Vous utiliser beaucoup votre Tablette-IPAD pour travailler sur internet ?

L’iPad et la Surface ont toutefois le même défaut : leur taille nuit à leur confort. Leur écran est trop petit, leur clavier trop étroit.

Au bout de quelques heures, les cervicales et les poignets risquent de souffrir. Privé de souris, l’iPad peut aussi endolorir l’épaule : il faut régulièrement lever le bras pour interagir avec l’écran.

Le clavier de l’iPad – un Logitech Slim Folio conseillé sur la boutique américaine d’Apple – ne permet pas de choisir l’inclinaison de l’écran, ce qui nuit à son confort.

Beaucoup de professions utilisent des logiciels spécialisés – conception 3D, gestion comptable, etc.

Le logiciel de référence est généralement disponible sur Windows, mais plus rarement sur iPad.


Et lorsque ce logiciel est décliné sur iPad, il est parfois appauvri, à l’image de Word, moins riche sur iOS que sur Windows : seules les fonctions essentielles sont conservées.

Les professionnels sont loin de tous utiliser des logiciels pointus, mais au cours d’une carrière – ou d’un cursus universitaire –, on ignore souvent ce que l’avenir nous réserve.

Voilà pourquoi la polyvalence de la Surface rassure.

La Surface, elle, permet de choisir n’importe quel angle, ce qui améliore le confort dans les espaces exigus comme les trains.

Laquelle préférer ? Les besoins varient énormément d’un professionnel à l’autre et d’un étudiant à l’autre. Tout dépend de votre usage.

Caractéristiques logicielles

Comme l'iPhone, avec lequel il partage le même environnement de développement (iOS SDK) depuis la version, l'iPad ne peut exécuter que des applications téléchargées sur l'App Store d'Apple.

L'iPad peut exécuter toutes les applications pour iPhone, laissant le choix à l'utilisateur de conserver la taille de celle d'un iPhone, ou d'utiliser le moteur de rendu de l'iPad pour agrandir l'affichage de l'application.

Les développeurs peuvent également créer ou modifier des applications qu'ils ont conçu pour leur iPhone pour tirer parti des fonctionnalités de l'iPad.

Les développeurs d'applications utilisent l'iOS SDK pour créer des applications.

L'iPad était originellement commercialisé avec une version adaptée et améliorée d'iOS, la 3.2, la mise à jour vers iOS 4.2 est disponible depuis novembre 2010.

Depuis iOS 6, les applications peuvent être « universelles », c'est-à-dire qu'elles s'adaptent aussi bien à la résolution de l'iPhone 4 (960 x 640), l'iPhone 5 (1 136 x 640) que des iPad (1 024 x 768 pour les 1 et 2, 2 048 x 1 536 pour les 3, 4 et 5).

Depuis iOS 7, l'iPad 2 peut faire fonctionner les applications dédiées iPhone à la résolution Retina, c'est-à-dire 960 x 640.

Précédemment, l'iPad les faisait tourner avec la résolution des premiers iPhone, c'est-à-dire 480 x 320… mais en proposant un zoom x2.

Depuis iOS 9, l'iPad Air et l'iPad mini peuvent faire tourner deux applications en même temps de manière limitée, la 2e application occupant une petite partie de l'écran.

Les iPad plus récents (iPad Air 2, iPad mini 4 et iPad Pro) permettent quant à eux d'exécuter simultanément plusieurs applications de manière complète, chacune se partageant la moitié de l'écran.

Ces modèles disposent de la fonction PiP permettant de regarder une vidéo tout en utilisant une autre application.

Gestion des droits numériques Modifier
Pour plus de détails sur la gestion des droits numériques, voir iOS.

Le design de l'iPad impose des restrictions strictes à son usage – à savoir le DRM  destiné à verrouiller le contenu vidéo acheté sur l'iTunes Store, le développement d'applications nécessite un accord de non-divulgation, les développeurs doivent payer l'inscription au programme de développement, et le processus d'approbation centralisée pour les applications ainsi que le contrôle et verrouillage général de la plateforme – et que ce contrôle centralisé pourrait étouffer l'innovation logicielle.

Est particulièrement préoccupante la capacité pour Apple de désactiver ou supprimer à volonté des applications à distance, ainsi que des médias, ou des données sur l'iPadApplications.

Pour plus de détails sur les applications, voir iOS# Applications et App Store.

L'iPad compte plusieurs applications intégrées, dont Safari, Mail, Photos, Vidéos, Musique, iTunes, App Store, Books, Plans, Notes, Agenda, Contacts et recherche Spotlight.

Ces applications sont des versions améliorées et adaptées à l'iPad issues de l'iPhone. Apple a également porté sa suite iWork, et vend séparément ses applications Keynote, Pages et Numbers.

Depuis iOS 4.3, les applications FaceTime, Appareil photo et PhotoBooth ont aussi été intégrées.

