Nouvelle embuscade des ADF le long de la route N°4 a fait deux morts et un véhicule incendié en térritoire de Beni dans l'est de la Rép Dém du Congo

L’embuscade meurtrière eu lieu Kisiki, sur le tronçon Oicha – Eringeti, en territoire de Beni. Au dernière nouvelle, deux motos et une voicure de transport en commun ont essuyé des tirs des présumés ADF.

Ces rebelles commettent des dégâts dans des endroits non-contrôlés par les éléments FARDC.

Signalons que, il y a trois jours, les rebelles ADF ont frappé dans trois endroits différents notamment à Mambabique-Oicha dans la nuit de vendredi à samedi dernier où 4 personnes ont été tuées, 4 autres blessées, 17 maisons incendiées et plusieurs biens emportés.

La deuxième attaque à Beni-Boikene dans la nuit de samedi à dimanche qui ciblait la base de la Monusco et qui a vu trois maisons et un véhicule incendiés et une personne brûlée à moitié.

À ceci s’ajoute l’attaque d’aujourd’hui dimanche avant-midi.

Aux environs de 9heures locale du dimanche 2018, des détonations en armes lourdes et légères se font attendre à Kisiki, dans le groupement Bambuba-Kisiki, Secteur de Beni-Mbau, Territoire de Beni sur la RN4, tronçon Oïcha-Eringeti.

Un groupe d’hommes armés, présumés Adf, attaquent deux voitures

C'est le bilan provisoire de l'attaque  des rébélles ougandais du groupe ADF, le matin du dimanche 18 novembre 2018 à Mukoko localité située à près de 5 kilomètres de Oicha centre en groupement de Bambubha-Kisiki sécteur de Beni-Mbau donc à 35kilomètres au nord de la ville de Beni est de deux femmes tuées, l'une était sur la moto et l'autre dans une Jeep Land Cruser. D'autres occupants de la Jeep ne sont pas encore retrouvés.

2 personnes sont mortes sur place parmi lesquelles deux femmes qui étaient à bord d'une moto, et l'autre dans le véhicule qui reste calciné sur place.

Selon une source locale, des éléments des FARDC sont intervenus dès qu’ils ont entendus des détonations. « Il y a eu échange des tirs entre FARDC et ADF mais il n’a pas eu des pertes du côté des assaillants », poursuit notre source. Le trafic a été suspendu momentanément sur cette route et a repris dans les après-midi après la fuite de ces présumés ADF. Après cet incident, un déplacement massif de la population s’en est suivi craignant les représailles de ces rebelles qui sèment la terreur et désolation dans la région de Beni.

Une piste fréquentée par les ADF, jamais surveillée

Selon des sources locales cette embuscade a eu lieu dans une contrée où se trouve une piste que les Adf ont toujours utilisée lorsqu’ils se déplacent. « On ne sait pas pourquoi jusqu’à présent l’armée régulière FARDC n’a jamais songé à boucher cette piste pourtant elle a déjà été informée que ces Adf passe par là », s’inquiète Maître Jean-Paul Paluku Ngahangondi, coordonnateur national de la CRDH, une ONG de défense des droits de l’homme qui a son siège à Oicha, en territoire de Beni.

Le responsable de cette ONG pense que parmi les éléments qui favorisent l’activisme et la radicalisation du mouvement ADF dans la région de Beni, c’est aussi la négligence des informations que la population livre aux autorités locales. « Nous sommes découragés, pourtant on nous a toujours demandé de collaborer avec l’armée pour la réussite des opérations militaires, mais on ne tient pas compte de nos informations », insiste-t-il.

Les photos dans les heures qui suivent comme notre correspondant est en route pour Oicha.

Paix aux âmes de victimes de cette barbarie des ADF.

Ces même rebelles ADF ont fait incursion la nuit de jeudi à ce vendredi à Oicha chef lieu du territoire de Beni.

L’ennemi est arrivé vers 18h, heures locales. Il a commi des dégâts humains et matériels importants dont 6 civils tués, 12 maisons brûlées et des boutiques pillées à MOBA 2 près de l’institut Masosi, selon Janvier Kasayiro rapporteur de la société civile d’Oicha interrogé par la presse vendredi  passé16 novembre 2018 dans la matinée.

