Élection du 23 décembre 2018 en Rdc : le candidat N° 108 au poste du député provincial Dimy Kasereka Kamwithe Kibangu mobilise sa base en térritoire de Beni


Dans le cadre de la poursuite de sa campagne électorale, le candidat à la députation provinciale n°108 dans la circonscription électorale de BENI territoire, Monsieur Djimy KASEREKA KAMWITHE Kibambu a réalisé une mobilisation communautaire sur l'axe routier Mbau-Mantumbi, ce jeudi 13/12/2018 à travers quatre meeting populaire respectivement à Linzo, Musuku, Kazaroho et une visite surprise à Upende au camp des pygmées où ces derniers observaient encore une minute de silence en memoire d'un pygmée décédé.

Durant des meetings, les participants ont été beaucoup attirer par le speech très interessant de leur interlocuteur qui a su repondre à toutes les questions même les plus pertinentes séances tenantes.

Tous les participants ont été unanime pour soutenir le n°108 vue son éloquence et surtout sa capacité exceptionnelle remplissant les conditions requises pour la représentation sincère de la population du territoire de BENI.

Les pygmées, quant à eux, l'ont tellement soutenus pour avoir été le tout premier candidat à fouler ses pieds dans leur site.

Dans sa suite, on a enregistré les membres de son équipe de campagne avec des journalistes pour la couverture des activités de la campagne.

Etant visiblement une nouvelle énergie pour la prochaine Assemblée Provinciale du Nord-Kivu, le candidat n°108 a clôturé son speech pour appeler tout le monde à voter pour lui.

© Commission de communication du candidat n°108.

*21 candidats dans la course à la présidentielle 2018. 15.000 candidats inscrits aux législatives nationales et 19.643 enregistrés aux législatives provinciales.

Au total, 40.287.387 électeurs sont  prêts à départager tous les ambitieux. 76.000 bureaux, selon des estimations minimales, seront ouverts ce jour-là.

Donc, ce qui reste à faire, aux yeux de Nangaa, c’est de mettre le cap sur la date du 23 décembre 2018. Car, tous les moyens,  à l’exception de quelques derniers réglages, sont  réunis pour offrir aux congolais de bonnes élections, a-t-il confirmé  hier, mardi 14 août 2018 à Kinshasa, lors d’un échange avec quelques   responsables des médias opérant en RD. Congo.

D’où, pas de temps à perdre, ni à passer dans le vide.

Il faut y travailler sérieusement chaque jour, pour ne plus rater encore  une fois de plus,  ce rendez-vous historique et incontournable, prévient-il  à tous les candidats engagés dans ces empoignades dont toutes les luttes pour l’alternance démocratique et pacifique trouveront leur exécutoire dans le choix  du peuple congolais de ses futurs dirigeants.

En clair, là où les uns et les autres  l’attendent encore sur les débats autour de la machine à voter, du fichier électoral ou, même, de la redynamisation, le curseur  décisif  et déterminant  de la Centrale, à en croire Nangaa, est résolument fixé sur l’aboutissement du processus électoral, le 23 décembre 2018,  tel qu’initialement prévu dans le calendrier  publié le 5 novembre 2017.

Certains candidats aux élections du 23 décembre éprouvent d’énormes difficultés pour atteindre leurs fiefs électoraux dans le territoire de Beni, à la troisième semaine de la campagne électorale, à cause de l’insécurité caractérisée par l’activisme des groupes armés.

Plusieurs villages et localités sont occupés ou ciblés par les des groupes armés. Cette situation restreint les mouvements des candidats aux élections, en pleine campagne dans la zone.

L’un d’entre eux Me Omar Kavota déclare, qu’à part le défi sécuritaire, plusieurs personnes ne savent pas utiliser la machine à voter, à quelques jours de la tenue des élections.

« Jusqu’en ce moment, il y a des villages qui sont en proie à l’activisme des Maï-Maï et ADF. Que ce soit en secteur de Beni-Mbau, en chefferie de Watalinga où l’accès est tellement difficile et même en chefferie deBashu où on compte plusieurs miliciens Maï-Maï nous sommes confrontés effectivement à ce défi d’ordre sécuritaire.

Mais il y a aussi d’autres défis : on doit utiliser la machine à voter mais partout , en tout cas plus de 80 % de la population du territoire de Beni,  jusqu’en ce moment, n’a pas encore pris connaissance de la machine à voter et cette population voudrait prendre connaissance de cette machine avant les élections », note Me Omar Kavota.

François Mulume, chef d’antenne de la CENI dans le territoire de Beni assure de son côté que la sensibilisation sur l’utilisation de la machine à voter est en cours et ira jusqu’à la veille des élections.

La ministre des Droits humains appelle les acteurs politiques congolais à la retenue et la tolérance pour un aboutissement heureux du processus électoral.

Lors de la célébration des 70 ans de la Déclaration universelle des droits de l’homme ce lundi 10 décembre à Kinshasa, Mme Marie-Ange Mushobekwa a condamné tous les actes provocateurs de haine et d’intolérance enregistrés ces derniers temps pendant la campagne sur le territoire national.

 Pour la ministre, « …tous les acteurs politiques, toutes tendances confondues doivent observer un discours focalisé uniquement sur leurs programmes respectifs et éviter d’inciter leurs militants a la confrontation et à la violence ».

Elle a, en outre, condamné tout discours haineux, tribaliste et xénophobe qu’on entend depuis quelques jours. Elle a évoqué le manque de tolérance observé dernièrement vis-à-vis d’un candidat à Kindu, contre un autre candidat à Tshikapa et contre un autre encore à Bunia.

