Deux personnes ont été tués au cours d'incursion des rébélles ADF au centre de Mavivi à l'est de la Rdc

Au dernière nouvelle, la même source ajoute que les habitants de Mavivi vident leurs maisons d’habitation pour se déplacer vers des contrées jugées sécurisées notamment le centre-ville de Beni, Oicha et l’ex-province Orientale.

Ceci après l’incursion des présumés ADF dans cette partie du territoire de Beni. La société civile locale par le truchement de son vice-président Jamali Moussa, contacté par votre rédaction dresse un bilan provisoire de deux civils tués dont un homme et une femme.

Les activités socioéconomiques sont paralysées ce mardi 19 février 2019 à Mavivi, chef-lieu du groupement Batangi-Mbau, secteur Beni-Mbau, c’est à une dizaine de kilomètres de Beni-ville.

Il est de même pour les activités scolaires qui restent paralysées. Les portes des écoles primaires et secondaires sont fermées.

Des détonations d’armes lourdes ont été entendues encore une fois à Mavivi, chef-lieu du groupement Batangi-Mbau, secteur Beni-Mbau, dans le territoire de Beni.

La population de cette contrée située sur la route Beni-Oicha est dans une psychose totale ne sachant plus à quel saint se vouer. Pour l’instant la population court dans tous les sens craignant ainsi une éventuelle attaque ennemie.

Des sources locales parlent d’une probable incursion des présumés rebelles ougandais de Forces Démocratiques et Alliées (ADF) dans cette partie de la province du Nord-Kivu.

À titre de rappel, cette situation intervient 48 heures après l’attaque d’une position des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) par les présumés ADF samedi dernier à Masulukwede.

La zone de santé de Beni a été ce week-end à son vingtième jour sans nouveaux cas confirmés d’Ebola.

Cette révélation a été faite ce dimanche 17 février à la presse de Beni par le Docteur Maza, coordonnateur intérimaire de la riposte contre Ebola dans ce coin du pays.

« La zone de santé Beni qui est dans la sous-coordination de Beni est au vingtième jour sans cas confirmés de la maladie à virus Ebola », a-t-il précisé.

Il a également appelé toute la population de Beni à s’approprier la surveillance à base communautaire pour éradiquer complètement ce fléau mortel. Laquelle surveillance revient à acheminer les cas positifs d’Ebola aux structures sanitaires pour la prise en charge en soins médicaux.

En ville commercial de Butembo Communique de Presse No 004/2019

*Les contacts réticents et la migration alimentent la propagation du virus Ebola au Nord-Kivu.*

Cinq mois après la déclaration de la maladie  à virus d’Ebola (MVE) dans la Province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo (RDC), les agents affectés à la riposte continuent d'enregistrer de nouveaux cas confirmés car de plus en plus de personnes ont été infectées ces dernières semaines.

Durant la dernière semaine de janvier 2019, une augmentation significative des cas d'Ebola a été observée à Katwa, Butembo, Musienene, Kyondo, et un nouveau cas confirmé à Kanyabayonga, un village situé à quelques kilomètres de la frontière avec le Rwanda. On a signalé une augmentation de 65% du nombre de nouveaux cas confirmés à Katwa et Butembo.

Bien qu'il s'agisse de la première flambée de la MVE avec de nombreux traitements préventifs et curatifs déployés pour protéger la population contre l'infection, le comportement négatif des membres de la communauté entrave les progrès dans le contrôle de la propagation de la maladie.

Les responsables de la riposte affirment que la majorité des nouveaux cas confirmés identifiés à Katwa sont des contacts réticents qui ont refusé la vaccination et le suivi. La forte densité de population et la mobilité constante de la population sont d'autres facteurs qui alimentent la propagation.

"La principale difficulté à Katwa est la réticence des parents des cas confirmés. La majorité des nouveaux cas confirmés identifiés dans la zone sont des contacts réticents qui ont refusé la décontamination, les mesures d'hygiène, la vaccination et le suivi des contacts", a déclaré le Dr Polydore Ngoma Phoba, Chef de l'équipe de Prévention et  Contrôle des Infections à Butembo.

En tant que plaque tournante commerciale, la population du Nord-Kivu se compose principalement de commerçants et d'agriculteurs très mobiles. La province a également connu des conflits armés ces dernières années.

