Des civiles sont tués au cours d'une attaque des ADF au périphérie est de Beni-Ville, en République Démocratique du Congo


Beni-Ville : La tension est vive en ville, la population de Beni est encore plongée dans un deuil sans nom, 5 personnes ont sauvagement été massacré à Paida l'un des grands quartiers de la ville par des ADF, ce bilan provisoire s'ajoute à l'autre le Matin du jeudi 06 décembre 2018, dans la partie Nyaleke d'où le bilan est d'au moins 14 agriculteurs tués et d'autres emportés par les assaillants à mangolikene.

Un groupe de rebelles ADF a attaqué des cultivateurs qui se trouvaient dans leurs champs, tuant 13 civils, rapporte la société civile.

Un bilan confirmé par les sources militaires qui précisent toutefois que Mangolikene se trouve dans la zone interdite d’accès à la population par les FARDC pour des raisons opérationnelles contre l’ADF.

Ce groupe armé a également mené une nouvelle attaque dans la nuit de jeudi à Paida, un quartier périphérique de la commune Rwenzori dans la ville de Beni.

Les sources locales et de la société civile parlent de 5 civils tués dont une femme et un enfant ainsi que deux blessés.

Les corps de certaines victimes de ces attaques sont déjà à la morgue de l’hôpital général de Beni.

D’après des sources hospitalières, une vive tension est observée sur place. La population en colère ainsi que les membres des familles des victimes refusent jusque-là l’accès à la morgue au personnel médical.

Les massacreurs porteurs d’armes en feu et blanches étaient habillés en treillis militaires et civils. Ils ont pillé les biens de la population avant d’incendier des cases .

La situation sécuritaire revient à la case départ

La coordination de la société civile de Beni s’inquiète de cette insécurité qui semble revenir dans la région.

Pour rappel de l'année passé, ce même groupe présumés rebelles ougandais des ADF ont fait une incursion dans le quartier Mangolikene où ils ont tués des personnes avec des machettes et des armes.

Cette situation a créé une vagu de panique au sein de la population. Un dispositif conséquent des forces loyalistes a été déployé sur le lieu pour mettre en déroute les rebelles ougandais ADF.

Kizito Bin Hangi, le premier vice président de la société civile dans la ville de Beni qui nous livre cette information, réagit. Sa structure condamne cette ennième attaque ADF et demande aux FARDC de redoubler des vigilances pour éviter des attaques surprenantes de ces rebelles.

Signalons que ces rebelles ougandais des ADF sont accusés d’avoir tué une quinzaine de casques bleus de la MONUSCO le 7 décembre 2017 dans une attaque contre la base onusienne à Semuliki dans le territoire de Beni.

Pour le rapporteur des forces vives de Beni le contexte sécuritaire semble revenir comme aux premières années des massacres. Il a fait allusion aux embuscades qui se font enregistrer sur la route Mbau-Kamango, Mbau-Eringeti et des nouvelles tueries dans certains villages et localités.

«Nous sommes entrain de revenir vers les premières années des massacres. 4 ans durant avec des opérations militaires, nous pensions que ça va finir mais nous sommes consternés, et impatients de la fin de cette guerre,… » a expliqué Jimy Kihoma.

Les autorités civiles et militaires ne se sont pas encore prononcées.

Un groupe de rebelles ADF a attaqué des cultivateurs qui se trouvaient dans leurs champs, tuant 13 civils, rapporte la société civile. Un bilan confirmé par les sources militaires qui précisent toutefois que Mangolikene se trouve dans la zone interdite d’accès à la population par les FARDC pour des raisons opérationnelles contre l’ADF.

Ce groupe armé a également mené une nouvelle attaque dans la nuit de jeudi à Paida, un quartier périphérique de la commune Rwenzori dans la ville de Beni.

Les sources locales et de la société civile parlent de 5 civils tués dont une femme et un enfant ainsi que deux blessés.

Les corps de certaines victimes de ces attaques sont déjà à la morgue de l’hôpital général de Beni.

D’après des sources hospitalières, une vive tension est observée sur place. La population en colère ainsi que les membres des familles des victimes refusent jusque-là l’accès à la morgue au personnel médical.

Nord-Kivu : Un jour après le passage de M. Fayulu, massacre à signalé dans la partie est de Beni-Ville en proie des tueries à répétition.

Une dizaine de civils tués et d’autres portés disparus. C’est le bilan provisoire de l’incursion des rebelles ADF à Beni à Nyaleke rive droite situé à plus ou moins 8 km du centre ville dans la contree de Mamoma.

Selon des sources locales qui fréquentent la partie Mayangose, seulement deux corps ont été enlevés du lieu de drame et d’autres étaient encore sur le lieu du crime. Lesar rebelles seraient encore aux alentours, affirment-elles.

