Le calme semble être revenu à Oicha, chef-lieu du territoire de Beni, situé à près de 30 kilomètres de Beni-ville (Nord-Kivu).

Ceci après l’incursion des présumés rebelles ougandais de l’Alliance des Forces Démocratiques(ADF), dans la nuit de mardi à mercredi 27 novembre 2018, au quartier Masosi, plus précisément à Cafeza, à l’est de la commune rurale d’Oicha.

Selon la société civile coordination territoriale de Beni, par la voix de son Secrétaire-Rapporteur, Janvier Kasairyo, le bilan de cette nouvelle attaque fait état de 9 morts.

Huit civils, dont 7 hommes et une femme ont été tués.

Un présumé rebelle de l’ADF a également été neutralisé par les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), lors des affrontements à armes lourdes et légères qui ont opposé l’armée régulière aux combattants ADF.

Deux autres civils venaient d’être tués le même jour aux points kilomètres(PK5 et PK6), sur l’axe routier Mabau-Kamango, dans une embuscade tendue par les présumés ADF.

Les assaillants ont aussi brûlé quatre maisons d’habitation. Ils ont également pillé les biens de la population. Cette situation a plongé la population dans la psychose totale, population qui ne savait plus à quel saint se vouer.

Cette attaque intervient quelques jours après une autre attaque des ADF au quartier Boikene, ville de Beni. Lors de cette incursion, 1 civil avait été tué et un autre blessé, du cheptel pillé par les ADF, actifs depuis plusieurs années dans la région de Beni.

RDC : La lutte contre le Paludisme s’ajoute à celle contre Ebola (Min. santé)
29 novembre 2018 |

Dans son rapport du 28 novembre dernier sur la situation épidémiologique de la maladie à virus Ebola qui sévit dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, le ministère de la santé à indiqué que suite à l’augmentation importante du nombre de cas de paludisme dans la ville de Beni, une campagne de lutte contre cette maladie a été lancée à la mairie de la ville mercredi 28 novembre 2018.

Cette campagne de 4 jours vise à distribuer gratuitement des moustiquaires imprégnées et des médicaments contre la malaria à tous les ménages de la ville.

Les équipes de la riposte affirment que réduire l’incidence du paludisme à Beni aura un effet positif sur la riposte contre Ebola en allégeant notamment la charge de travail des prestataires de soins locaux et les équipes de la riposte, plus particulièrement les agents travaillant au Centre de Traitement d’Ebola (CTE).

« Jusqu’à 50% des personnes qui arrivent au CTE, et qui sont considérées comme étant des cas suspects, souffrent en réalité du paludisme, dont les premiers symptômes sont similaires à ceux de la maladie à virus Ebola », poursuit le rapport.

Dans le souci de décharger le CTE, un centre de transit a été ouvert à Beni pour prendre en charge les cas suspects en attente de leurs résultats du laboratoire.

Soulignons en outre que la sensibilisation a été faite par des comédiens de la ville de Beni expliquant le bon usage de la moustiquaire imprégnée ainsi que des médicaments offerts.

« Il a été rappelé aux habitants de Beni qu’il est important de se rendre au centre de santé dès l’apparition des premiers symptômes et d’accepter de se faire tester au laboratoire pour savoir s’ils sont contaminés par Ebola ou par le paludisme », conclut le rapport.


EN BENI VILLE

Un lot important de chanvre indien et une cargaison de boissons fortement alcoolisées ont été incinérés, ce mercredi 28 novembre 2018, en ville de Beni (Nord-Kivu).

Il s’agit notamment de plus de 6 sacs de chanvre et de chiefs (Gola, Avion, Héro) et plusieurs autres marques qui on été détruits à l’hôtel de ville par les services compétents en la matière.

Ces produits prohibés avaient été saisis il y a peu par les services de renseignements militaires dans la région.

Cette opération a été autorisée par le comité urbain de sécurité de Beni, par l’entremise du maire Bwana Kawa Masumbuko Nyonyi, qui a laissé entendre que cette opération vise à décourager, non seulement les vendeurs de ces produits prohibés, mais aussi les acheteurs. Il ajoute que la prise de ces stupéfiants déprave la jeunesse et fait la part belle aux anti valeurs.

Le commandement du secteur opérationnel Sokola l Grand Nord, par le biais de son porte-parole, le Capitaine Mak Hazukay, a salué cette initiative.
Pour lui, cette opération pourra aider tant soit peu l’armée à maîtriser la situation sécuritaire, car poursuit-il, certains militaires se livrent a la consommation de ces produits prohibés.




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