Martin Fayulu ✔ @MartinFayulu Je viens d'atterir å Goma avec le président Kyungu, Adolphe Muzito, Eve Bazaiba, Vano Kiboko et les journalistes qui m'accompagnent. On nous a dérouté pendant que les congolais de Lualaba nous attendaient à Kolwezi.

Selon son entourage, son avion a été interdit d'atterrir à Kolwezi, chef lieu de la province du Lualaba.

Le candidat de Lamuka, Martin Fayulu est arrivé ce jeudi 12 décembre à Goma dans la soirée.

À en croire la même source, aucune raison officielle n'a été donnée pour justifier le refus de l'autorité de l'aviation civile d'autoriser l'aéronef du candidat de décoller pour Kolwezi.

Pour le moment , La coalition Lamuka n'a pas encore livré la prochaine étape de sa campagne après les incidents survenus dans le grand Katanga.

Sur son compte twitter, Martin Fayulu a confirmé que son avion a atterri à Goma avec dans sa suite, Gabriel Kyungu, Adolphe Muzito, Eve Bazaïba et Vano Kiboko.Interdit d'atterir à Kolwezi, Fayulu se trouve à Goma.

Il ne reste que dix jours avant la tenue des élections générales tant attendues, par l’ensemble de la population congolaise.

Pendant ce temps, la classe politique demeure toujours dans les divergences quant aux questions liées à la machine à voter et au fichier électoral.

Ces deux majeurs défis sèment la confusion dans le processus électoral. Cependant, certains partis ayant pris l’engagement de participer aux élections avec ces décors, affutent d’ores et déjà leurs armes.

L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social fait partie des ces regroupements politiques qui comprennent la pertinence de participer aux élections avec la machine à voter mise en place par la CENI. Tenez ! Depuis le 12 décembre, l’UDPS outille ses témoins électoraux.

Pendant 5 jours, soit du 12 au 16 décembre, ces témoins vont devoir développer des nouvelles méthodes sur la surveillance des élections.

D’emblée, faut-il le signaler, cette formation s’inscrit dans le cadre de lutte contre toute tentative de fraude électorale qui serait causée par l’utilisation de la machine à voter.

À en croire l’encadreur principal de cette activité, les témoins se sont formés sur l’aspect technique, c’est-à-dire, sur la maîtrise des NTIC, pour enfin assurer une surveillance électorale musclée.

Hélas ! La crise du moment est celle de la confiance qui n’a jamais régné depuis le début  du processus,  entre les opposants et le pouvoir en place qui organise tout seul ses élections et qui a avec lui toutes les potentialités pouvant le mener à la réussite, selon le camp adverse, et donc, qui feront de tout leur possible pour remporter cette bataille et conserver le pouvoir pour lequel ils ont tout donné.

À  l’état où les choses se présentent, cette façon de faire est à déconseiller avec  la dernière énergie aux personnes qui prônent tous les jours le changement et qui veulent en même temps le beurre et l’argent du beurre.

Les mises de ces jours sont telles que l’utilisation de la machine à voter est une épreuve pour les initiateurs qui doivent passer sous jugement. Ce n’est qu’après l’avoir utilisé que l’on peut tirer des conséquences. Car, les contestations avant vaudront les contestations après.

Au tant mieux expérimenter d’abord et juger par la suite. En ce moment là, les réclamations seront justifiées  et l’on se battra pour une bonne cause.

Par contre, saboter ne fera que les  écarter  stupidement de la course et si par chance le processus abouti en beauté, c’est Lamuka qui perdra seul, étant donné que  son souci majeur est de ne plus revoir le potentat  du moment et toute son équipe continuer la gouvernance qui, à son avis a été un échec total et lamentable.

Voilà pourquoi, Martin Fayulu devrait réfléchir par deux fois et revoir sa décision, à moins qu’elle ne relève d’une stratégie néanmoins bien étrange, l’Union Européenne tirant tout autant les ficelles derrière cette coalition du 11 novembre, car pour cette dernière, une transition en vue serait souhaitable, pour faire partir Joseph Kabila, qui ne cesse de les humilier et qui leur a encore refusé l’observatoire des élections.

Les sanctions imposées et réitérées au dauphin de la majorité en dit long !

Après avoir été choisi par les 4 autres membres signataires de l’accord de Genève, en tant que candidat commun de l’opposition, il s’est décidé de regagner vite sa terre natale  pour  motiver tous ses partisans et gagner à tout prix leurs voix.

