Google veut mieux sécuriser les données de son navigateur Chrome

Password Checkup pour Google Chrome vous indique si vos mots de passe ont été hackés

Ces dernières années, Google a pris très au sérieux la défense de ses utilisateurs, en faisant en sorte d'empêcher les violations de données.

Depuis deux ans, la firme de Moutain View a protégé plus de 110 millions d'utilisateurs qui auraient pu être exposés à un piratage de nom d'utilisateur ou de mot de passe.

 Désormais, la société veut directement protéger votre navigation, en proposant un nouvel outil sur son navigateur Chrome : Password Checkup.

L'extension alerte immédiatement en cas de violation des données . Si tout va bien, Password Checkup vous affiche le message suivant, avec un logo vert indiquant : « Aucun des mots de passe que vous avez utilisés récemment n'est concerné par une violation de données ».

Si le logo est rouge, cela signifie alors que l'un de vos mots de passe est compromis et que vous risquez d'être hacké.

L'extension vous délivre ainsi le message suivant : « Password Checkup a détecté que les X comptes suivants ont des mots de passe qui ne sont plus sécurisés en raison d'une violation des données ». L'outil vous indique juste en dessous la liste des sites sur lesquels vous devez agir au plus vite.

Notons que Password Checkup propose une option qui va ravir celles et ceux qui tiennent à leurs données. Vous pouvez en effet « Effacer les données de l'extension », ce qui entraîne la suppression de toutes les informations stockées relatives aux mots de passe non sécurisés et aux sites précédem .

Password Checkup vous aide à naviguer en toute tranquillitément ignorés.Une fonction pour traquer les URL suspectes et/ou mal orthographiées.

Google Chrome prépare ainsi une nouvelle fonction, visant à traquer les lookalike URL, soit ces adresses qui, à un ou deux détails près, sont identiques à d'autres URL très populaires.

Concrètement, le système est en cours de test sur Chrome Canary 70 et il s'agit d'une fonction expérimentale à activer (ou non) dans les options du navigateur.

Une fois activée, l'option se charge de prévenir l'internaute si ce dernier a mal orthographié une URL dans la barre d'adresse et qui peut amener ce dernier sur un site frauduleux.

Par exemple, si l'utilisateur vient à taper « paypai.com » dans sa barre de recherche, Google Chrome affiche un petit pop-up demandant à ce dernier s'il ne souhaitait pas en réalité visiter le site « paypal.com ».

Il n'est pas rare, en effet, que certaines URL très populaires aient inspiré des personnes mal-intentionnés, qui hébergent de faux sites sur des adresses très similaires, et donc forcément trompeuses.

Reste à savoir maintenant quand sera disponible cette fonction (plutôt pratique d'ailleurs) pouGoogle n'en finit plus de greffer de nouvelles fonctionnalités à son navigateur web Chrome. La prochaine idée du géant américain : nous alerter lorsque l'on s'apprête à visiter une URL suspecte.

Il nous est déjà arrivé, à tous, de mal orthographier une URL et de tomber parfois sur un site web frauduleux, profitant d'une infime faute de frappe pour s'attirer quelques visites. C'est précisément contre ce type de désagrément que Google veut lutter avec son navigateur Chrome.r la version classique de Google Chrome.

Google Chrome : bientôt une fonction pour avertir d'une URL suspecte (ou mal saisie) :

Facebook Messenger permet enfin de supprimer des messages envoyés

Le premier réseau social mondial a déployé à grande échelle cette fonctionnalité très attendue par son milliard et demi d'utilisateurs.

Les usagers du service, au nombre de 1,3 milliard à travers la planète, ont désormais dix minutes pour faire machine arrière et supprimer leur envoi. L'option est disponible dès à présent sur mobile Android et iOS et sur la version de Messenger pour ordinateurs.

Concrètement, après l'envoi d'un message, les utilisateurs peuvent maintenant choisir de le supprimer pour eux, et il continuera d'apparaître dans le fil du destinataire, ou pour tout le monde, et il disparaîtra des interfaces de tous les interlocuteurs d'un chat. Mais cela ne passera pas forcément inaperçu. Tous les participants à la conversations seront en effet avertis qu'un message a été retiré par son auteur.

Les messages ainsi supprimés ne se volatilisent pas tout à fait complètement. Afin de ne pas favoriser le harcèlement en ligne, Facebook conservera les posts retirés sur ses serveurs durant une courte période le temps d'examiner les signalements d'abus entre utilisateurs.

