Le monde anglophone appris avec douleur le décès de l'ancien président George H.W. Bush à l'âge de 94 ans aux États-Unies

L'ancien président des Etats-Unis George H.W. Bush est décédé à l'âge de 94 ans, a annoncé tard vendredi soir son fils George W. Bush.
"Jeb, Neil, Marvin, Doro et moi avons la tristesse d'annoncer qu'après 94 années remarquables notre cher papa est mort", a déclaré George W.

Bush dans un communiqué publié sur Twitter par un porte-parole de la famille. "George H.W. Bush était un homme doté d'une noblesse de caractère et le meilleur père qu'un fils ou une fille aurait pu souhaiter".

George W. Bush Presidential Center

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 Statement by President George W. Bush on the death of his father, President George H.W. Bush https://www.bushcenter.org/about-the-center/newsroom/gwb-statement-george-hw-bush.html …

Le décès de l'ancien président américain survient quelques mois seulement après celui de son épouse Barbara, avec laquelle il est resté marié 73 années. Le couple a eu cinq enfants et 17 petits-enfants.

Les détails sur les funérailles seront communiqués en temps voulu, a précisé le porte-parole.

Un mandat marqué par la Guerre du Golfe

Fils d'un sénateur américain, George Herbert Walker Bush a été directeur de la CIA, une des agences de renseignements américaine, puis vice-président de Ronald Reagan pendant 8 ans. Il lui a succédé à la présidence des Etats-Unis en 1989.

Sa présidence a coïncidé avec la fin de la Guerre Froide. En 1990, il avait réagi à l'invasion du Koweït par Saddam Hussein en déclenchant la première Guerre du Golfe contre l'Irak. Il n'a effectué qu'un seul mandat, battu par le démocrate Bill Clinton fin 1992.

Briguant un second mandat, il avait été nettement battu fin 1992 par le candidat démocrate Bill Clinton.

Il accompagne le mouvement de l’Histoire et des peuples se libérant du communisme, sans toutefois parvenir à faire face à l’éclatement de la fédération de Yougoslavie qui s’enfonce dans des guerres fratricides.

S’il ne parvient pas à promouvoir son idée d’un nouvel ordre international, il réussit à parrainer au Proche-Orient le dialogue israélo-palestinien, qui débouchera en 1993 à Oslo sur les premiers accords de paix entre Israël et les Palestiniens.

Sur le plan intérieur, en revanche, son bilan est modeste. Les Etats-Unis sont en pleine récession et il a hérité des déficits abyssaux (budgétaire et commercial) de l’ère Reagan. La crise sociale est vive, culminant avec les émeutes de Los Angeles, en mai 1992, qui font cinquante morts.

En novembre 1992, il est battu de peu par le démocrate Bill Clinton. Il apparaît alors comme l’homme d’une ère révolue et subit une véritable crise de confiance avec les Américains. C’est son fils qui prendra la suite dix ans plus tard. George Walker Bush est élu président en novembre 2000 puis réélu en 2004.

C’est lui qui conduira une nouvelle coalition contre Saddam Hussein. Cette fois, l’invasion de l’Irak conduira au départ du dictateur et surtout à un désastre politique et militaire sur lequel Bush père ne se prononcera pas, soutenant très discrètement son fils.

Bush père restera actif jusqu’en 2011 mais, atteint par une forme de la maladie de Parkinson, il ne fera plus que de rares apparitions.

Les hommages de Trump et d’Obama

Donald Trump, qui assiste au G20 à Buenos Aires (Argentine), a salué dans un communiqué le «leadership inébranlable » de son prédécesseur. « A travers son authenticité, son esprit et son engagement inébranlable en faveur de la foi, de la famille et de son pays, le président Bush a inspiré des générations de concitoyens américains », a-t-il écrit.

L’ancien président démocrate Barack Obama a lui aussi rapidement rendu hommage à George Bush, estimant que l’Amérique avait « perdu un patriote et un humble serviteur ».