L'iPad se synchronise avec iTunes sur un Mac ou un PC compatible. Bien que l'iPad ne soit pas conçu pour remplacer un téléphone mobile, un utilisateur peut utiliser une oreillette sans-fil ou le microphone intégré pour passer des appels en Wi-Fi ou 3G en utilisant Facetime ou une application VoIP.

Gestion des droits numériques.

Pour plus de détails sur la gestion des droits numériques, voir iOS.

Le design de l'iPad impose des restrictions strictes à son usage – à savoir le DRM  destiné à verrouiller le contenu vidéo acheté sur l'iTunes Store, le développement d'applications nécessite un accord de non-divulgation, les développeurs doivent payer l'inscription au programme de développement, et le processus d'approbation centralisée pour les applications ainsi que le contrôle et verrouillage général de la plateforme – et que ce contrôle centralisé pourrait étouffer l'innovation logicielle.

Est particulièrement préoccupante la capacité pour Apple de désactiver ou supprimer à volonté des applications à distance, ainsi que des médias, ou des données sur l'iPad.

La faiblesse du catalogue de logiciels professionnels dont souffre l’iPad risque de ne pas être corrigé de sitôt : convertir un logiciel PC pour tablette est difficile.

Beaucoup de programmes professionnels affichent une forêt de boutons qu’une tablette peine à afficher, puisque ses boutons à elle sont élargis – nos doigts étant moins précis qu’un curseur de souris.

La solution peut venir d’un grand écran externe.

Malheureusement, s’il est possible de raccorder un iPad à un moniteur, ses menus tactiles sont alors impossibles à piloter faute de souris.

La Surface, elle, peut parfaitement être raccordée à un grand écran grâce à un adaptateur facturé une centaine d’euros supplémentaires.

C’est même un investissement intelligent, car l’écran 10 pouces de la Surface est trop petit pour être confortable lors de longues sessions de travail.

Que ce soit pour le graphisme, la photo, la vidéo ou d’autres métiers créatifs, l’iPad propose un immense catalogue d’applications.

En cherchant bien, on trouve toujours une application d’excellente qualité qui permet d’ébaucher un projet, mais bien souvent, il faut le terminer sur ordinateur.

Les applications professionnelles de référence comme Illustrator ou Photoshop sont rarement disponibles sur iPad.

C’est gênant lorsque l’on présente un projet à un client : impossible de le modifier devant lui.

L’iPad souffre aussi d’un problème de mémoire. Nous avons refusé de sélectionner le modèle basique doté de 32 Go, tant le risque est grand de saturer rapidement cet espace.

Mais même avec les 128 Go de l’iPad sélectionné, les professionnels de la création numérique risquent de manquer de mémoire.

La Surface Go retenue n’offre, il est vrai, que 64 Go d’espace, mais contrairement à l’iPad, on peut facilement l’étendre grâce à une carte mémoire externe.

En outre, lorsqu’on branche l’iPad sur un ordinateur pour transférer des documents, le logiciel iTunes s’interpose et rend l’opération pénible.

Le transfert de documents est beaucoup plus facile avec la Surface.

De manière générale, il est recommandé de faire les mises à jour de votre système d’exploitation (qu’il s’agisse d’iOS, d’Android ou de Windows), pour des raisons de sécurité.

En fonction de vos usages et de votre appareil, vous voudrez peut-être cependant différer l’opération.

L’adoption est conseillée si toutefois vous êtes d’un naturel débrouillard.

Vous utilisez votre iPad pour vous détendre, ou pour faire de tout, mais à petite dose ? La mise à jour complique inutilement l’usage de l’iPad.

Si vous êtes peu à l’aise avec les outils informatiques, la question de faire la mise à jour se pose.

Vous possédez un iPhone. La question est moins délicate : les modifications sont assez utiles et nettement plus faciles à digérer.

Attention à l’âge de votre appareil. Selon Apple, tous les appareils sortis à la fin de 2013 sont compatibles : iPhone 5s, iPad Mini 2, iPad Air.

Si vous possédez un appareil de cette génération, nous vous conseillons toutefois d’attendre : la mise à jour pourrait ralentir ses menus.

Mieux vaudrait patienter quelques semaines pour voir si les appareils similaires tolèrent bien la mise à jour.

Si votre appareil est plus récent, la mise à jour risque peu de poser problème.

Lorsqu’on ouvre une application, la conséquence reste la même : cette barre d’applications disparaît.

Mais on peut la faire réapparaître d’un glissement de doigt vers le haut. Pour quoi faire ? Pour travailler en multifenêtres.

On peut choisir une deuxième application dans cette barre, pour l’afficher à côté de la première…

On peut même y glisser une troisième, qui flotte par-dessus les autres, et qu’on peut cacher en un éclair, d’un glissement du doigt :

… mais plus d’options pour travailler

C’est le clou du spectacle : Apple arme l’iPad pour travailler plus sérieusement. Les fonctionnalités avancées proposées par iOS 11 sont destinées aux débrouillards.

