Le maire de Beni-Ville Bwanakawa-Masumbuko Nyonyi vient de prendre des mésures pour mieux sécuriser la population

L’autorité urbaine du Territoirede Beni Bwanakawa Masumbuko Nyonyi a fait savoir que la sécurité sera rétablie d’urgence.

Il l’a annoncé aux enseignants de Beni qui sont descendus dans la rue vendredi 02 novembre, pour exiger au Gouvernement le retour de la paix, la sécurisation des écoles et la libération des otages.

Une trentaine de prisonniers libérés de la prison militaire par les Maï-Maï (officiel)
3 novembre 2018 | Pas de commentaire

Si ce ne sont pas les rebelles ougandais ADf, ce sont les fils du terroir (Maï-Maï) qui causent l’a désolation.

Plusieurs prisonniers (politiciens, rebelles…) condamnés a des peines lourdes ont été libérés dans la nuit de vendredi à ce samedi à Beni-ville.

Des miliciens assimilés aux Maï-Maï ont attaqué l’auditorat militaire garnison de Beni-Butembo situé dans la Commune de Bungulu au quartier Cité Belge.

Des prisonniers qui s’y trouvaient ont été libérés par ces assaillants qui ont opéré dans une vingtaine de minutes, selon la population qui habite aux alentours de ce quartier.

Interrogé ce matin par 7SUR7.CD, le porteparole militaire des opérations Sokola 1 dans la région a confirmé la nouvelle.
Selon Mack Hazukay, ce sont des miliciens Maï-Maï qui sont venus libérés les leur.

Des dégâts matériels ont été enregistrés notamment à la station carburant Mico où des vitres de la porte ont été cassées. Une partie du bâtiment qui abrite les services de l’État a été aussi endommagée.

Des tirs ont été entendus dans cette partie de la ville où la population pensait à une incursion des rebelles ADF.

Ce matin des éléments de la Monusco et des FARDC étaient nombreux sur place pour le constat.

Les assaillants auraient pris la direction de la Commune de Beu pour les uns. Les autres la Commune de Bungulu où l’attaque s’est passée.

Signalons que l’auditorat militaire garnison de Beni se trouve à plus de 300m de la mairie de Beni.
Il est aussi voisin de l’hôpital général de référence de Beni où se trouve le centre de traitement du virus EBola.

Munis des calicots, tableaux et matériels didactiques en main, ils sont partis du rond-point Enera jusqu’à la mairie de Beni, où ils ont remis un mémorandum à l’autorité urbaine Bwanakawa Masumbuko Nyonyi.

Reconnaissant la persistance de l’insécurité dans cette région depuis aujourd’hui 4 ans, ce dernier a quant à lui, rassuré aux enseignants, la détermination de l’exécutif provincial, à rétablir la sécurité dans ce coin du Nord-Kivu.

 »La sécurité sera restaurée dans quelques jours », a-t-il lâché.

Signalons que les manifestants s’en sont également pris à la base de la mission des Nations Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo  »Monusco ».

Sur leurs calicots, il y était inscrit « la Monusco Beni dégage, la Monusco a échoué, oui à une force Artémis… »

Cette marche intervient 24 heures après une celle du Mouvement citoyen pour le changement  »Lucha », qui revendiquait la même cause.

Rappelons que c’est depuis le 10 octobre dernier, que les activités scolaires ont été suspendues à Beni, suite à l’insécurité causée par les rebelles ADF.

Alors que,  le calme est revenu au village Mangoko, situé près de la localité de Mbau sur la RN4 en territoire de Beni (Nord-Kivu), après un bref accrochage entre l’armée et les présumés combattants ADF qui ont tenté d’attaquer les civils.

La société civile locale rapporte que les forces armées congolaises appuyées par la brigade d’intervention de la MONUSCO ont rapidement étouffé l’attaque.

"Quand ils sont entrés, ils ont commencé à tirer des balles et dévaliser les boutiques. Dieu merci, Il y a eu intervention de l'armée et de la Monusco qui ont mis en déroute les manoeuvres  de l'ennemi", a dit à ACTUALITE.CD, Omar Kalisya, responsable de la société civile à Mbau, qui signale la disparition d’une personne.

L’armée n’a pas communiqué sur cette nouvelle attaque. Quelques habitants de Mangoko qui ont fui ont regagné leurs domiciles dans la journée.



Commentaires