À OÏCHA : Tirs nourris des armes lourde et légère ont été entendus mardi 11 décembre dans la partie ouest d'oicha à l'est de la Rdc, c'est après nouvelle incursion nocturne des ADF

Vers 19heure locale du lundi au mardi, un groupe des ADF ont attaqués trois celules dont Kekelibho, Kabandoke, et Mabasele, situés dans la partie ouest d'oicha chef lieu du térritoire de Beni,  province du Nord-Kivu.

Informé delà situation, les habitants vivant dans cette partie de la d'oicha ont été plongé dans des pyscauses qui ont pris la diréction du quartier Pakanza, Masossi, et centre ville pendant ce là.

Le bilan provisoire fait état de 10 morts dont 2 femmes, kiosques pillés, pharmacies aussi pillées, une disparu et un blessé grave mais c'est encore le bilan provisoire  avec des victimes qui poursuivent des soins médicaux dans une structure sanitaire de la place.

Des attaques ont été perpétrées par les présumés rebelles ougandais de l’ADF Nalu qui oppérés d'une longue heure selon un habitant qui a vécu l'évènement.

Arrivés dans l’entité. Les inciviques ont commencé à tirer des coups de feu. La population a fui et les assaillants ont commencé à piller des biens.

Les militaires ont pris position près d’ici mais ne sont pas intervenus », a déclaré un habitant de la place.

L'attaque a visé Oïcha à 30 kilomètres au nord de Beni, cible régulière de raids attribués aux Forces démocratiques alliées (ADF), historiquement des rebelles musulmans ougandais.

"Les ADF ont fait incursion dans la nuit de lundi à mardi. Ils ont été repoussés par l'armée mais, malheureusement, ils ont tués des civils, a expliqué à l'AFP Donat Kibwana, administrateur du territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu.

En effet, dans cette localité, personne ne pouvait savoir ce qui était en train de se passer.

La population n’a eu d’autre choix que de se sauver en fuyant dans des endroits supposés sécurisés tels que OÏCHA, ERINGETI-ITURI, voire KASINDI-LUBIRIHA vers la frontière entre la RDC et l’Ouganda.

On observe un calme preccaire après le passage de ces hors la loi qui se sont dirigés vers l'est de la localité Mukoko situé à 5 km du centre d'oicha.

Notre source renseigne que les habitants de ce coin du pays lassent de faire appel aux autorités qui pour eux leurs cris restent incompris et fournis aucun retournement de situation.

En dehors de cette entité, plusieurs autres villages et localités ainsi que des quartiers de la ville de Beni ont été désertés depuis la flambée des attaques contre la population par des présumés ADF.

« La population vit dans la crainte et ne peut vaquer librement aux activités de subsistance, nous voulons seulement la paix », a dit à www.adirodu-roger.blogspot.com un habitant du territoire de Oïcha.

La région de Nord-Kivu est en proie de violences depuis près de quatre ans. Plusieurs personnes ont succombé dans des attaques des présumés rebelles ougandais de l’ADF/Nalu.

Au dernière nouvelle, des maisons ont été pillé, et des bétails volés au cours du passage des rebelles. Le territoire de Beni connait plusieurs attaques meurtrières depuis septembre dernier.

Les affrontements se sont poursuivis le mardi dans l'avant midi.

Il faut signaler que toutes ces attaques interviennent pendant que les FARDC appuyés par la brigade FIB de la Minusco poursuivent les opérations d’offensives contre les présumés ADF dans la zone de Mayangose, dans le cadre des opérations militaires conjointes dénommées "Opération  Usalala.

L'opération "Usalama"  est un nom attribué aux nouvelles opérations militaires lancées le lundi, 11 novembre 2018 par l’armée régulière de la RDC et la force Onusienne de la Monusco dans la région de Beni, province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo, pour éradiquer tous les groupes armés et particulièrement les ADF, après l’échec des opérations Sokola 1 dite générales et généralisées lancées au mois de janvier de cette année 2018.

Il a était dit que ces opérations s’écrivaient dans la continuité des opérations Sokola 1 mais avec une particularité d'offensive puique l’armée s’était déjà adaptée aux stratégies de l’ennemi afin de de mieux le combattre.

"Nous nous adaptons à la menace, elle est asymétrique, nous adaptons notre défense à l’asymétrie de l’ennemie de manière à le combattre là où il est, là où il croit qu’il est efficace pour le détruire et l’anéantir totalement.

Nous avons la capacité de combattre cet ennemi comme forces armées de la république et de le vaincre" avait déclaré à la radio Okapi Kinshasa, le général Léon Kasonga.

Concernant la lutte contre la maladie à virus Ebola !

En plus, 69 cas suspects en cours d’investigation, alors que 165 personnes ont déjà été guéries depuis l’apparition de l’épidémie, selon le communiqué du ministère de la Santé publié, rapporte la même source.

La maladie à virus Ebola se propage par contact physique avec des fluides corporels infectés (sécrétions des muqueuses, salive, sueur, vomissures, matières fécales ou sang ) et provoque une fièvre hémorragique, rappelle-t-on.

Il sied de noter que la République démocratique du Congo connaît sa 10ème épidémie, qui est la pire de son histoire.

La première épidémie avait été déclarée sur son territoire et au monde, en 1976. Et elle est la deuxième plus dangereuse après celle qui a frappé l’Afrique de l’ouest, entre 2013 et 2016 avec un bilan de plus de 11 300 morts sur 29 000 cas recensés.

Toutefois, le ministre de la Santé publique, Oly Ilunga, a indiqué que l’actuelle épidémie va durer certainement quelques mois avant d’être complètement maîtrisée.

Malgré les efforts qu’entreprend le gouvernement de la République démocratique du Congo et ses partenaires internationaux, cette épidémie stagne dans cette partie du pays.

Les interventions médicales sont entravées dans ces provinces par l’insécurité qui règne dans la région.

En plus des combats chroniques entre soldats, miliciens et rebelles, la riposte est compliquée par la résistance des communautés locales face aux équipes sanitaires.

La maladie à virus Ebola a déjà causé 283 morts dont 235 parmi les cas confirmés, a indiqué le ministère de la Santé publique dans son communiqué publié dimanche 9 décembre 2018 dans la soirée.

Déclarée depuis le 1er août dernier dans deux provinces de l’Est de la République démocratique du Congo, a déjà fait 283 morts dont 235 parmi les cas confirmés.

D’après le tableau récapitulatif de la situation épidémiologique en date du 9 décembre, la maladie a déjà fait 268 morts dans la province du Nord-Kivu et 15 personnes en Ituri, deux provinces confrontées depuis plus de 20 ans à des conflits armés fortement meurtriers.

Pour rappel, le week-end dernier, 5 nouveaux cas confirmés ont été recensés dans la ville de Beni (1), à Mambasa (1), Kyondo (1), Butembo (1) et Mabalako où l’épidémie avait été signalée le 1er août par les autorités congolaises et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).






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