Nord-Kivu-Beni : 24 heures après l'incursion des rébélles ADF à Mavivi la société civile exige le départ de la monusco

Les Forces vives du groupement Batangi-Mbau, territoire de Beni, exigent le départ pur et simple des casques bleus de la Mission de l’organisation des Nations Unies pour la stabilité au Congo(Monusco) œuvrant dans cette région.

La société civile locale est montée au créneau 24 heures après l’attaque des présumés rebelles ougandais de l’ADF à Mavivi le long dela route N°4 où 2 civils ont été tués par les assaillants vers 17 heures locale.

« Nous n’avons pas vu la Monusco intervenir lorsqu’il y a eu attaque des ADF dans le milieu. C’est vraiment inexplicable que l’ennemi attaque à près de 900 mètres du camp de la Monusco. Ainsi,nous exigeons le départ de la Monusco, car trop c’est trop », s’inquiète Jamali Moussa,vice-président de la société civile du groupement Batangi-Mbau.

Consécutivement à cette situation, la source ajoute que les habitants se déplacent vers des endroits supposés sécurisés notamment l’ex-province Orientale, Oicha et le centre-ville de Beni.Attaque des ADF à Beni-Mavivi : La société civile exige le départ de la Monusco.

Dans la chefferie de watalinga

Un élément ADF connu sous le Nom de STIVEN OBORO BARAZA a été arrêté mardi dernier en Groupement BAHUMU, chefferie de WATALINGE, localité de GAWA a plus au-moins 5KM de NOBILI par les militaires de FARDC basées dans cette partie du territoire de BENI,selon notre source cet ADF qui était muni d'une arme lourde a été appréhendé par les services de sécurité quand il voulait traverser la frontière pour rejoindre l'Ouganda,indiqué la Radio télévision Muungano Oicha.

EN TÉRRITOIRE DE BENI

Grève des agents de santé de Vuhovi après l’assassinat d’un infirmier.

Les agents de santé de la zone de santé de Vuhovi, en chefferie des Bashu, dans le territoire de Beni ont déclenché un mouvement de grève illimité à partir de ce mardi 19 février 2019.

Ils s’insurgent contre l’assassinat de leur collègue M. Saanane Visogho, infirmier titulaire du centre de santé Isango de Bunyuka dans la nuit du lundi à ce mardi.

D’après M. Mathe Maneno, coordonnateur de l’intersyndical des infirmiers et agents administratifs de 17 zones de santé de Beni, Butembo et Lubero, leur collègue a été retrouvé mort dans le Graben, en plein Parc National des Virunga après son enlèvement un jour plus tôt par des hommes armés non autrement identifiés à son domicile à Isango.

« Nous déplorons ce drame qui vient encore une fois de frapper notre corps. C’est un indicateur d’une flambée de l’insécurité que nous avons toujours dénoncé dans cette région de Bashu.

Ça nous inquiète de voir des gens se sacrifient pour soigner et sauver des vies être lâchement abattus », déclare-t-il à votre rédaction.

Pour interpeller les autorités de leur garantir la sécurité, les agents de santé de Vuhovi ont décidé de sécher toute activité dans toutes les structures sanitaires de cette zone de santé située dans l’Est de la ville de Butembo jusqu’à nouvel ordre.

M. Mathe Maneno dit craindre que des agents de santé se retirent de cette zone aujourd’hui insécurisée pendant cette période dangereuse où l’on fait face à l’épidémie à virus Ebola.

« C’est un drame qui arrive à un mauvais moment, pendant que l’on s’attaque à l’épidémie d’Ebola. Et les agents de santé ont un grand rôle à jouer aux côtés des communautés. Il est nécessaire que les autorités nous garantissent la sécurité et la paix.

Si non nous serons surpris de voir les agents de santé se mettre à l’abri de l’insécurité, malgré la gravité de l’épidémie », plaide-t-il.
Jusque mardi soir, le corps de l’infirmier assassiné était gardé à la morgue de l’hôpital Matanda à Butembo.

D’après M. Moïse Kiputula, activiste des droits humains à Bashu, cette chefferie du territoire de Beni fait face à la recrudescence de l’insécurité suite à l’activisme des groupes armés Mai-Mai qui proviennent du Parc National des Virunga.

C’est dans cette région de Bunyuka que deux prélats catholiques avaient été enlevés en juillet 2017 à la paroisse « Reine des anges » par des hommes armés. Jusqu’aujourd’hui, leur destination demeure un mystère.

Julien Paluku rend ou ne rend pas le tablier à la tête du gouvernorat ?

