Un groupe des migrants rwandophones interceptés de nouveau par les jeunes à Butembo ville commercial du Nord-Kivu jeudi 01 novembre courant

Les migrants HUTU dérouté en Ville commercial de  Butembo : voici la vrai version des faits !

Les avants midi de ce 01 novembre 2018, ont été marqués par des crépitements des balles vers MUTSANGA suite à une action spontanée.

En effets, Les migrants HUTU qui désormais quant ils arrivent à Butembo, font tout de leur mieux pour se camoufler, abandonnant les munis bus, s’éclipsent dans les voitures taxis ou prennent les motos taxi pour échapper à la vigilance des jeunes de Butembo.

Aujourd’hui, ils n’ont pas cette fois ci su échapper à la vigilance populaire. Arrivé sur avenue BAYER, au cœur de la ville de Butembo  , ils prennent une voiture, deux jeunes gens de MUTSANGA-MUTIRI ( cellule KYAVUYIRI) qui suivaient leurs mouvements font tout pour s’éclipser aussi dans la voiture, leur souci étant de détourner la destination de la voiture afin d’aller soumettre ces gens à une interrogatoire populaire pour qu’ils  répondent aux questions suivantes : « d’où venez vous exactement, êtes vous des BANYABWISHA ou vous etes des HUTU rwandais en provenance de la TANZANIE ?

Où allez vous exactement, et pourquoi dans les zones où les autochtones sont égorgés et chassés de leurs terres ?? quand on vous dit que ces zones sont insécurisées, pourquoi forcez vous d’y aller ? » » ! voilà la mission de ces jeunes vigilants. Exactement, ces jeunes sont parvenus à détourner cette Voiture jusqu’à MUTSANGA-MUTIRI cellule KYAVUYIRI, malheureusement l’alerte s’est vite rependu comme une fumée de feu, et les motards ont pourchasser cette voiture jusque dans la partie Nord Est de la ville de Butembo.

Quelques heures quand l’interrogatoire populaire venait de commencer, on a vu des agents de l’ordre venir en courrant pour exactement venir récupérer de force ces gens, car sachant que les habitants allaient les lapidés. Les habitants en colère n’ont pas supporté l’intervention musculeuse de ces agents de l’ordre pour retirer de force ces WA KURIMAn, considérés commes des inconnus par une lettre circulaire du gouverneur de province, ces habitants  ont commencé à leur jeté des pierres, car dans le commun de mortel, on sait que ce sont ces gens qui égorgent les Nandes à Beni et qu’ils sont protégés par les leurs plein dans les FARDC et services de sécurité !

C’est sous une pluie des balles, crépitements de balles que ces WAKURIMA ont été récupéré de force, alors que la sécurité populaire étaient dans une investigation pour soutiré des informations nécessaire de ces gens afin de dissiper l’incompréhension dans le phénomène égorgeurs, pas les tuer ! voilà la vrai ersion des faits, et c’est comme ça que les jeunes en colère ont barricadé même le chemin au niveau de Mutsanga comme signe d’indignation contre la façon dont les agents de l’ordre son intervenus alors les jeunes vigilants n’avaient pas l’intention de faire du mal à ces HUTU.

Car s’il était  question les tuer, ils seraient déjà tué ! ce sont donc ces agents de l’ordre qui ont causé l’agression de ces WAKURIMA par certains habitants, motard en colere.

La Véranda Mutsanga appelle les habitants de Butembo à une extrême vigilance, car nous avons le choix entre nous battre ou bien nous laisser égorger, nous laisser frapper par les KASUKU ou résister. La véranda nous appelle à nous battre que continuer de continuer  criailler !

Véranda Mutsanga.