Cette attaque intervient quelques jours après celle enregistrée à Mayi-Moya, localité située dans le groupement Bambuba-Kisiki, secteur Beni-Mbau. Lors de cette incursion, 5 civils étaient massacrés, dont un serviteur de Dieu.

Des hommages dignes rendus aux casques bleus de la Monusco tombés sur le champ d’honneur à Beni.

Et cela est arrivé après la cérémonie d’adieux aux casques bleus de la Monusco,ce samedi 17 novembre 2018, dans les enceintes de la grande base de la Monusco de Beni, située à Mavivi,sur l’axe Beni-Oicha(Nord-Kivu).

Au cours de cette cérémonie, les autorités socio-politiques, militaires et onusiennes ont rendu les derniers hommages à 7 casques bleus de la Monusco,dont 6 malawites et 1 tanzanien, tombés sur le champ d’honneur à Beni, lors des opérations offensives FARDC-FIB contre les présumés ADF dans la zone de Mayangose.

Prenant la parole à cette occasion, le Général-Major Mbangu Mashita Marcel, commandant des opérations sokola l Grand Nord, a salué les efforts faits par les casques bleus et les Forces armées de la RDC pour normaliser la situation dans la contree de Beni.

Malgré ces décès, a-t-il dit, les opérations militaires conjointes ne vont pas s’arrêter; elles vont se poursuivre jusqu’à la mise hors d’état de nuire de ces assaillants qui endeuillent les populations civiles.

Même son de cloche du côté de Jean Edmond Nyonyi Bwana Kawa, maire de Beni qui a laissé entendre que c’est au nom de la paix que ces vaillants combattants sont tombés sur le champ de bataille.

Après la cérémonie d’hommages, il s’en est suivi le rapatriement des dépouilles des casques bleus de la brigade des Forces d’intervention de la Monusco (FIB) dans leurs pays d’origine, notamment le Malawi et la Tanzanie.

À titre de rappel, c’est depuis le mardi dernier que les Forces armées de la RDC, appuyées par la Monusco, ont lancé des offensives contre les présumés ADF, actifs depuis plus de 4 ans à Beni.

La cellule de communication du ministère national de la santé, direction générale de lutte contre Ebola informe l’opinion, par son bulletin du samedi 17 novembre, que la récente attaque ciblée contre la base de la Monusco par les présumés rebelles ougandais de l’Alliance des Forces Démocratiques(ADF) a eu des conséquences sur les activités de terrain. Ces dernières ont été suspendues et le centre des opérations d’urgence est resté fermé. Les équipes ne pouvant mettre le nez dehors, sont restées dans les hôtels respectifs.

Selon le même bulletin d’information, le ministre de la santé, Dr Oly Ilunga Kalenga, a déploré ces actes de violence qui ont à nouveau meurtri les habitants de Beni et qui ralentissent les efforts faits pour mettre fin à l’épidémie d’Ebola.

“L’épidémie reste dangereuse, en particulier à Beni. Ainsi, les équipes nationales et internationales continuent de travailler aux cotés de la population pour mettre fin à l’épidémie”, poursuit-il.

À titre de rappel, la base de la Monusco, située à au quartier Boikene, en commune Ruwenzori, avait été attaquée dans la nuit de vendredi à ce samedi 17 novembre par les présumés ADF.

Lors de cette incursion, 3 maisons, une voiture étaient incendiées, plusieursrs autres maisons endommagées et une personne brûlée qui poursuivrait des soins médicaux dans une structure sanitaire locale.

Depuis le début de l’épidémie, le cumul des cas est de 358, dont 311 confirmés et 47 probables. Au total, 213 décès (166 confirmés et 47 probables);57 cas suspects en cours d’investigation, 6 nouveaux cas confirmés, dont 4 à Beni, 1 à Katwa et 1 à Kalunguta et 3 nouveaux décès de cas confirmés, dont 2 à Beni et 1 à Katwa.

S’agissant de la vaccination, 31.713 personnes ont été vaccinées, dont 15.901 à Beni, 4.544 à Mabalako, 3.292 à Katwa, 1.663 à Mandima, 1.615 à Butembo, 1.602 à Kalunguta, 732 à Masereka, 434 à Bunia, 355 à Tchomia, 330 à Vuhovi, 292 à Mutwanga, 241 à Kyondo, 240 à Komanda, 210 à Musienene, 178 à Oicha et 34 à Alimbongo.



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