La motivation des électeurs aurait été dans ce cas tournée vers un couronnement  de leur  futur chef,  qu’ils attendent tous voir remporter  les  scrutins prochain.  Pourtant, Fayulu ne voit pas ces enjeux de l’heure de cet œil.

Et les faits le prouvent…

Il appelle ses électeurs à voter sur le bulletin papier et le placer dans l’urne une fois fini. Chose inconvenable dans la mesure où ce mode électoral est pratiquement déphasé par rapport à celui de la CENI.

À 10 jours des élections, une telle orientation ne dérouterait-elle pas les électeurs assoiffés d’une alternance ?

Par conséquent, la décision des résultats ne sera tranchée que par la CENI qui a instauré la machine à voter. Le candidat de Lamuka risque donc de perdre largement ou carrément de ne pas être élu.

Ce qui amène à penser que cet opposant obstiné a muri en lui un modus operandi  qui risque tout simplement de lui causer du tort.

Mais, bien au-delà, de créer des vives contestations juste au lendemain du vote car, il serait moins élu et crierait probablement à la duperie.

Revenir d’une réunion aussi importante que celle de Genève, et ne trouver que ce genre d’alternative à opérer ne sort pas de nulle part. Il doit donc y avoir anguille sous roche.

Pourtant, grâce à son alliance avec Jean-Pierre Bemba,  et le soutien des déçus du comportement de FatshiVit, ce leader de carrure politique costaude, ayant acquis  des sympathisants  de plus, pouvait bien faire face au candidat de la continuité, Emmanuel Shadary et même plus gagner, si et seulement si ses élections seraient crédibles et  fiables.

Il ne reste que dix jours avant la tenue des élections générales tant attendues, par l’ensemble de la population congolaise.

Pendant ce temps, la classe politique demeure toujours dans les divergences quant aux questions liées à la machine à voter et au fichier électoral. Ces deux majeurs défis sèment la confusion dans le processus électoral.

Cependant, certains partis ayant pris l’engagement de participer aux élections avec ces décors, affutent d’ores et déjà leurs armes.

L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social fait partie des ces regroupements politiques qui comprennent la pertinence de participer aux élections avec la machine à voter mise en place par la CENI.

Tenez ! Depuis le 12 décembre, l’UDPS outille ses témoins électoraux. Pendant 5 jours, soit du 12 au 16 décembre, ces témoins vont devoir développer des nouvelles méthodes sur la surveillance des élections.

D’emblée, faut-il le signaler, cette formation s’inscrit dans le cadre de lutte contre toute tentative de fraude électorale qui serait causée par l’utilisation de la machine à voter.

À en croire l’encadreur principal de cette activité, les témoins se sont formés sur l’aspect technique, c’est-à-dire, sur la maîtrise des NTIC, pour enfin assurer une surveillance électorale musclée.

Tension Pré-Électorale : La Symocel Tire La Sonnette D’alarme ! Mais aussi à certains niveau, le mandat de la monusco va être prolonger au mois de mars 2019, dans le but de prévenir le chaos peut être après les élections prévu le 23 décembre 2018. . .

Le chargé de la communication de la Symocel, Luc Lutala, qui a succédé au coordonnateur de cette structure, a présenté le rapport sur la première quinzaine de la campagne électorale des élections présidentielle, législatives et provinciales en RDC.

Dix provinces font l’objet de cette campagne qui s’est déroulée du 22 novembre au 6 décembre 2018.

Le chargé de communication a relevé des faits saillants de la campagne électorale.

À ce sujet, il a déclaré que celle-ci a été marquée par la mobilisation de la population, l’utilisation des ressources de l’Etat par les candidats, la participation des femmes et des jeunes aux manifestations publiques, l’usage des propos haineux, le recours aux intimidations ou au harcèlement pendant les meetings organisés lors de la campagne.

275 observateurs de long terme de la Symocel ont été sur le terrain, déployés dans les vingt-cinq provinces et la ville de Kinshasa, pour observer le déroulement des activités de la période pré-électorale, du 22 novembre au 6 décembre 2018.

« Le processus électoral se déroule dans une atmosphère de tension du fait d’une mise en œuvre incomplète de l’Accord de la Saint-Sylvestre », a alerté le coordonnateur-chef de mission de la Synergie des missions d’observation citoyenne des élections (Symocel), bishop Abraham Djamba, lors d’un point de presse qu’il a tenu hier mardi 11 décembre au Cercle de Kinshasa, à Gombe.

