Suite aux attaques des ADF contre des engins roulant le long de la route N°4 les marchands de Beni-Ville et térritoire demandent au gouvernement de mieux les sécuriser dans cette partie est dela Rdc


Les marchands et marchandes du petits marché de Mayangose situé derrière le parquet de Beni suspendent les activités du marché ce mercredi 07 Novembre du matin au soir et organisent une cérémonie de deuil sur place dans le marche pour pleurer les leurs morts dans l'embuscade des ADF à Mbau-Mangboko chef-lieu du sécteur de Beni-Mbau sur la route nationale N4, donc aucune activité ne sera organisée dans ce marche qui alimente la ville de Beni et ses environs en légumes et autres produits agricoles, pastoraux et vivriers, selon les responsables de l'association qui encadre ces marchands, 5 de leurs membres ont été les uns sauvagement tués et les autres calcinés dans cette attaque des terroristes ADF entre Mavivi et oicha.

Alors que, Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint des Nations Unies chargé des opérations de maintien de la paix, a affirmé que la MONUSCO travaille sur l’évolution de sa stratégie de lutte contre les groupes armés à Beni et ses environs (Nord-Kivu).

Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint des Nations Unies chargé des opérations de maintien de la paix, a affirmé que les casques bleus ont entamé une stratégie de « défense active », depuis trois semaines, à Beni et ses environs (Nord-Kivu).

« Cela fait trois semaines qu’il n’y a pas d’attaque. Il faut aller au-delà. Il y a des unités qui font des patrouilles dans des zones ciblées avec un rôle préventif », a-t-il dit dans une conférence de presse organisée ce jeudi à Kinshasa.

Cet échange avec la presse intervient après une mission conjointe avec Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), entamée depuis lundi en RDC.

« Il faut faire plus, penser aux moyens d’améliorer la réponse à Ebola. Nous sommes en appui aux FARDC. Il faut aussi que la communauté s’engage. Nous avons passé le message. C’est vrai que ces groupes exercent les menaces et la pression, mais c’est important. Il faut regarder ce que la MONUSCO peut améliorer. Nous avons une forte présence dans la région », a-t-il ajouté.

« Il faut un engagement régional, national, local. Il faut aussi travailler sur nos outils et nos postures conjointement avec nos amis de la RDC. Nous allons travailler sur l’évolution de nos unités, de nos équipements et de notre commandement (…) Nous travaillons également pour sécuriser davantage les endroits bien précis, comme Beni »,  a-t-il dit au cours de la conférence de presse organisée ce jeudi à Kinshasa.

Cet échange avec la presse intervient après une mission conjointe avec Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), entamée depuis lundi en RDC.

« Il y a un travail de collecte d’information, d’identification de la meilleure cible en faisant attention aux civils. Les ADF se déplacent parfois avec les enfants. Nous sommes là pour sécuriser les victimes, mêmes ceux qui sont avec les ADF »,  a t-il ajouté.

L'actualité c'est aussi : Dans une note publiée, ce mardi 6 novembre 2018 par la cellule de communication du ministère national de la santé, la direction générale de lutte contre Ebola a indiqué avoir identifié plusieurs cas d’Ebola dans un village Mai-Mai, situé dans le territoire de Beni.

Ce village situé dans la zone de santé de Kalunguta est une zone rouge. Un cas confirmé d’Ebola à Beni s’était enfui vers ce village pour échapper aux équipes de la riposte contre Ebola.

Après des négociations avec les leaders du village, une mission d’investigation a été organisée pour examiner les personnes actuellement malades et investiguer sur les cas de décès survenus les semaines passées dans ce village.

Cette investigation permettra d’identifier les décès causés par Ebola et les classer, le cas échéant, comme cas probables. Ce rapport ajoute que les habitants du village se sont montrés coopératifs et la vaccination a pu commencer.

Il faut signaler que parmi les nouveaux cas confirmés à Kalunguta, figure un nouveau-né de 6 jours , cas confirmé, décédée le 4 novembre 2018, au centre de traitement d’Ebola (CTE) de Butembo.

La mère de l’enfant avait commencé à présenter des symptômes de la maladie 5 jours avant de donner naissance à son fils.

Depuis le début de la vaccination, 26.724 personnes ont été vaccinées, dont 14.160 à Beni, 4.436 à Mabalako, 2.152 à Katwa, 1.663 à Mandima,1.435 à Butembo, 690 à Masereka, 507 à Kalunguta, 434 à Bunia, 355 à Tchomia, 240 à Komanda, 184 à Mutwanga, 178 à Oicha 160 Musienene et 130 à Vuhovi.

