La persistance dela maladie à virus Ebola empire les choses à l'est de la Rdc


SITUATION ÉPIDÉMIOLOGIQUE DANS LES PROVINCES DU NORD-KIVU ET DE L'ITURI

Samedi 9 février 2019

La situation épidémiologique de la Maladie à Virus Ebola en date du 8 février 2019 :

Depuis le début de l’épidémie, le cumul des cas est de 806, dont 745 confirmés et 61 probables. Au total, il y a eu 505 décès (444 confirmés et 61 probables) et 273 personnes guéries.

190 cas suspects en cours d’investigation.
6 nouveaux cas confirmés à Katwa.

3 nouveaux décès de cas confirmés :
1 décès communautaire à Katwa
2 décès au CTE de Butembo
2 nouvelles personnes guéries sorties du CTE de Butembo.

Les données présentées dans ce tableau sont susceptibles à des changements ultérieurs après investigations approfondies et après redistribution des cas et décès dans leurs zones de santé respectives.

Remarques:

Afin d’éviter que le nombre total de cas varie (à la hausse ou à la baisse) quotidiennement, les cas suspects ont été placés dans une catégorie séparée. Ainsi, les cas suspects dont les tests laboratoires se sont révélés positifs seront ajoutés dans la catégorie des cas confirmés alors que ceux qui sont négatifs (non cas) seront retirés du tableau.

La catégorie des cas probables reprend tous les décès notifiés pour lesquels il n'a pas été possible d'obtenir des échantillons biologiques pour confirmation au laboratoire. Les investigations permettront de déterminer si ces décès sont liés ou non à l’épidémie.

Un décès communautaire est tout décès survenu en dehors d'un Centre de Traitement Ebola.Actualité de la riposte

Nouveaux cas probables de Katwa
Sept nouveaux cas probables (décès historiques) ont été validés de façon rétrospective dans la zone de santé de Katwa. Il s’agit de personnes ayant débuté la maladie entre novembre et décembre 2018 et qui étaient décédées entre novembre 2018 et janvier 2019.

Vaccination

Depuis le vendredi 08 février 2019, la vaccination des prestataires de soins de première ligne a débuté à Rwampara, une nouvelle zone de santé en Ituri.

La vaccination dans cette zone de santé se justifie par le fait que Rwampara est située sur l’axe routier Bunia-Kisangani, qui est exploité par des milliers de personnes venant de Beni.

Cette vaccination des prestataires de soins de première ligne de la zone de santé de Rwampara s’incrit dans le cadre des mesures préventives en vue de limiter la propagation de la maladie dans les autres provinces.

Depuis le début de la vaccination le 8 août 2018, 77.010 personnes ont été vaccinées, dont 20.503 à Beni, 19.346 à Katwa, 8.587 à Butembo, 6.076 à Mabalako, 2.746 à Kalunguta, 2.271 à Goma, 2.200 à Komanda, 1.844 à Oicha, 1.663 à Mandima, 1.253 à Kayina, 1.242 à Kyondo, 1.157 à Karisimbi, 1.054 à Bunia, 973 à Vuhovi, 920 à Masereka, 700 à Lubero, 744 à Mutwanga, 590 à Rutshuru, 567 à Biena, 527 à Nyankunde, 510 à Musienene, 355 à Tchomia, 306 à Mangurujipa, 254 à Alimbongo, 207 à Kirotshe, 180 à Rwampara (Ituri), 125 à Nyiragongo, 97 à Watsa (Haut-Uélé) et 13 à Kisangani.

Le seul vaccin à être utilisé dans cette épidémie est le vaccin rVSV-ZEBOV, fabriqué par le groupe pharmaceutique Merck, après approbation du Comité d’Ethique dans sa décision du 19 mai 2018.

*Butembo Ebola : À qui profite la résistance des jeunes de certains quartiers contre les équipes de la riposte ?*

Pourtant cette maladie existe bel et bien dans la région. C'est vrai qu'elle n'a pas empêché le cours normal des autres activités sur place, mais elle continue à tuer à grande échelle plusieurs de nos compatriotes, des citoyens congolais...

Cependant, les mêmes causes produisant les mêmes effets, rien ne garantit encore la tenue des dites élections en mars comme promis, surtout que le calendrier détaillé n'est même pas jusque là encore disponible...

La résistance des jeunes, surtout ceux des quartiers Wayene, Mukuna, Kamesimbonzo, Kyaghala, Rughenda,...  (pour ne citer que ceux-là en commune Bulengera), pourraient devenir un nouveau prétexte pour soutendre une décision encore une fois impopulaire pour retarder les élections ou écarter définitivement Butembo de la course.

Et les candidats aux législatives tant nationales que provinciales n'entrevoient aucune activité de masse pour écarter ce danger fatal.

À mon avis, vider les prétextes de la CENI, tous les candidats des circonscriptions touchées devraient se liguer comme un seul homme pour conscientiser, convaincre et persuader leurs électeurs de laisser les équipes de la riposte travailler librement pour qu'il n'y ait plus de nouveaux prétextes de report.

La mobilisation devraient être aussi grande que celle de la période de la campagne.

Quoiqu'il en soit, les candidats sont les premiers bénéficiaires des élections, ensuite leurs familles et amis. La population n'est servie qu'au dernier ressort et pas toujours.

Attention : je suis de passage !
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