ACTUALITÉ POLITIQUE

Nord-Kivu : Julien Paluku rend ou ne rend pas le tablier à la tête du gouvernorat ?

C’est  un suspens qui plane sur l’avenir  politique de Julien Paluku malgré le point de presse que le gouverneur du Nord-Kivu vient de tenir ce mercredi 20 février 2019 à son cabinet de travail à Goma.

selon les prescrits de la constitution et de loi électorale au sujet de l’incompatibilité entre la casquette du gouverneur et celle de député national. Les articles 108 de la constitution et 6…de la loi électorale sont claires.

Répondant à la question sur le choix qu’il doit opérer dans les heures qui suivent.Julien Paluku semble ne pas avoir jusque la un choix.

«Je n’ai pas un choix à faire pour le moment. J’ai un mandat de député national. Je ne pas encore gagner un autre mandat de gouverneur que je ferai avec mon actuel de député national», respond t-il.
Sur les réseaux sociaux et quelques observateurs estiment Julien Paluku a fait ses adieux aujourd’hui mais d’une manière politique car n’étant pas au dessous de la lois.

L’intégration hier des nouveaux agents à la fonction publique et le passage en revue aujourd’hui de son bilan de 12 ans à la tête de la province sont là les preuves éloquentes de sa démission à la tête de la province estiment certains observateurs.
Mais d’autres analystes récupèrent déjà cette phrase de son discours:

“De 2007 à 2019 j’ai fait mon premier mandat comme gouverneur de province .”fin de citation. Pourquoi parle t-il de son premier mandat comme s’il en préparait un deuxieme? , Wait and see.

Salon le communiqué rendu public hier 19 février 2019, le bureau provisoire de l’Assemblée nationale il a été rappelé aux députés nationaux que le délai de 8 jours prévu pour opter entre le mandat de député national et d’autres fonctions incompatibles expire ce jeudi 21 février 2019.

En appui à l’esprit du communiqué le rapporteur Ausse Afingoto dit qu’il est demandé à tout intéressé de faire les diligences nécessaires afin d’opter dans le délai ; faute de quoi, l’intéressé sera réputé avoir renoncé à son mandat de député national.
Signalons qu’une vingtaine  des ministres élus ont déposés leurs démission depuis ce matin.

Nord-Kivu : Médecins Sans Frontières réduit ses activités dans la Zone de Santé de Masisi suite à un incident à l’encontre de ses équipes.

Santé DRC, Société DRC

Suite à un incident sur la route entre Nyabiondo et Masisi le 08 février dernier, Médecins Sans Frontières (MSF) s’est vue contrainte de suspendre temporairement certaines de ses activités dans la Zone de Santé de Masisi, dans la province du Nord-Kivu.

Au cours de cet incident, l’organisation a perdu le contact avec deux de ses collègues.

Après quelques heures, c’est avec soulagement qu’ils ont été retrouvés sains et saufs. C’est le troisième incident sécuritaire auquel est confrontée l’organisation dans la Zone de Santé de Masisi en seulement quelques mois.

Les activités de support aux centres de santé périphériques et de Masisi sont temporairement suspendues. Les équipes MSF ont été réduites au Centre de Santé de Référence de Nyabiondo et à l’Hôpital Général de Référence de Masisi.

MSF reste néanmoins engagée auprès des populations de de la Zone de Santé en continuant à fournir des soins vitaux et à assurer les références urgentes en ambulance.

 « La décision de suspendre certaines activités n’est jamais prise à la légère.

Quand nos équipes sont la cible d’attaques, elles ne sont plus en mesure d’apporter une assistance médicale gratuite et de qualité aux populations », souligne Karel Janssens, Chef de Mission MSF à Kinshasa.

L’organisation appelle donc la communauté de Masisi ainsi que les acteurs locaux et régionaux à s’engager pour prévenir les violences à l’encontre du personnel humanitaire et médical afin d’assurer que les conditions soient réunies pour que l’aide humanitaire puisse parvenir aux populations qui en ont besoin.

Pour rappel, les équipes de MSF interviennent Masisi depuis 2007 et s’efforcent de fournir des soins de santé gratuits et de qualité aux populations. MSF soutient l’ensemble des services de l’Hôpital Général de Référence de Masisi, le Centre de Santé urbain de Masisi ainsi que le Centre de Santé de Référence de Nyabiondo, en cours de réhabilitation. Des équipes mobiles de MSF parcourent également la Zone de Santé de Masisi pour offrir des soins primaires aux populations les plus reculées. En 2018, nos équipes ont ainsi assuré plus de 159 300 consultations médicales et assisté près de 4900 femmes pendant leur accouchement.







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