilà pourquoi ils n'ont pas accédé aux médicaments", témoigne Kasairo.

Dans la matinée du lundi 26 novembre, deux autres civils ont été tués dans une embuscade attribuée aux rebelles ADF au point kilométrique six (PK6) entre deux positions militaires sur l'axe routier Mbau - Kamango dans le triangle de la mort, qui comprend les localités d'Eringeti, Kamango et Mbau).

Rebelles musulmans retranchés dans l'est de la RDC depuis 1995, les ADF ensanglantent le territoire de Beni , frontalier avec l'Ouganda , depuis 2014.

Sans revendications ni hiérarchie militaire connue, ces derniers s'attaquent généralement aux civils dans la région. Les victimes se compte par milliers y compris une vingtaine de casques bleus tués entre fin 2017 et Novembre 2018.L'armée et les casques bleus de l'ONU ont lancé depuis quelques semaines une offensive contre ces rebelles.

Cela arrive après une embuscade tendu par ce même groupe des ADF  dans la journé du lundi dans la partie est du sécteur de Beni-Mbau.

Deux civils ont été tués ce lundi 26 novembre 2018, dans une embuscade tendue par des inconnus au PK6, sur la route Mbau-Kamango, en territoire de Beni en province du Nord-Kivu.

Les victimes étaient sur une moto et se dirigeaient au PK28.

Il s'agit des deux jeunes dont Asani un acheteur du café et Moisi, pasteur de Nzambe malamu qui ont été fusillés au point kilomètres 6 sur la route Mbau-Kamango. Ils ont été tués par les inconnus entre deux positions de l'armée loyaliste FARDC, l'une au PK5 et l'autre au niveau de PK8.

Les corps des victimes  ont été acheminés à la morgue de l'hôpital général de référence d'Oïcha au chef-lieu du Territoire de Beni.

La route Mbau-Kamango se trouvant dans la zone dite "triangle de la mort" est fermée par les forces armées aux civils depuis plus d'une année suite aux opérations contre les ADF.

La coordination nationale de la CRDH condamne encore une fois cet assassinat des innocents qui viennent de laisser derrière eux les familles. Elle regrette également de constater qu'à la veille des élections du 23 décembre 2018, la situation sécuritaire de cette région demeure préoccupante.

On ne sait pas comment avec l'insécurité de cette ambleur la population de la partie Nord Est du Territoire de Beni va participer au processus électoral. Les opérations militaires conjointes d'offensives FARDC et  Minusco dénommée "opérations Usalama" semble  se dérouler  avec une lenteur.

Des centaines de personnes ont manifesté ce mardi 27 novembre 2018 dans la ville de Beni (Nord-Kivu) contre la persistance des tueries des civils par des présumés combattants des Forces démocratiques alliées (ADF) depuis 4 ans. Il s'agit d'une première grande manifestation publique qui a réuni plus de 2 000 personnes pour protester contre les tueries dans la région.

Parmi les manifestants figurent les membres des confessions religieuses dont les musulmans, les responsables des médias, les organisations de la société civile ainsi que les taxis-motos.

Ils ont défilé sur le boulevard Nyamwisi pour condamner les violences qui ont fait plus de 2 000 morts, selon le bilan de la société civile.

Dans un mémorandum au maire de Beni, les manifestants invitent l'ONU à mener la guerre contre les ADF conformément à la résolution 2348 (2017) du Conseil de sécurité sur la RDC.

"Nous avons observé un silence de la part de la communauté internationale face aux tueries à Beni. On ne peut pas égorger la population pendant 4 ans alors que cet organe censé protéger la population continue à garder un silence. Nous voulons que le Conseil de sécurité des Nations unies à travers la Monusco puisse mener une guerre contre les ADF avec ou sans les FARDC, car nos militaires sont infiltrés", déclare à ACTUALITE.CD, Mulolo Mambo Kabaya, l'un des manifestants.

Les forces de l'ordre encadrent les manifestants qui se dirigent vers les quartiers Boikene et Bel air, au nord-est de la ville où des attaques des ADF sont souvent signalés.

L'ONU avait autorisé la Monusco à " neutraliser les groupes armés au moyen de la Brigade d’intervention, à l’appui des autorités de la République démocratique du Congo".

L'armée congolaise et les forces onusiennes ont lancé depuis plus d'une semaine une opération conjointe contre les ADF à Beni. L'opération qui est en cours vise d'après les autorités militaires, à "détruire les campements des ADF" à partir desquels ils attaquent les civils.

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