Quelques photos des certains candidats ont été arrachés en Ville de Bunia situé dans le nord-est dela Rdc

Par ailleurs, des photos de certains candidats sont arrachées après leur affichage par des inconnus. Plusieurs sources contactées pointent du doigt certains candidats en mal de positionnement qui seraient entrain d’instrumentaliser quelques jeunes en leurs remettant de l’argent pour arracher ces photos.

Le secrétaire exécutif provincial de la CENI en ituri condamne cet acte de vandalisme qui viole d’après lui la loi électorale. Il appelle les victimes à porter plaintes devant les instances judiciaires.

« La campagne électorale est comparable au match de football où on est des adversaires et non des ennemis. À la fin de la rencontre, le gagnant et le perdant se saluent et s’échangent des vareuses, c’est ce que les politiciens devraient faire.

Nous leur demandons de battre campagne sans nuire aux autres, sans tenir de propos discourtois, à caractère tribal qui vont susciter des soulèvements, nous ituriens nous avons déjà vaincu les affres de la guerre, ce n’est pas le moment de créer des troubles » a déclaré Jimmy Angha Matadri, secrétaire exécutif provincial de la CENI Ituri à buniaactualite.com

Dépourvus des moyens financiers, d’autres candidats continuent à faire le porte à porte pour convaincre leurs électeurs à voter pour eux.

Pendant ce temps, les autorités provinciales de la police promettent la neutralité dans la sécurisation des candidats pendant cette campagne électorale qui se clôture le 21 décembre, elles mettent en garde les fauteurs des troubles.

Alors que, la Radio et télévision nationale congolaise (RTNC) va entamer la diffusion des messages des candidats président de la République pour la campagne électorale ce 29 novembre 2018. Et cette série de diffusions va se poursuivre jusqu’au 21 décembre prochain.

Elle sera faite, suivant le tirage au sort qui sera organisé par le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). C’est l’une des mesures d’applications de la directive du CSAC relative à la campagne électorale à travers les médias.

Cette information a été livrée le samedi dernier, au cours d’une conférence de presse co-animée par les rapporteurs de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et du CSAC. Ils ont aussi tenu à présenter aux chevaliers de la plume et du micro les mesures d’application de la Directive du CSAC.

D’après la lecture de la Directive faite par Chantal Kanyimbo, rapporteure du CSAC, ces mesures d’application fixent en outre à 48 heures le début des enregistrements des émissions de campagne électorale après tirage au sort, d’une part et, à trois tranches de 30 minutes chacune pour le passage des candidats dans les médias publics, d’autre part.

Parmi les nouveautés apportées par ces mesures d’applications, il y a notamment la prise en charge des médias en ligne et la possibilité qu’ils suppléent au service public ; la mise en place par le CSAC d’une Commission de Vigilance de l’Ethique Electorale à travers les Médias (CVEEM) chargée de veiller à l’application des textes légaux et réglementaires en vigueur pendant la période de la campagne électorale.

« Les élections sont par essence un conflit mais un conflit organisé conformément aux textes légaux et réglementaires.

Elles sont comparables au feu avec lequel on peut préparer des menus délicieux pour alimenter le corps humain, c’est-à-dire, la démocratie et le développement d’un pays, avec le même feu mal utilisé on peut brûler toute la nation et dans un contexte électoral, les médias peuvent servir autant des citernes d’eau pour éteindre le feu plutôt que des bidons d’essence pour l’enflammer », a indiqué le rapporteur de la Ceni, Jean-Pierre Kalamba.

Cette conférence de presse conjointe Ceni-CSAC a mis en exergue la difficulté de la gestion des réseaux sociaux en période de campagne électorale. Il a également été discuté avec des journalistes les mesures concrètes prises pour garantir l’équité et l’équilibre dans l’accès aux médias publics.


Commentaires