À BUNIA : Chef lieu de la province del'Ituri, les journalistes ont été informés des composantes du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge

Ituri : le mandat et le rôle du CICR dans la riposte contre le virus Ebola rappelés aux journalistes.
 
Bunia, 05 décembre 2018 (ACP)- Le bureau de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) de Bunia, a rappelé aux professionnels des médias le mandat et le rôle de cet organisme dans la riposte contre l’épidémie du virus Ebola, en ce qui concerne les opérations d’évacuation des malades, au cours d’une une séance de diffusion au chef-lieu de l’Ituri.

La chargée de communication du CICR Bunia, Jeannette Batuka a présenté aux participants trois principaux objectifs de l’atelier, relatifs au mandat du CICR, ses activités par rapport à l’épidémie du virus Ebola et son intervention au processus électoral en RDC.

Elle a, à cet effet, rappelé la mission exclusivement humanitaire du CICR, depuis sa création en 1863 par Henry Dunant, celle de protéger et d’assister les victimes de conflits armés et autres situations de violence, ainsi que la promotion du droit international humanitaire.

« Le CICR a le mandat des États parties aux conventions de Genève du 12 Août 1949, dont la RDC a ratifié le 24 février 1961, par le président Joseph Kasa-Vubu », a renseigné Mme Batuka, rappelant également la ratification par ce pays des deux protocoles additionnels, en 1982 et 2002.

Aussi, les journalistes ont été informés des composantes du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, des 189 sociétés nationales et de la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

Concernant la lutte contre le virus Ebola, Jeannette Batuka a fait savoir que  le CICR travail en collaboration avec Fédération Internationale de la Croix Rouge, qui collecte les fonds auprès des partenaires disséminés à travers les 80 pays membres dans le cadre de l’intervention aux opérations humanitaires.
La Croix-Rouge en RDC s’organise

La Croix-Rouge en RDC œuvre, outre la santé communautaire, pour l’encadrement de la jeunesse et la protection de l’enfance, la contribution à la promotion du genre et à la promotion et protection des droits de l’homme, indique un document de la Croix-Rouge.

Elle travaille également pour la prévention, la préparation et l’intervention en cas des catastrophes et conflits, le secours et l’assistance aux différentes victimes des catastrophes et conflits, la contribution à la réunification des familles séparées et aux échanges des nouvelles familles et à la réduction des accidents dus aux restes des guerres, la dispensation des formations en premier secours.

Elle concourt également à la promotion des valeurs humanitaires, des principes fondamentaux, au Droit international humanitaire, au volontariat et aux idéaux du mouvement.

La Croix-Rouge de la RDC est une organisation humanitaire neutre et indépendante dans la conduite de ses actions et auxiliaire des pouvoirs publics. Elle est membre du Mouvement international de la Croix-Rouge  et du Croissant-Rouge, note-t-on.

En marge de la Journée mondiale du volontariat, le volontaire Clément Tshota a expliqué que le volontariat soulage les difficultés éprouvées lors du processus électoral.
Le chef de division du volontariat de la Croix-Rouge en RDC, le volontaire Clément Tshota a affirmé, en marge de la Journée mondiale du volontariat, que le volontariat soulage les difficultés éprouvées lors du processus électoral aucours d’un entretien accordé mardi, à l’ACP.

« Les volontaires en fonction ne battent pas campagne pour les candidats aux élections, a indiqué Clément Tshota, avant de définir le volontariat comme l’acte posé par une personne qui, en dehors de ses activités normales, appuie les activités de la Croix-Rouge.

Pour lui, les volontaires accompagnent la Croix-Rouge dans la mise en œuvre de la contribution aux campagnes de vaccination, à l’amélioration et à l’accès des populations aux denrées alimentaires.

Ils l’accompagnent également dans l’amélioration de la santé de la reproduction, de l’accès à l’eau potable, l’accès aux services de vaccination, de l’hygiène et assainissement de base ainsi qu’à la réduction du taux de morbidité et de mortalité lié à la propagation du VIH/SIDA et IST au sein de la population », a-t-il indiqué.

Le chef de division du volontariat a souligné que les difficultés lors de l’exercice du volontariat sont énormes. « Il y a peu de matériels du travail, l’incompréhension de la population », a-t-il expliqué tout en déplorant également le comportement de la population qui ne respecte pas leurs instructions.

AU SEIN DE CERTAINS ACTEURS POLITIQUE SELON FCC !