La barre d’applications, au bas de l’écran, peut contenir jusqu’à treize applications. Elle rappelle étrangement le dock des Mac que voici :

La plupart des utilisateurs, qui font de l’iPad un usage basique ou récréatif, seront gênés.

Cela pourrait même induire une certaine confusion chez les plus fragiles d’entre nous.

Pour compliquer le tout, Apple a inclus une application nommée « Fichiers », qui rappelle l’« Explorateur » de fichiers de nos ordinateurs.

Le coup de génie du logiciel de l’iPad était justement de faire disparaître les fichiers.

Leur réapparition, à elle seule, fait reculer la sérénité que dégage la manipulation d’un iPad.

Plusieurs autres petites modifications font régresser la simplicité de l’iPad et perturbent nos habitudes.

Mais l’iPad demeure incomparablement plus simple à manipuler qu’un ordinateur classique.

Sur iPad : moins de sérénité en usage « détente »…

Les applications importantes restent rangées au bas de l’écran.

Elles étaient auparavant rangées par quatre, désormais elles sont cinq, avec en prime les trois dernières applications ouvertes.

C’est nettement moins clair.

Comme sur iPhone, les raccourcis rapides évoluent. Cela n’aurait pas de grosses conséquences si Apple s’était arrêté là.

Mais ces raccourcis partagent désormais la vedette avec les derniers programmes utilisés.

Là encore, c’est moins clair :

Les réglages rapides sont désormais personnalisables. On peut retirer des interrupteurs ou en ajouter d’autres : un bouton alarme, un raccourci vers le dictaphone, un bouton activant l’économie d’énergie, etc.

Les menus du nouveau logiciel central (iOS 11) sont plus dépouillés, plus nerveux : les commandes répondent un peu plus vite.

Plusieurs autres petites améliorations méritent d’être mentionnées :

Sécurité au volant : quand on branche l’iPhone à sa voiture, par Bluetooth ou par USB, les messages sont automatiquement mis en attente. L’iPhone informe vos correspondants que vous conduisez.

Cette sécurité fonctionne uniquement quand on l’active (menu Réglages, puis « Ne pas déranger », et « Ne pas déranger en voiture »).

QR Codes : quand on pointe l’appareil photo de l’iPhone sur un QR Code, l’iPhone propose automatiquement d’ouvrir l’adresse Web correspondante.

Qui plus est, les menus de la Surface Go n’incitent pas à la détente, même lorsqu’on presse le bouton « mode tablette » et qu’on s’enfonce dans un canapé.

La majorité des utilisateurs, même habitués à Windows, les trouveront inutilement compliqués.

Aux quatre coins de l’écran, les boutons sont trop petits, trop nombreux. Quant aux raccourcis gestuels, ils sont abscons.

Enfin, la Surface est un peu plus lourde que l’iPad : elle accuse 50 grammes de plus.

Mais avec 522 grammes sur la balance, hors clavier, elle reste confortable.

Et côté jeux, tout le monde trouvera de quoi se détendre : l’iPad possède un grand catalogue de jeux tactiles, la Surface fait tourner beaucoup de petits jeux PC.

Et malgré sa puce graphique modeste, quelques bons jeux 3D un peu âgés tournent fluidement également en réglages moyens, comme Battlefield, Overwatch ou Dota 2.

Beaucoup de professionnels et d’étudiants patientent jusqu’à la fin de la journée pour se détendre.

Voilà qui donne un clair avantage à l’iPad, dont la batterie tient dix heures en usage moyen.

Pour se détendre avec la Surface, dont la batterie ne tient que sept heures en moyenne, il faut souvent trouver une prise de courant.

Le catalogue d’applications tactiles Windows est très pauvre comparativement à celui de l’iPad.

Mais pour se divertir, l’essentiel est là : Spotify, Netflix, VLC, Facebook, etc.

La plupart des utilisateurs devraient s’en contenter, quitte à être frustrés de temps en temps par l’absence sur Windows d’une application prometteuse sur iPad.

Le stylet de la Surface, lui, est parfaitement utilisable pour dessiner, mais il amoindrit les possibilités artistiques du dessinateur. Il est moins sensible à la pression, son trait est moins fin.

On peut théoriquement l’incliner pour élargir ce trait, mais les applications qui détectent l’inclinaison sont très rares.

En outre, sous Windows, le choix d’applications créatives est nettement moins riche que sur iPad, même s’il est loin d’être inexistant. En dessin par exemple, on trouve Bamboo Paper, Sketchable, Sketchbook d’Autodesk, Expresii, etc.

En conclusion

La Surface est un meilleur ordinateur à tout faire, mais l’iPad s’avère bien plus agréable en bureautique légère et en loisir.

Comme outil de travail, ces deux tablettes souffrent de faiblesses dissuasives, à commencer par leurs écrans, trop petits pour être vraiment confortables.

Cela n’empêchera pas certains professionnels et certains étudiants d’y trouver un compromis satisfaisant.






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