Déclaration de la Coalition des étudiants, Mouvements Citoyens et Groupes de pression de Butembo sur la situation sécuritaire amertume de Beni

Les affres de la guerre qui sévissent dans la ville et territoire de Beni  ne peuvent laisser indifférent toute personne qui a un  cœur humain. Au quotidien, des femmes enceintes sont éventrées et les foetus cognés contre le stick de bois ou bien contre mur, des femmes, des hommes et enfants sont égorgées comme des bêtes, des villages sont rasés, des maisons sont incendiées avec plusieurs biens calcinés, des cadavres sont enterrés sans dignité humaine, des pillages systématique des biens, et les personnes qui ont de la chance sont portées comme des captives, kidnappées pour aller servir d’esclaves dans les forêts.

C’est ainsi que   le calvaire à Beni-Lubero devient de plus en plus insupportable et intenable, et pour craindre de leurs vies, plusieurs familles ont déjà et continuent à vider leurs villages, leurs quartiers,…respectifs.

Ainsi, conscient et soucieux de la souffrance qu’endurent les habitants de Beni ville et territoire, la coalition se dit toujours être prête à soutenir toute initiative visant à réclamer le retour de la paix dans cette partie du pays.

Tout en dénonçant cette insécurité permanente et persistante nous imposée à Beni-Lubero, ainsi que  la passivité de l’autorité politico-administrative, laquelle traduit une complicité dans la situation de Beni.
Par conséquent, la coalition des Etudiants, Mouvements citoyens et Groupes des pressions de Butembo :

1°/. Soutient totalement le mouvement de grève lancé par les syndicats des Enseignants Ecoles Primaires et Secondaires (SYECO et SYNECAT et invite d’autres structures à se joindre à ce mouvement pour demander au gouvernement, qui a dans sa mission la protection des personnes et de leurs biens, d’instaure la sécurité à Beni ;

2°/. Exige  le relèvement immédiat de tous ceux qui tiennent le commandement des services de sécurités et des renseignements de Butembo, Beni ville, Beni territoire, et Lubero ainsi que toutes les troupes des militaires FARDC pour leur inefficacité, incompétence et complicité dans l’insécurité permanente et persistante dans cette partie du pays, ne se contentant que d’arrêter les victimes sans être capables de dénicher les vrais auteurs pendant plus de 4ans, en parlant des « présumés » ;

3°/. Appelle tous les habitants de Butembo et Beni à ne pas payer toute taxe et impôts étant donné que nous sommes dans une zone ravagée par l’insécurité permanente et persistante qui entraîne les massacres en répétition. Met en garde, la DGRNK pour son initiative machiavélique de procèder au bouclage des motos ne  détenant pas de plaque d’immatriculation  qui pointe à l’horizon, dont le recouvrement forcé devra avoir lieu ce 01/11/2018, dans la mesure ou  nous ne savons pas la destination de ces frais .
 
4. A partir de ce lundi, le 5 /11/2018, toutes les institutions d’enseignement supérieur et universitaire doivent sécher les cours jusqu’à ce que la paix et la sécurité reviennent dans notre région afin d’emboîter le pas aux institutions primaires et secondaires.

5/.. invite  la population du Grand-Nord de rester à  l’écoute en attendant la série des actions qui lui sera  communiqué dans les heures qui vont suivre.
Fait à Butembo, le 31 octobre 2018

Pour la coalition des Etudiants, Mouvements Citoyens et Groupe des pressions de Butembo

1. COEB : BALUME Joseph ISSA

2. LUCHA : Noella NDOOLE

3. FILIMBI : Adolphe KISAMBA


4. EVEIL CITOYEN : NZUKO de MIHAKE

5. PARLEMENT DEBOUT DE  FURU : KATEMBO TSONGO Léon

6. VERANDA MUTSANGA          : GLOIRE MUHUGHO

7. JEUNES PATRIOTES DE BUTEMBO : Me SERGE MAKEO

8. LIGUE DES POLITOLOGUES DU GRABEN : Jimmy MBUGHEKI

9. CONGO DEBOUT : NONGO PATRICK

10. IL EST TEMPS : GEROME MALULE

11. MOUVEMENT DU PEUPLE : MUHINDO MUSITU SHAFI

12. AGORA DE LUMUMBA : MAOMBOLEO PATRICIAT

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
PROVINCE DU NORD KIVU
VILLE DE BUTEMBO.