S’agissant de la situation épidémiologique jusqu’au mardi, au total, 350 cas de fièvre hémorragique ont été signalés dans la région, dont 270 confirmés et 35 probables. Sur les 270 confirmés, 154 sont décédés et 88 sont guéris.

Nord-Kivu : La communauté Hutu donne 48 heures au gouverneur pour qu’il retire sa note circulaire interdisant la circulation des personnes dites inconnues à Beni et Butembo.

La communauté Hutu sort de son silence, Cette dernière demande au gouverneur du Nord-Kivu Julien Paluku de retirer la note circulaire interdisant la circulation des personnes dites inconnues dans le grand nord, A défaut elle se prendra en charge.

A travers un communiqué de presse rendu public ce samedi 3 novembre 2018 à Goma, la communauté Hutu vient de donner 48 heures au gouverneur Julien Paluku de pouvoir retirer sa note de circulation interdisant la circulation des personnes dites inconnues dans la partie grand nord de la province du Nord-Kivu, notamment Beni et Butembo.

Dans cette déclaration des deux pages, la communauté précise que cette note ne viserait que la communauté Hutu. Selon elle, la signature et la mise en application de la note du gouverneur Paluku demeurait anticonstitutionnelle, tribalo-ethnique et porterait aussi les germes d’apartheid ainsi que ségrégation à l’encontre de la communauté Hutu vivant au Nord-Kivu.

Les ressortissants du territoire de Rutshuru et dans d’autres coins du Nord-Kivu font a l’illusion aux évènements du 1 novembre dernier à Butembo dans la communauté de Bulengera ou une femme qui voyageait en direction de Mboga en province de l’ituri a été arrêtée avant d’être violée et lychéé par une foule qui serait identifiée comme celle de la communauté Nande, faute de quoi cette femme était de la communauté Hutu dont sa locution s’apparentait au Kinyarwanda.

A en croire la déclaration de la communauté Hutu, ces actes qui deviennent répétitifs dans la partie grand nord seraient encouragés et motivés par la note circulaire éditée par le gouverneur de cette province. Actes qu’elle qualifie de génocide et incendier.

« Nous attirons donc l’attention de la communauté nationale et internationale sur la gravité des faits qui risque de provoquer des représailles et des actions revanchardes des Hutus à l’endroit des populations Nande hypothéquant ainsi la stabilité et la concorde civile en cette période préélectorale en province du Nord-Kivu » Victoire zambara notable de la communauté.

La dizaine des signataires de la déclaration précise que vu les menaces que la communauté Hutu fait face aujourd’hui, exige au gouverneur de province le retrait immédiat de ladite note circulaire, l’arrêt de tout acte de génocide par les frères Nande contre les Hutu à Butembo et à Beni, mais aussi ramener la population congolaise, particulièrement la communauté Hutu dans leurs droits fondamentaux de circuler librement sur toute l’entendue de la RDC conformément à constitution congolaise a son article 30.

Signalons qu’il y a peu que le gouverneur de la province du Nord-Kivu Julien Paluku avait signé une note circulaire interdisant la circulation des personnes inconnues. Dans sa lettre adressée en 2011 à l’assemblée provinciale du Nord-Kivu , Julien PALUKU avait dit que ces personnes seraient venues d’autres coins de la province. Situation qui pouvait conduire à la déstabilisation de la province du Nord-Kivu.

La leçon est déjà tiré, nos supposés frères HUTU Congolais viennent de comprendre qu'un point de presse, des murs murs ou lamentations... ne sont pas des voies indiquées pour la saisine d'une autorité. Contrairement a la scène monté le samedi dernier au rond point TSCHUKUKU par eux comme pour dire qu'ils lancent un ultimatum de 48h au gouverneur Paluku,

Ce mardi ils viennent alors d'adressés une lettre ouverte au gouverneur de province mais malheureusement ils oublient une chose très sûre; tant que la raison de la prise de cette mesure ne disparaîtra ils doivraient croire moins au retrait de la note circulaire, c'est pas tribale encore moins anti constitutionnel mais c'est plutôt logique car la décision est bien motivé et celle ci est fruit des recommandations faites par l'Assemblé Provinciale (organe délibérant) dont d'ailleurs le leurs assure la présidence d'où moins que ils nous prouve le contraire en disant aux monde qu'il est aussi Nande comme Julien Paluku.

C'est pourquoi chers supposés frères HUTU Congolais calmez vos émotions et passions, faites taire vos ambitions et votre témérité, attendez la fin de troubles dans Beni ville et territoire pour que votre demande soit fondé afin d'en espérer une suite favorable de la part de l'autorité provinciale du Nord Kivu.
















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