Dans la soiree de ce jeudi 6 décembre 2018, des affrontements ont ete signalés sur place entre les éléments FARDC et les rebelles dans cette l’agglomeration.

Signalons par ailleurs que ce massacre est intervenu seulement 24h après le passage de Martin Fayulu candidat à l'élection


MAMBASA/ ITURI : Le GÉNÉRAL YAV AVUL Robert commandant de la 31 ième brigade défense principale en cantonnement à MAMBASA joint au téléphone ce jeudi 06/12/ 2018  confirme la mort de deux militaires FARDC en poste de patrouille à BIAKATO à plus de 70 km au sud - ouest du territoire de MAMBASA en collectivité de BABILA- BABOMBI dans le territoire de MAMBASA, les deux militaires tués sont tombés dans l'embuscade des assaillants inconnus minus des armes de guerre à MAKUMO à environs  12 km du centre de négoce de BIAKATO.

Ces soldats abattus par balle étaient venus de BENI pour le retrait de leur solde à la banque TMB avant d'être fusiller par ces hommes malfrants. Ces militaires étaient au bord de deux motos taxis en destination de leur position de garde.

Les deux taximens sont gravement blessés et internés à au centre de santé de MAKUMO.  Les  millitaires  victimes sont un caporal LEKAYI MUSSA , 32 ans et le soldat du rang KAPILA KAMINGI  de 30 ans.

D'autre sources dignes de foie rajoutent que ces assaillants ont emporté les deux armes de ces militaires tués, leur salaire et des munitions de guerre dont des chargeurs garnies. Toute fois les assaillants restent en fuite et les FARDC sont à leur poursuite, la situation reste sous contrôle. Les obsèques ont eu lieu ce jeudi 06/12/2018 à BIAKATO - centre .

Les deux victimes civiles taximens sont abandonnées à leur triste sort sans aucune assistance des hummanitaires. Reportage rédacteur en chef de la radio Amkeni de Mambasa, Johnson VahwerEbola : la RDC et l’Ouganda envisagent un système commun d’alerte aux frontières.

Des employés de l’OMS s’apprêtant à entrer dans l’hôpital de Kagadi dans le district de Kibale où une épidémie d’Ebola a éclaté récemment.

Les ministres de santé de la République Démocratique du Congo et de l’Ouganda envisagent de mettre sur pied un système de surveillance épidémiologique de la maladie à virus Ebola. Oly Ilunga et Jane Ruth Aceng ont échangé mercredi 5 décembre à Goma pour voir la possibilité de mettre sur pied un système de gestion des alertes liées à cette maladie au niveau des frontières communes de leurs pays respectifs.

S’assurer que l’épidémie ne traverse pas la frontière et que les deux équipes aux postes frontaliers collaborent intensivement, est le leitmotiv de la collaboration entre les deux pays dans le cadre de cette maladie.

« Nous devons toujours intensifier notre collaboration sur le plan épidémiologique. Et cette collaboration doit aller au-delà de la maladie à Virus Ebola. Nous sommes donc deux pays voisins. Il y a beaucoup d’échanges entre nos deux pays », a déclaré le ministre congolais, Oly Ilunga.

Ce dernier se réjouit de cette collaboration qui a pour objectif de renforcer les liens de coopération entre les deux pays voisins dans le domaine de la santé publique, notamment sur le plan épidémiologique.e.ion présidentielle, dans cette partie du pays.

EN OUTRE !

Le cortège d'Eugène Serufuli, ministre des Affaires sociales, a essuyé une attaque, jeudi 6 décembre 2018, des hommes armés sur la route Kitshanga-Mweso, en territoire de Masisi (Nord-Kivu). Serufuli, initiateur du parti Union des Congolais pour le Progrès (UCP), membre du Front Commun pour le Congo (FCC), était en campagne électorale.

La délégation était composée notamment du ministre Serufuli, lui-même, des députés provinciaux membres de son parti, aussi candidats, et autres cadres du parti qui quittaient Goma pour Mweso. L'attaque a eu lieu à environ 120 km de Goma, avant d'atteindre Mweso mais n'a pas empêché la délégation de poursuivre le chemin.

"C'était une vraie attaque bien organisée, il y a eu des armes lourdes. 7 personnes ont été blessées dont un policier. Tous sont pris en charge à l'hôpital général de Mweso", témoigne un membre de la délégation qui a requis l'anonymat.

Parmi les 7 blessés, figure un policier. Les blessés sont pris en charge par l'hôpital de la place.

Eugène Serufuli, qui n'a pas voulu commenter cette attaque, a tenu ce vendredi un meeting à Mweso.

Les autorités militaires dans la zone confirme l'attaque sans donner plus de détails et affirment que les dispositions sont prises pour combattre les groupes armés actifs dans cette partie du pays.










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