Le décès de l’ancien président américain survient quelques mois seulement après celui de son épouse Barbara, avec laquelle il est resté marié 73 années. Le couple a eu cinq enfants et 17 petits-enfants.

L’ancien président a marqué l’histoire des Etats-Unis et des relations internationales pour avoir dirigé la coalition internationale lors de l’opération « Tempête du désert » qui a chassé les forces du despote irakien Saddam Hussein hors du Koweït en 1991. Mais avant d’en arriver là, George H. W. Bush a eu une longue carrière.

Il était né le 12 juin 1924, à Milton (Massachusetts), dans la haute société WASP (White Anglo-Saxon Protestant), l’élite du pays. Après une éducation dans les meilleures écoles privées, il se porte volontaire dans l’aéronavale en juin 1942, à tout juste 18 ans. Il combat courageusement les forces nippones et échappe de peu à la mort quand son avion est abattu. Il termine la guerre bardé de décorations.

Plus d'une décennie passée à la Maison-Blanche
Il se présente aux primaires républicaines pour la présidentielle de 1980, mais Ronald Reagan le bat, avant de le choisir comme colistier. George H. W. Bush entame alors douze ans à la Maison-Blanche : huit comme second de Reagan, avant d'être confortablement élu à sa succession.

Sa présidence coïncide avec la fin de la guerre froide, dossier qu'il gère avec une grande prudence. Il réagit en revanche avec fermeté à l'invasion du Koweït en 1990 par Saddam Hussein, déclenchant la plus grande offensive terrestre depuis 1945. Après la défaite irakienne, la popularité du 41e président des États-Unis frôle les 90 %. Bush senior ordonne aussi une intervention militaire pour déloger le président panaméen Manuel Noriega.

Mais ces réussites à l'étranger ne l'empêchent pas d'être nettement battu fin 1992 par Bill Clinton, de 22 ans son cadet. Une défaite alors résumée par l'expression d'un conseiller du démocrate : « C'est l'économie [qui est importante], imbécile. » George H. W. Bush, après avoir juré pendant sa campagne de 1988 de ne jamais augmenter les impôts, avait fini par l'accepter sous pression du Congrès. Et les États-Unis avaient traversé une récession en 1991-1992 qui s'était traduite par une forte hausse du chômage.

Patriarche d'une dynastie

Les États-Unis perdent une de leurs plus grandes figures politiques. George H. W. Bush, 41e président américain, est décédé vendredi à l'âge de 94 ans. L'annonce a été faite par son fils, George W. Bush, lui aussi ancien président des États-Unis.

« Jeb, Neil, Marvin, Doro et moi avons la tristesse d'annoncer qu'après 94 années remarquables notre cher papa est mort », a déclaré George W. Bush dans un communiqué publié sur Twitter par un porte-parole de la famille. « George H. W. Bush était un homme doté d'une noblesse de caractère et le meilleur père qu'un fils ou une fille aurait pu souhaiter. »

Retiré après sa défaite dans la banlieue de Houston, où l'aéroport international porte son nom, George H. W. Bush est devenu en 2001 le deuxième président américain après John Adams à voir son fils lui succéder : George W. Bush, président de 2001 à 2009 après avoir été gouverneur du Texas pendant cinq ans.

Sportif accompli, auteur de sauts en parachute (il s'était même offert un saut pour ses 90 ans), George H. W. Bush, également surnommé « Bush 41 » pour le différencier de son fils, le 43e président, était l'ancien dirigeant américain le plus âgé encore en vie, statut qui échoit désormais à Jimmy Carter, de trois mois son cadet.

Outre George junior et Jeb, gouverneur de Floride de 1999 à 2007 et candidat malheureux à la nomination républicaine en 2016, George et Barbara Bush ont eu quatre enfants, dont une fille morte en bas âge.