Le coordonnateur de la Symocel présentait ainsi le rapport d’observation de la période pré-électorale, dans son contexte politique, un des éléments collectés par 275 observateurs de long terme qui sont sur le terrain, déployés sur les vingt-cinq provinces et la ville de Kinshasa.

Parlant du cadre juridique, autre élément collecté, il a relevé qu’il a introduit un nouveau concept, le seuil de représentativité.

« Il y a aussi le relèvement des amendes aux infractions à la loi électorale », a-t-il ajouté. Avant d’indiquer, en ce qui concerne le seuil de représentativité, qu’il y a quelques inquiétudes qui se font jour parmi les partis politiques.

« La limitation de la liberté d’exercice des manifestations publiques est la principale faiblesse du cadre juridique », a-t-il pointé.

Le bishop Djamba a ensuite relevé, en rapport avec le calendrier électoral, que la Commission électorale nationale indépendante (Céni) est en train de fournir un effort pour le faire exécuter.

« Mais le grand problème, c’est le déficit de consensus entre la Centrale électorale et les partenaires autour des questions majeures comme la machine à voter et le fichier électoral corrompu», a-t-il fait savoir.

Le bishop Djamba a rappelé que la Céni a, lors de l’enregistrement des électeurs, enrôlé 46 542 289 électeurs. Il y a eu 6 254 902 évacués au nombre desquels se trouvent les doublons et les mineurs.

Le fichier nettoyé présente aujourd’hui 40 287 387 électeurs validés.

« Ce fichier a été validé par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) », a laissé entendre bishop Abraham Djamba qui a constaté de la part de la Céni une faible communication sur les mesures qu’elle a prises.

S’agissant des candidatures des femmes, il a noté que leur représentation est très faible. Il y a une seule femme à la présidentielle, 11,48 % aux législatives et 11,68 % aux provinciales.

« La Mission d’observation de la Symocel a noté un déficit de communication interne au sein de la Céni », a-t-il déclaré. Avant de renchérir que le processus d’accréditation des observateurs « pose problème ».

La Symocel fait aussi de l’observation des médias, un monitoring des médias. Dans ce contexte, elle a observé comment sont reçus les politiques dans les médias publics et privés.

Dans les premiers, la Majorité présidentielle profite des institutions publiques et dans les seconds, c’est beaucoup plus l’Opposition qui a un temps important d’antennes.

De manière ramassée, cela a fait dire au bishop Djamba, face à ce constat, que le jour des scrutins « est un jour de fête nationale, un jour historique ».

Aussi a-t-il recommandé au gouvernement de sécuriser le territoire national, les personnes et leurs biens pendant la période élective et post-élective.

Pour la Céni, a-t-il poursuivi, elle devra mettre en œuvre les recommandations de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) et de la Fondation britannique « Westminster Fondation for democracy » en vue de la fiabilisation du fichier électoral et de la machine à voter.

Il a aussi insisté pour que la Centrale électorale facilite l’accès aux observateurs électoraux aux bureaux de vote et au moment de la compilation des résultats. Tandis qu’aux partis politiques, il a insisté sur la formation et le déploiement de leurs témoins et le respect du code de bonne conduite.


Il s’est par ailleurs dit satisfait que lors de la cérémonie de lancement de la campagne électorale au Palais du peuple, le 21 novembre 2018, la Céni a rappelé les principes relatifs à la campagne électorale, à savoir l’égalité de production entre candidats en ce qui concerne la diffusion de leurs activités, écrits, déclarations ainsi que la publication de leurs programmes dans les médias publics; le principe de la neutralité de l’administration publique pour faire bénéficier à tous les compétiteurs les mêmes droits et avantages et le principe de la légalité et la loyauté des procédés de campagne.

Vingt mille observateurs de court terme seront déployés par la Symocel le 23 décembre 2018, rappelle-t-on.

Poursuivant sa campagne électorale, Emmanuel Ramazani Shadary est arrivé mercredi soir à Bunia, en Ituri.

C’est la treizième province que visite le candidat numéro 13 aligné par le Front commun pour le Congo.

À cette étape de l'Ituri, le candidat à la présidentielle du 23 décembre pour le Front commun pour le Congo (FCC), la coalition au pouvoir, aura donc parcouru la moitié des 26 provinces que compte la RDC.