Il a fallu pas moins de dix mois à Facebook pour déployer cette option à grande échelle. Le point de départ du projet remonte à avril 2018, lorsque la presse américaine a révélé que le PDG de Facebook Mark Zuckerberg disposait déjà discrètement de cette possibilité et en avait profité pour faire disparaître certains de ses anciens messages.

Facebook avait alors annoncé qu'il ouvrirait l'option à tous ses utilisateurs dans les prochains mois.

Avec cette fonctionnalité peu répandue parmi les services de messagerie mobiles, Messenger emboîte le pas à Instagram et WhatsApp qui offrent cette possibilité à leurs utilisateurs depuis un petit bout de temps, avec un peu plus de latitude. Instagram permet de supprimer un message privé à tout moment, sans laisser de trace.

De son côté, WhatsApp a relevé l'an dernier à une heure la limitation de huit minutes à l'issue de laquelle un message est considéré comme définitif. Facebook devra harmoniser ce point au moment de la fusion de ses trois messageries.


Le « troisième pôle terrestre », qui comprend toute la chaîne himalayenne,
va connaître une fonte sans précédent, avec des conséquences sur près de deux milliards d'habitants. Les zones de montagne sont en effet particulièrement sensibles au réchauffement climatique.

Réchauffement et pollution : le cocktail mortel pour les glaciers
Qualifiée de « troisième pôle » par les scientifiques pour ses gigantesques réserves de glace, cette région montagneuse, s'étendant sur 3.500 km et traversant huit pays, est susceptible de voir ses glaciers disparaître en grande partie. Même en limitant la hausse des température à la limite de 2,1 °C comme le prévoit l'Accord de Paris, un tiers aura fondu d'ici 2100, préviennent les experts.

Et si les émissions continuent au même rythme, avec une hausse de 5 °C, ce sont les deux tiers des glaciers qui se seront volatilisés. Bien que formés il y a 70 millions d'années, ces derniers sont extrêmement sensibles au changement climatique. Depuis les années 1970, un recul et un amincissement de la couverture neigeuse ont déjà été observés. Le phénomène est aggravé par la pollution provenant des plaines de l'Inde qui déposent de la poussière noire sur les glaciers, accélérant leur fonte.

Un milliard de personnes en danger
Le rapport, inédit dans son ampleur, a nécessité cinq ans de travail et rassemble les points de vue de 350 chercheurs et experts provenant de 22 pays et de 185 organisations. Il met en avant les sévères conséquences de cette fonte pour les 250 millions d'habitants de ces montagnes et les 1,65 milliard qui vivent dans les bassins fluviaux en aval. Les glaciers du HKH alimentent ainsi dix des plus importants réseaux fluviaux du monde, dont le Gange, l'Indus, le Jaune, le Mékong et l'Irrawaddy.

« Une augmentation du nombre et de la taille des lacs glaciaires

vont entraîner un afflux d'eau dans les principaux cours d'eau, ce qui pourrait provoquer des inondations et la destruction des récoltes », prévient l'étude. L'accroissement du débit du Gange et du Brahmapoutre va également forcer des changements dans l'agriculture. Les glissements de terrain et les inondations plus fréquentes « mettent en danger plus d'un milliard de personnes », avertit l'Icimod.

Les Alpes, aussi, pourraient perdre 90 % de leurs glaciers
Partout dans le monde, la montagne fond à vue d'œil. Les glaciers des Alpes françaises ont perdu 25 % en 12 ans an et leur fonte est trois fois plus rapide depuis 2003 par rapport à la période précédente (1986-2003), d'après le Laboratoire de glaciologie et géophysique de l'environnement (LGGE) de Grenoble. Selon l'ampleur du réchauffement, 50 à 90 % des glaciers alpins pourraient disparaître d'ici 2100.

Dans les Pyrénées, la moitié des glaciers ont fondu ces 35 dernières années et la tendance semble s'accélérer. Selon le dernier bulletin du World Glacier Monitoring Service (WGMS), les glaciers à travers le monde ont perdu en moyenne 0,9 mètre, équivalent en eau de masse par an, dans les années 2013-2016, contre 0,2 mètre pour la décennie 1981-1990.

« C'est la crise climatique dont vous n'avez pas entendu parler », affirme Philippus Wester, responsable d'une étude menée par l'Icimod, une organisation intergouvernementale établie à Katmandou (Népal). Selon l'International Center for Integrated Mountain Development (Icimod), les deux tiers des glaciers de l'Hindou Kouch et de l'Himalaya (HKH) pourraient fondre d'ici à la fin du siècle si la planète reste sur la même trajectoire d'émissions de gaz à effet de serre.





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