Lors de ses dernières années, il se déplaçait en fauteuil roulant en raison de sa maladie de Parkinson. Il avait néanmoins pu assister en avril 2018 aux obsèques de son épouse Barbara avec qui il a été marié 73 ans et qui disait de lui qu'il était le premier garçon qu'elle avait embrassé.

George H. W. Bush, membre du Parti républicain, avait dirigé les États-Unis de 1989 à 1993, et avait auparavant été vice-président de Ronald Reagan. Fils de sénateur, élu du Congrès, diplomate, chef de la CIA, vice-président, président, père de deux gouverneurs dont l'un, son aîné George W. Bush, a ensuite passé huit ans à la Maison-Blanche : George Bush senior incarnait le patricien de la côte est, malgré son enracinement au Texas.

Après la guerre, il fait des études à l’université de Yale et épouse Barbara Pierce, qui est morte le 17 avril 2018 à l’âge de 92 ans. Ils auront cinq enfants.

Puis il quitte la Côte est pour aller s’installer au Texas, à Odessa. Il y fera fortune dans l’industrie pétrolière. Sa vie politique commence en 1964 par une défaite à une élection sénatoriale au Texas ; il est élu à la Chambre des représentants deux ans plus tard, où il effectue deux mandats avant que le président Richard Nixon le nomme ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU (1971-1973), puis président du Parti républicain (1973-1974), en pleine tourmente du Watergate.

Le président Gerald Ford l’envoie à Pékin installer ce qui n’est encore que le bureau de liaison américain dans la capitale chinoise (1974-1975), puis il dirigera brièvement la CIA (1976-1977).

Battu par Ronald Reagan lors des primaires présidentielles républicaines de 1980, George Bush figure néanmoins sur son « ticket », histoire de ratisser large dans l’électorat républicain. Et George Bush, qui est un républicain considéré comme modéré et s’est prononcé pour l’avortement, sera pendant huit ans un fidèle vice-président. Il est élu président en 1988.
Le tour de force

Il passe alors pour un homme sans convictions profondes, sans idéologie marquée à la différence d’un Ronald Reagan. Il dit d’ailleurs de lui qu’il est « un homme pratique, qui aime ce qui est réel ».

Il n’a pas de programme et il promet donc de faire au cours de son mandat « une Amérique plus aimable, plus douce ». Il fait pourtant intervenir les Etats-Unis au Panama en décembre 1989 pour chasser le dictateur au pouvoir Manuel Noriega.

Surtout, le 41e président des Etats-Unis doit gérer un événement de taille : la fin de la guerre froide. Et là, il réussit un véritable tour de force. Il convainc les Soviétiques de laisser l’Allemagne divisée se réunifier et il conclut avec l’URSS des accords de désarmement nucléaire historiques.

EN TÉRRITOIRE DE BENI DANS L'EST DE LA RDC !

Deux femmes ont été retrouvées par l'armée dans le "triangle de la mort" en début de semaine après que l'armée et les casques bleus de l'ONU ont bombardé plusieurs campements des rebelles ougandais des forces démocratiques alliées (ADF) dans cette zone composée des localités d'Eringeti , Kamango et Mbau dans le territoire de Beni (Nord - Kivu) , selon l'armée.

Kidnappées depuis 2017 par les rebelles ADF ,les victimes , toutes des femmes , sont sorties mercredi 28 novembre 2018 par Jéricho , un important campement des rebelles à Beni.

"Il s'agit de deux femmes qui étaient enlevées par les ADF en 2017 dans la ville de Beni et à oicha. Elles sont sorties par Jéricho depuis avant-hier grâce aux bombardements que nous avons lancé depuis quelque temps contre les campements des ces terroristes dans le triangle de la mort. Ils sont au moins une dizaine qui ont été libérés depuis que nous avons décidé de lancer le raid contre tous les camps de l'ennemi" a déclaré le capitaine Mak Hazukay,porte-parole des forces armées de la RDC (FARDC)  dans la région.