Rien n’a été caché à l’opposition. On lui a fait savoir depuis des lustres que pour maximiser ses chances de l’emporter sur le candidat du FCC, elle devait s’unir. Tant s’en faut, cette opposition n’a pas pu s’unir pour ne proposer qu’un candidat unique. Qui plus est, elle ne bat pas campagne comme il faut. Des causes qui produiront, le moment venu, leurs effets.

Pourtant, de son côté, la Commission électorale nationale indépendante(CENI), poursuit l’opération de déploiement des kits électoraux et rassure que tout sera prêt avant le 23 décembre pour l’effectivité de toutes les trois élections programmées. Qu’y a-t-il à comprendre dans l’obstination d’une certaine opposition qui dit qu’il n’y aura pas élection le 23 décembre ?

Si la faute ne viendra ni du gouvernement, ni de la CENI, on ne peut trouver l’explication que dans l’agenda caché des opposants et de ceux qui sont derrière eux. Pourtant, il faut que les élections se tiennent dans la paix et la bonne foi des parties prenantes pour qu’il y ait alternance civilisée, démocratique et constitutionnelle. Il faut battre campagne dans le respect de la loi et que seul le meilleur l’emporte.

Les prémisses de la contestation sont déjà brandies par les opposants et il revient aux Congolais patriotes de faire échec à tous ceux qui, pour leur agenda caché, évoluent à contre-courant du rayonnement de la démocratie congolaise.

À en croire d’autres analystes, Martin Fayulu ayant été préféré à l’un ou l’autre du tandem Félix Tshisekedi-Vital Kamerhe, pour la simple raison qu’il est le mieux indiqué pour brandir des revendications afin qu’il n’y ait pas élection et que le pays soit engagé dans une transition, au cas où il ne serait pas proclamé vainqueur, on doit s’attendre à ce qu’il actionne la machine de la contestation des résultats des élections.

Une contestation que seule justifierait la déception engendrée par l’échec et l’amertume de n’avoir pas été proclamé lauréat de la présidentielle. C’est une certaine prudence qui pousse cette opposition à participer au scrutin présidentiel, espérant le gagner.

Si elle vient à être désappointée, elle n’aura que la contestation des résultats comme moyen de se consoler ou comme arme pour se venger.

Autre fait qui montre que l’opposition prépare la contestation, c’est l’observation que depuis le lancement de la campagne, le jeudi 22 novembre, les présidentiables de l’opposition ne se déploient qu’à Kinshasa qui n’a pourtant que 10 % de l’ensemble des électeurs du pays.

L’on n’a jamais cessé de le tempêter, Kinshasa n’est pas toute la RDC et que l’emporter sur ses challengers à la présidentielle à Kinshasa ne signifie pas que l’on a gagné cette élection sur toute l’étendue de la RDC.

Si malgré cette évidence, l’opposition persiste à ne battre campagne qu’à Kinshasa et que le fiasco s’en suit, elle doit étrenner et accepter sportivement les résultats en sa défaveur.

Ayant échoué dans leur déploiement pour empêcher la tenue des élections du 23 décembre, les opposants préparent déjà la contestation des résultats des élections du 23 décembre.

L’opinion se souviendra du troisième point de l’article 4 de l’accord de coalition politique des forces de l’opposition « LAMUKA » qui astreignait le candidat commun à « Porter les revendications de l’opposition contenues dans les déclarations de Kinshasa du 13 août 2018 et de Bruxelles du 12 septembre 2018, notamment, le rejet de la machine à voter, le nettoyage du fichier électoral, la sécurisation du processus électoral et la décrispation politique jusqu’aux élections de 23 décembre 2018 ».

Toutes les analyses faites, ces conditionnalités laissaient entrevoir l’ombre des contestations futures des élections au cas où les stratégies utilisées par l’opposition ne réussissaient pas à empêcher la tenue des élections du 23 décembre.

À l’analyse de plusieurs observateurs, cette opposition savait que malgré ses exigences, les élections se tiendraient sans qu’elles soient satisfaites, et qu’au cas où elle n’obtenait pas les résultats escomptés, elle pourrait facilement prétendre que les résultats des élections ont été tripotés parce qu’on a utilisé la machine « à voler » et que les électeurs sans empreintes digitales ou fictifs comme cette opposition les appelle auront été utilisés pour gonfler les suffrages obtenus par les candidats du Front commun pour le Congo(FCC).

Pour les observateurs, l’opposition peut aussi contester les résultats des élections du 23 décembre en faisant valoir le fait qu’elles n’ont pas été inclusives et qu’elles ont été tenues alors que la décrispation n’était totalement effective.





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