Les militaires Fardc ont repoussé nouvelle attaque des ADF à l'est de la Rdc

Les rebelles ont fait incursion dans cette partie du Nord-Kivu en attaquant les positions FARDC basées sur place.

Cette information a été confirmée par le notable de la région, Makofi Bukuka, qui parle de l’agitation et débandade totale de la population.

Il rapporte que la route nationale numéro 4 Beni-Kisangani a été bloquée à la suite de ces affrontements qui ont plongé toute la contrée dans la panique.

Pour rappel, l’agglomération de Mavivi qui vient d’être secouée par une énième attaque, est “fortement” militarisée par les éléments de la Monusco qui entourent l’aéroport portant le même nom.

Le bilan de ce combat fait état un ADF tué, 3 armes du type AK47 récupéré par l'armée, et civiles libérés des mains de l'Énemi c'est le bilan encore provisoire de l'attaque des ADF/NALU dans la localité de MAVIVI/NGITE en térritoire de Beni Nord-Kivu, la soirée du mardi 26 février 2019.

De violents combats ont opposé mardi 26 février, dans la soirée, les éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo ( FARDC) aux présumés rebelles ADF à Mavivi, agglomération située à une dizaine de kilomètre de la ville de Beni.

« Il s'agissait d'une attaque simultanée. Ce sont les deux positions de nos éléments qui ont été attaquées, à savoir la position de Ngite et celle de Mavivi. L'ennemi voulait prendre en étau les éléments qui étaient en train de travailler sur l'axe Mavivi-Ngite. Malheureusement, il a été désagréablement surpris », a dit le major Mak Hazukay, porte-parole militaire.

Une autre attaque rebelle à Mavivi a eu lieu le 18 février courant. Les activités scolaires dans la zone sont paralysées suite à ces incursions fréquentes des forces négatives, selon la société civile.

À OICHA CHEF LIEU DU TÉRRITOIRE DE BENI DANS LA PARTIE EST DELA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO : des hommes et femmes pris en otages par les rebelles ougandais de l'adf après l'attaque de mamove dimanche a reussi à s'échappé de mains de ses ravisseurs mardi dernier .kambale syakengwa dit avoir été kidnappé dans son champ à mulolya à l'ouest oicha .ces rebelles qui transportent plusieurs biens pillés detiendraient encore une dizaine d'otages qu'ils utilisent pour le transport de biens pillés dont ( sel, savon, médicalents.) Cet homme confirme que l'adf existe et ne pas y croire c'est se tromper insiste- t- il. selon la RTM/ oicha source. . .

Entre Beni - Oicha il ne resque que le village de Mbau qui est en  moitié habité. L'ennemie gagne du terrain. Bientôt il nous sera même difficile d'arriver à l'aero mavivi. Déja à kasoko boikene, kipriani, ngadi, matembo, mavivi sont maintenant vides de la population. Sur cet axe beni - oicha il faut ajouter ngite, mangoko aussi vide.

À beni ville nous semblons oublier que boikene, une bonne partie de masiani, bel air, bgwado, kasabi sud- Est, paida, kasanga, rwangoma, kalongo, manziko, buleyi sont aussi presque vide et à la merci de l'ennemie. Si rien n'est fait, l'Imperium sur beni sera limité à la rivière Munyabelu. Beni est plus que en danger ces derniers jours.

AU NORD EST DU TÉRRITOIRE DE BENI

Une présumée espionne ADF a été arrêtée la nuit de lundi à ce mardi par les forces de sécurité en groupement de Banande-Kainama en territoire de Beni au Nord-Kivu.

Ce sont les militaires du 312eme bataillon basés qui ont mis la main sur la suspecte.

Selon les sources locales de la société civile, la présumée ADF a été envoyée par les siens se trouvant en brousse pour espionner les camps militaires de Kitsimba, Bango et Mukondi dans le même groupement avant une attaque qui était en préparation.

Pendant son interrogatoire, elle aurait cité les noms de certaines personnes avec lesquelles le mouvement ADF collabore afin de mener des attaques contre plusieurs agglomérations de Beni.


La zone de santé de Lubero vient d’être aussi touchée par l’épidémie d’EBOLA.

Cette nouvelle est confirmée par le médecin chef de zone de santé de cette entité sanitaire et par les autorités administratives locales. Il s’agit d’un cas de décès survenu à l’Hôpital Général de référence de Lubero où la patiente venue de Butembo était admise sous surveillance. Déjà, les équipes de riposte sont à pied d’œuvre pour contenir la maladie.

À BUTEMBO

MSF : Médecins sans Frontières ( MSF) suspend ses activités au centre de traitement d’Ebola de Katwa dans la province du Nord-Kivu.
L’informarion a été livrée dans un communiqué parvenu à la rédaction de 7SUR7.CD mardi 26 février.

Cette suspension inopinée intervient suite à une violente attaque survenue le 24 février dernier dans ce coin du Nord-Kivu, par des personnes non autrement identifiées.

L’attaque a causé perte en vies humaines et dégâts matériels dans le centre de traitement d’Ebola ainsi que dans l’établissement du MSF.

“Cette attaque a été traumatisante pour les patients, leurs proches et le personnel présent dans le centre. Elle affecte notre capacité de réaction dans ce qui est maintenant l’épicentre de l’épidémie. Nous avons réussi à transférer les 4 patients confirmés et les 6 suspects dans des centres de traitement proches”, a déclaré Emmanuel Massart, coordonateur des urgences de MSF à Katwa.

À en croire certains observateurs, la crise de confiance qui règne entre les communautés locales et les acteurs de la riposte contre Ebola, dont MSF, serait à la base de cette situation.

” Nous pensons que tous les acteurs impliqués dans cette réponse doivent désormais changer leur approche et répondre véritablement aux plaintes et aux craintes des communautés”, a indiqué de son côté Meinie Nicolai, directrice générale de MSF en visite au Nord-Kivu.

Signalons que plus de 6 mois depuis son apparition dans le Nord-Kivu et en Ituri, l’épidémie d’Ebola est loin d’être complètement résorbée. Les récentes statistiques font état de plus de 870 patients confirmés et de plus de 540 décès.

Malgré quelques succès réalisés dans l’arrêt de la transmission dans les épicentres initiaux de Mangina et de Beni, ainsi que dans certains sites auxiliaires tels que Tchomia, Mutwanga et Masereka, Ebola s’est étendue de 4 à 19 zones de santé dans cette province.

Pour y remédier, MSF s’engage à poursuivre ses activités dans le cadre de la réponse contre le virus Ebola à Butembo, Bunia, Bwena Sura, Kayna et Biena.

Rappelons que cette épidémie a été à la base du report des élections législatives nationales et provinciales dans les villes de Béni, Beni ville et Butembo.






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