L'armée congolaise et la brigade d'intervention de la Monusco (FIB) ont lancé le 13 novembre à Beni, une opération dénommée "Usalama"  pour "détruire les campements des rebelles ADF" à partir desquels ils lancent les attaques contre la population civile.

L'armée avait annoncé la prise de Kididiwe [ bastion stratégique des ADF ] situé dans la localité de Mayangose au nord-est de la ville de Beni.

Déployés depuis plusieurs années dans le parti nord de la province du Nord - Kivu , les casques bleus constituent, au côté des populations civil se, sont devenus la cible particulière des rebelles ADF retranchés dans la région depuis 1995.

Mi - Novembre, Sept casques bleus ont été tués et 12 militaires tombés sur le champ d'honneur lors d'une vaste offensive conjointe des deux forces contre ces rebelles.

Trois présumés kidnappeurs ont été présentés, ce vendredi 30 novembre 2018, à la population de Mangina, une agglomération située à près de 30 kilomètres, à l’ouest de Beni (Nord-Kivu).

Ces trois présumés bandits armés avaient été arrêtés, il y a peu, par la Police Nationale Congolaise (PNC) commissariat de Mangina.

Devant la population, ils ont avoué être impliqués dans plusieurs cas d’enlevements aux quartiers Masimbembe, Kasithu, Mangodomu et Somucar.

Zéphanie, Achille et Jean Kathembo Shabani seront bientôt transférés à l’auditorat militaire garnison de Beni-Lubero,en vue de l’instruction de leur dossier.

La société civile locale, par le truchement de son deuxième vice-président, Kakule Vunyatsi Muuongozi, a salué l’arrestation de ces présumés hors-la-loi.

Les Forces vives locales souhaitent cependant que ces présumés bandits soient jugés en chambre foraine en commune rurale de Mangina, car selon elles, c’est la population de Mangina qui a été victime des cas d’enlèvement de la part de ces malfrats.

L’épidémie à virus Ebola sévissant dans les provinces du Nord – Kivu et de l’Ituri est devenue la deuxième plus nuisible au monde entier, a constaté ce vendredi 30 novembre 2018 le ministre de la Santé publique, Oly Ilunga. Cette maladie a déjà fait 245 morts parmi les 426 cas confirmés.

Hervé Ntumba

Dans son message diffusé le week-end dernier, Oly Ilunga a déclaré que la pandémie qui sévit au Nord-Kivu est devenue la deuxième plus grande épidémie d’Ebola au monde, après celle de l’Afrique de l’Ouest.

En sachant que l’épidémie la plus meurtrière à ce jour s’est déclarée en Afrique de l’Ouest en décembre 2013 et elle a duré plus de deux ans faisant plus de 11.300 morts sur 29.000 cas recensés.

« Les traitements préventifs nous ont permis d’éviter d’avoir déjà des milliers de cas et de morts », a ajouté le ministre de la Santé publique.

Dans cette optique, il faut savoir que cette maladie qui sévit dans une zone confrontée à des confits armés dépasse aussi celle qui a frappé pour la première fois l’Ouganda en septembre 2000.

En cinq mois, 425 personnes contractent le virus qui fait 224 morts. D’où, cela démontre qu’Ebola est avant tout une maladie avec une dimension sociale.

Quant aux autres autorités sanitaires, 87 cas suspects sont déjà en cours d’investigation. Déclarée depuis le 1er Aout 2018, l’actuelle épidémie reste dangereuse.

D’ailleurs, une vaste campagne de lutte contre le paludisme a été lancée à Beni, épicentre de l’épidémie d’Ebola, dans le but de faire face à toute autre maladie qui emporte facilement les personnes.

 Cette campagne vise aussi à distribuer gratuitement des moustiquaires imprégnées et des médicaments contre le paludisme, l’une des premières causes de mortalité au monde.

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