Bon nombre des contacts hésitent à se présenter pour la recherche ou le suivi parce qu'ils croient à tort qu'Ebola est un complot du gouvernement pour déstabiliser leur communauté.

En réponse à ces défis, CDC Afrique et autres partenaires à la riposte multiplient en priorité des efforts pour renforcer la surveillance dans les établissements de santé publics, privés et traditionnels et au niveau communautaire parmi les prestataires de soins et la population en général.

Le 23 janvier 2019, Dr Jacques Mokange, Epidémiologiste et volontaire au sein de CDC Afrique, a conduit un dialogue avec les équipes communautaires de surveillance, de communication, de prévention psychologique, de prévention et contrôle des infections dans la Zone Sanitaire de Tulizene de la Zone Sanitaire de Katwa, sur le dépistage des cas et le suivi des contacts. Il s'agissait de renforcer leur capacité à appuyer les efforts d'intervention dans la région. Au cours du dialogue, il a souligné la nécessité d'intensifier le dialogue avec les membres de la communauté et de renforcer la coordination avec les autres partenaires pour réussir à juguler l'épidémie.

"Certes, les difficultés sont énormes sur le terrain avec toutes les rumeurs, résistances, réticences et attaques des équipes de la riposte, mais avec la contribution de toutes les parties prenantes, y compris la communauté, nous sommes certains que la chaîne de transmission de ce virus sera rompue au Nord-Kivu," a déclaré Dr Mokange.

Pour plus d'informations, contactez:

James AYODELE | Principal Communication Officer | Africa Centres for Disease Control and Prevention | African Union Commission I E-mail: AyodeleJ@africa-union.org | Tel: +251 953 912 454

EN TÉRRITOIRE DE LUBERO

Les habitants de MUBANA plaident pour le rétablissement des réseaux de télécommunication coupés depuis plus d’un mois dans leur village.

MUBANA est une entité située à plus de cinquante Km au Sud-est de Lubero-centre dans le groupement BULENGYA-LAC en chefferie de BASWAGHA, au Nord-est du territoire de Lubero.

 Dans cette contrée, deux mini-antennes de télécommunications y sont installées. L’une du réseau Airtel placée à l’entrée du village et l’autre de Vodacom au centre. Malgré l’installation de ces équipements, la communication est quasi-difficile comme l’a expliqué Monsieur MUTSUVA TAHIKABA, habitant de ce village, à rtvh.info que les équipements transmettent une faible puissance d’ondes qui peuvent permettre la communication.

Le 25 Décembre 2018 dernier, la situation avait commencé à dégénérer. Les réseaux de télécommunication notamment Airtel et Vodacom ont complètement coupés la connexion. Evariste KATERI un des notables de MUBANA explique que cette coupure du réseau téléphonique provoque une incertitude dans le chef de la population.

 Les habitants de la place moins encore les travailleurs commis aux mini-antennes ignorent la cause réelle de la coupure du réseau dans le village. Ils demandent aux responsables des entreprises de télécommunication Airtel et Vodacom à dépêcher des techniciens pour résoudre ce problème ou remplacer les équipements.

 Notons que les activités socio-économiques fonctionnent au ralentie à MUBANA depuis la coupure du réseau de télécommunication. Pour effectuer le transfert virtuel d’argent par exemple ou un appel téléphonique, les intéressés se déplacent de KIPESE, 30 Km du village.

Masisi : 20.000 ménages fuient les affrontements entre miliciens à Iyana.

Les combats qui opposent depuis deux mois les deux factions de la milice Maï-Maï du Nduma Defense of Congo (NDC) – le NDC/Rénové de Guidon et le NDC/Tcheka – ont déjà provoqué le déplacement d’environ 20 000 ménages de cinq villages du groupement Iyana à Masisi rapporte notre confrère de Radio Okapi.

D’après des sources coutumières, la plupart de ces déplacés ont trouvé refuge à Mutongo, le chef-lieu du groupement Iyana. Ils vivent dans des conditions difficiles et ne bénéficient d’aucune assistance. Selon la Radio Okapi, le chef du groupement Iyana, Mwami Séraphin Ngulu réclame le renforcement des effectifs militaires pour face à la multitude des groupes armés qui écument cette partie de Masisi.




Commentaires