EN VILLE DE BENI !

Les militants du mouvement citoyen lutte pour le changement(Lucha) sont descendus, encore une fois, ce jeudi 01 novembre 2018, dans les rues de Beni.

Ils étaient une cinquantaine de manifestants munis de calicots où on pouvait lire:”Nous voulons la paix, rien que la paix. Si les massacres ne cessent pas dans les 48 heures à Beni, la Monusco devra partir”.

L’objectif de la manifestation était de réclamer le rétablissement de la paix et la sécurité à Beni.

La marche a débuté autour de 10 heures à la tribune du 8 mars, à proximité de l’hôtel de ville, en passant par le rond-point du 30 juin jusqu’à la Base de la Monusco où le chef de bureau a appelé les protestataires à soutenir les casques bleus de la Monusco et les FARDC engagés dans les opérations de traque des présumés rebelles ougandais de l’ADF, actifs depuis quatre ans dans la région de Beni.

Il faut également signaler que la manifestation s’est passée dans le calme et les marcheurs ont chuté au quartier Boikene, cellule Bel-Air où les militants de la Lucha ont analysé avec la population locale, les réponses leur réservées par l’autorité onusienne.

Les manifestants se sont dits déterminés à entreprendre d’autres actions de grande envergure pour que la sécurité et la paix reviennent à Beni.

La sécurisation du déploiement des kits électoraux à Beni au cœur des échanges entre députés et MNS

Vendredi 2 novembre 2018 - 02:49
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Kasuku Mihali John
C'est dans la perspective du déploiement sécurisé des kits électoraux et du déroulement apaisé des élections notamment, dans la région de Beni (Nord-Kivu) que le coordonnateur intérimaire du Mécanisme National de Suivi de l'Accord cadre d'Addis-Abeba, a échangé mercredi 31 octobre 2018 avec le Caucus des députés nationaux du Nord-Kivu, afin de recueillir les éléments informations à partager avec la CENI.

« La mission principale du MNS, c'est la promotion de la paix. Le MNS a suivi ce qui s'est passé dernièrement à Beni, les massacres de la population que nous condamnons. Le MNS compte jouer un rôle dans le rétablissement de la paix dans cette partie du pays, surtout dans la perspective de l'organisation des élections apaisées dans cette région. Comme vous le savez bientôt la Ceni va commencer le déploiement des kits électoraux alors nous sommes en train de voir dans quelle mesure nous pouvons conseiller la Ceni sur cette question", a dit à ACTUALITE.CD Kasuku Mihali John, coordonnateur du MNS.

Le problème de Beni a une dimension régionale, estime pour da part Djuma Balwikwisha, président du caucus des députés nationaux du Nord-Kivu, qui espère l'implication du MNS pour une solution définitive à la question sécuritaire dans cette partie du pays.

« Nous estimons que le problème de Beni a une dimension régionale.  Comme le MNS est en contact avec toute la région, nous espérons que nous pouvons arriver à comprendre ce que se passe chez nous et trouver rapidement une solution à cette situation. Nous allons poursuivre les échanges pour que la paix soit une réalité dans cette partie du pays », a dit Djuma Balwikwisha

Le coordonnateur du MNS s'est engagé au nom de son institution à accompagner le processus du rétablissement de la paix dans cette partie du pays.

« Je suis vivement interpelé par la marque d'attention doublée d'intérêt dont le Caucus des parlementaires du grand nord vient de témoigner vis-à-vis du MNS qui reste résolu à assurer son accompagnement dans la construction des pistes de solution à la préoccupante situation sécuritaire à Beni et plus globalement dans le grand nord », a précisé Kasuku Mihali John.

Le Mécanisme National de Suivi de l'Accord cadre d'Addis-Abeba prévoit également d'autres échanges avec les autres acteurs impliqués dans la crise sécuritaire dans cette partie est du pays.


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