À la même occasion, le directeur du Bureau conjoint des nations unies en RDC Abdoul Aziz Thioye et le représentant des organisations de défense des droits de l’homme ont reconnu que le texte de la Déclaration universelle des droits de l’homme reste encore d’actualité et continue d’inspirer plusieurs constitutions et instruments internationaux dans le monde.

À deux semaines de la tenue des élections combinées présidentielle, législatives nationales et provinciales, la campagne électorale se poursuit à travers le pays. Les candidats à ces différents scrutins continuent à convaincre leurs bases électorales sur leurs programmes de gouvernance.

Selon plusieurs témoignages, cette campagne se passe à double vitesse. Il y a un engouement observé dans les grandes villes ; tandis que dans d’autres coins du pays elle est timide.

L’hostilité est telle que chaque camp ne laisse pas à l’autre le champ libre pour évoluer en toute quiétude en cette période de campagne électorale.

Si les velléités de perturbations du meeting de Martin Fayulu à Beni et ailleurs, dans le Grand Kivu, ont été mineures, tel n’est pas le cas pour Félix Tshisekedi dont le malheur est d’arriver dans la région précédé par le candidat de Lamuka.

À Beni, Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe ont, en effet, eu maille à partir avec des jeunes gens se réclamant de Lamuka et dont l’objectif était de gâcher leur séjour dans ce coin du pays. Le cortège les transportant a essuyé des jets de pierres lors de son passage dans quelques carrefours de la ville, écrit LE COURRIER DE KINSHASA.

À la fin du meeting, des altercations ont encore opposé les militants de FatshVit. Certains n’ont pas été payés et ils ont dû emporter les chaises ayant servi les cadres de CACH venus écouter le message de leurs leaders.

Il faut noter que la police est intervenue pour calmer la situation. Aucun dégât humain n’a été enregistré.

En République démocratique du Congo (RDC), les habitants de Béni n'ont pas la tête aux élections alors que débute la campagne officielle.

Las des attaques régulières dans leur ville, ils dénoncent l'impuissance des autorités face aux combattants ougandais ADF.

"L'insécurité touche toutes les couches de la population. Les gens sont partis. Les boutiques, les centres de santé, les pharmacies ont été pillés. Il n'y a plus d'activité pour l'instant", déplore cet habitant du quartier Masiani de la ville.

Une crise sécuritaire qui dure dans cette région du Nord-Kivu. Ces dernières semaines, Béni a été à nouveau le théâtre d'affrontements sanglants.

Assassinats, kidnappings... la rébellion ougandaise du groupe armé ADF multiplie les incursions dans la ville, malgré la présence sur place des casques bleus de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco).

En quatre ans, plus de 700 civils ont été massacrés dans des tueries attribuées aux ADF, généralement à l'écart de la ville.

Zawadi Kavugho, qui a toujours habité là, a préféré partir de sa maison. Aujourd'hui , elle ne cache pas sa peur.

Elle raconte : "Ils arrivent, ils tuent les gens. Ils incendient les maisons. Après avoir terminé, ils amènent avec eux les chèvres. Ils kidnappent aussi les enfants."

Maisons détruites, voiture brûlées, les rues de Béni témoignent
des violences devenues quotidiennes.

Quant aux élections prévues le 23 décembre, la plupart des habitants n'en attendent rien, lassés de l'impuissance  des autorités.

Joachim Miluta, qui habite le quartier Boikene à Béni, explique sa frustration : "Nous les Congolais nous souffrons de tout, d'insécurité, de la famine, donc je ne sais pas quoi dire..."

La campagne électorale a été lancé mercredi 21 novembre en République démocratique du Congo.

Elle doit prendre fin le 21 décembre à minuit, deux jours avant les élections présidentielle, législatives et provinciales à un seul tour prévues le 23 décembre.

L'enjeu est historique: permettre une première transmission du pouvoir sans effusion de sang depuis l'indépendance en 1960.

À Béni, les élections sont suivies dans l'indifférence; la population n'ayant qu'un espoir : le retour à la paix.

En vue d’une bonne organisation des élections dans les bureaux de vote, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) procède à des ateliers d’impression, de colisage et de déploiement des listes définitives des électeurs.

C’est dans ce cadre que le Président de la Ceni a effectué, vendredi dernier, une visite d’inspection et d’évaluation de l’évolution quotidienne de l’ensemble des activités opérationnelles en cours.

Accompagné de Mme Nadine Mishika, Questeur adjointe de la Ceni, superviseuse de la logistique électorale, Corneille Nangaa a fait le point sur les avancées des activités.

Ce, avant de donner des consignes pour que la poursuite de ces activités opérationnelles par l’ensemble du personnel mobilisé se déroule avec beaucoup de soin.

Nangaa  se réjouit, par ailleurs, du financement des élections sur fonds propre du gouvernement congolais. Il en est fier, du reste.

Cet atelier d’impression des listes définitives des électeurs s’occupe aussi bien du tri et du brochage, de la vérification de la qualité des impressions, de l’impression des enveloppes selon les destinations spécifiques des listes, que de l’empaquetage avant expédition vers les secrétariats exécutifs provinciaux jusqu’aux antennes et bureaux de vote.


C’est donc une véritable course contre la montre à laquelle se livre la Centrale électorale en vue de respecter le calendrier électoral et déployer dans les délais, tous les dispositifs pour la tenue des élections le 23 décembre 2018.

À contrario,  sur un autre versant, Nangaa  dit n’avoir plus besoin de la contribution de la communauté internationale, pour le financement des  prochaines élections. Donc, pas de recours à la Monusco, ni à n’importe quel aumônier, venu de la communauté internationale. ‘’Zéro Assistance’’. Tel est le crédo sur le plan financier et logistique.






















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