Une donnée qui semble réconforter les partisans d’Emmanuel Ramazani Shadary qui jubilent à l'idée que leur candidat a déjà touché 22 millions d'électeurs.

Des électeurs qui vivent dans les villes et autres agglomérations qui ont jusqu'ici été visitées.

Sachant qu'au total, la Céni a enrôlé 40 millions d'électeurs.

Avant l'Ituri, le candidat numéro 13 était le week-end dernier dans l'ex-province du Bandundu, avant d'aller successivement dans la province du Bas-Uele et dans celle du Haut-Uele.

Sécurité, promotion de la femme, emploi, développement et modernisation figurent parmi les thèmes évoqués par celui qui tient à devenir le cinquième président de la RDC.

C’est en ces termes que Ramazani Shadary a qualifié le Chef de l’Etat et autorité morale du FCC qui soutient sa candidature à la Présidentielle.

Il l’a déclaré lundi 19 novembre 2018 lors de la présentation de son projet de société. « Je chemine vers la magistrature suprême », a-t-il encore dit avant d’ajouter que « l’oeuvre du Président Kabila doit être poursuivie ».

Se réclamant ainsi héritier de Joseph Kabila et ses œuvres, il a ensuite reconnu le grand bénéfice qu’il tirera, dans son action, de héritage en termes d’exploits  accomplis par sa famille politique, à travers Mzee Laurent Désiré Kabila puis Joseph  Kabila Kabange, aux plans aussi bien politique,  économique que social.

Ces exploits constitueront des atouts et une base de lancement de son action gouvernementale.

Se voulant plus concret, il a évoqué, au plan politique, un Etat accomplis, un Congo unifié, une administration « une », une armée « une », une monnaie nationale « une » ainsi qu’un peuple « rassemblé ».

Sur le volet économique, Shadary a cité, notamment, une législation minière révisée permettant  une plus grande attraction d’investisseurs et la stabilité du taux de change, la construction des infrastructures d’exploitations énergiques et agricoles, ainsi que l’amélioration du climat des affaires basée sur les normes OHADA.

Et au plan social, le dauphin de Joseph Kabila  a noté le recul du taux de mortalité maternelle et infantile ainsi que celui de la  prévalence du VIH/Sida, sans oublier l’octroi de l’emploi à 516 mille jeunes.

S’inscrivant donc dans la continuité de l’œuvre de Joseph Kabila, il s’est dit persuadé, dès le départ, que «l’œuvre de la refondation de l’Etat amorcée par Joseph Kabila et qui balise le chemin de notre marche vers un Congo émergent restera, en effet, la source d’inspiration de tout mon engagement politique.

Elle nous appelle à aller résolument de l’avant pour consolider la plénitude de notre dignité en tant que nation indépendante et état moderne»

Et au plan social, le dauphin de Joseph Kabila  a noté le recul du taux de mortalité maternelle et infantile ainsi que celui de la  prévalence du VIH/Sida, sans oublier l’octroi de l’emploi à 516 mille jeunes.

S’inscrivant donc dans la continuité de l’œuvre de Joseph Kabila, il s’est dit persuadé, dès le départ, que «l’œuvre de la refondation de l’Etat amorcée par Joseph Kabila et qui balise le chemin de notre marche vers un Congo émergent restera, en effet, la source d’inspiration de tout mon engagement politique.

Elle nous appelle à aller résolument de l’avant pour consolider la plénitude de notre dignité en tant que nation indépendante et état moderne».

C’est en ces termes que Ramazani Shadary a qualifié le Chef de l’Etat et autorité morale du FCC qui soutient sa candidature à la Présidentielle.

Il l’a déclaré lundi 19 novembre 2018 lors de la présentation de son projet de société.

« Je chemine vers la magistrature suprême », a-t-il encore dit avant d’ajouter que « l’oeuvre du Président Kabila doit être poursuivie ».

Se réclamant ainsi héritier de Joseph Kabila et ses œuvres, il a ensuite reconnu le grand bénéfice qu’il tirera, dans son action, de héritage en termes d’exploits  accomplis par sa famille politique, à travers Mzee Laurent Désiré Kabila puis Joseph  Kabila Kabange, aux plans aussi bien politique,  économique que social. Ces exploits constitueront des atouts et une base de lancement de son action gouvernementale.










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