Rétour au calme après double attaques des rébelles du groupe ADF armés à Mamove et May-Moya à l'est de la Rdc

Des affrontements ont été signalés le matin du lundi au mardi 12 février 2019 entre FARDC et ADF à Mamove  dans le térritoire de Beni au Nord Kivu c'est dans la partie est dela République Démocratique du Congo. Selon les sources militaires le bilan est de 4 ADF tués, des produits pharmaceutiques pillés au centre de santé de Mamove récupérés ainsi que  4 armes de type  AK47, un PKM, 6 roquettes et une motos récupérées par les militaires Fardc.

Les mêmes sources annoncent que les FARDC viennent de libérer 4 otages.... au dernière nouvelle.

D'après nos sources, c'est autour de 18 heures que ces assaillants ont été visibles sur la route nationale numéro 4 vers Kasuku-Mukoko au nord d'Oicha chef-lieu du térritoire de Beni.

Selon le major Mak Hazukay, porte-parole de l’armée dans la région, plusieurs effets de guerre ont également été récupérés dont 5 armes du type AK47, 1 PKM, 6 bombes roquettes. Une moto neuve ainsi que des produits pharmaceutiques ont été également interceptés, selon la même source.

Quatre otages des ADF ont été libérés au cours des combats qui ont duré une heure. Au moins cinq civils ont été tués jeudi dernier dans une nouvelle attaque attribuée aux rebelles ADF dans le quartier Rwangoma, en ville de Beni.

L’armée avait alors affirmé que les rebelles avaient infiltré ses “dispositifs” dans la région.

“Aujourd'hui je vous dis que ce sont les ADF qui se sont infiltrés dans nos dispositifs et qui ont commis cet acte”, avait déclaré à votre rédaction le major Mak Hazukay, porte-parole de l’armée.

À lui d'ajouté que, des violents combats ont opposé les forces armées congolaises aux rebelles ADF ce mardi 12 février 2019 dans la matinée à Mamove, localité située à 18 Km à l’ouest de la cité d'Oicha en territoire de Beni (Nord-Kivu).

Une dizaine de rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) ont été tués.

Pillage systematique du centre de santé de Mamové situé à une vingtaine de Km à l'Ouest d'Oicha. Le fait s'est produit dans la nuit de lundi à ce mardi alors que l'agglomeration été sous le feu. Les habitants ont abandonnés leurs maisons, et d'autres se sont cachés sous les lits.

Dans l'avant midi, un climat des tensions été vive à mamove et tsanitsani. On assiste à un déplacement massif de la population des environs vers la ville de Beni et Butembo où elle arrive en grand nombre. Elle vient de la cité et des villages environnants comme May-Moya, c'est dans le groupement de Bambubha-Kisiki.

Des dégâts importants

Le bilan définitif de l’incursion fait état 4 assaillants tués par les militaires fardc, et des boutiques pillées ainsi que, maisons incendiées même à May-Moya. Pour prévenir d’autres représailles de la part des rebelles, la société civile interpelle l’armée congolaise et la brigade d’intervention de la mission onusienne, la FIB, sur leur rôle de protéger les agglomérations afin d’éviter le pire.

« Qu’ils fassent tout pour protéger les villages et les villes, pour barrer la route à ces terroristes et les empêcher de faire des incursions pour massacrer les gens, comme cela a été le cas à Rwangoma àl'est de Beni-Ville, le vendredi dernier.

 Alors qu’ils sont traqués et continuent à subir des frappes dans les Mayangose, à Malolu et aux environs de la ville de Beni « , suggère Kizito Bin Hangi le président de la société civile de Beni dans une interview à la DW.

Voici les médicaments recuperés par les fardc,  la moto


que l'adf utilisée, et les armes abandonnées par l'ennemi à mamove ce matin...

Dossier tuerie de nos militaires fardc,on en revient encore.

L’insécurité refait sur face dans la chefferie des Bashu, dans le territoire de Beni (Nord-Kivu). Un militaire des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) a été tué par des hommes armés non identifiés la nuit de dimanche à ce lundi 11 février 2019 dans cette partie du territoire de Beni.

Le militaire tué était commis à une barrière sur la route Kithakandi-Butungera. Selon des sources locales, une position de l’armée régulière a été incendiée par des assaillants pendant la même nuit à Kitharagha.

Les forces vives condamnent cet énième cas d’insécurité et demandent aux autorités locales de restaurer l’autorité de l’État dans ce coin de la province du Nord-Kivu.

Embuscade tendue à 3 éléments de Fardc la journée de ce lundi à Mataba par un groupes d'hommes armés non identifiés. Ces 3 Militaires Fardc étaient sur  une moto en provenance de Beni où ils escortéraient un présumé mai mai. C'est lors de leur retour qu'une embuscade leur a été tendue coûtant la vie à ces 3 militaires.  Suite à cet événement il s'observe un déplacement population de Mataba vers les milieux sécurisés.

À ce stade lorsque nous parlons de ADF = M23 = CNDP = RCD/Goma = Rébellion rwandaise qui cherche à  occuper les territoires de la RDC.

Au Nord-Kivu ils ont choisi ADF/NALU car les NALU existaient déjà dans la région depuis 1986.

En Ituri aujourd'hui ils prennent le nom de ''Lendu'' une milice locale dans le territoire de Djugu depuis les années ( démobilisés et une partie intégrante au sein de FARDC).

Dans le Haut-Uele, ils prennent le nom de ''LRA'' une rébellion Ougandaise qui a existé aussi dans la région ...

Dans leur plan,  tuer par ambuscade les militaires FARDC de souche et les civils par massacre à l'arme blanche.

Dans leur mission ils associent les chefs autochtones, quelques traîtres au sein de FARDC  et mêmes les agriculteurs de la région comme de pisteurs...

La question que je me pose à propos de soi-disant ADF qui sont estimés près de 150 à 250 hommes d'après le rapport des nations unies sortie en octobre 2017 après attaques de contigents Tanzaniens au pont Semuliki.

Nos FARDC de l'opération Sokola 1 sont estimés à  16 000 hommes équipés qui trouvent l'appui aérien et terrestre de 3000 contigents casques bleus engagés dans cette mission avec équipements militaires de 4e génération (chars de combats, blindés, artillerie lourde, drones de surveillance qui a la facilité de capture image satellitaire afin d'avoir la localisation et l'effectif des assistants) mais pour le résultat nul 👌🏼

Chers compatriotes les ADF est un complot international, régional et local pour exterminer les peuples autochtones afin de faciliter l'immigration des rwandais dans la région.

Si l'actuel Président avait tout son pouvoir il devrait changer l'unité de commandement des régions militaires, chefs de zone de la défense et des opérations dans tous  les territoires de la RDC.


En RDC, une campagne contre la malaria facilite la riposte contre Ebola.

Une flambée des cas de paludisme menace la santé de la population dans certaines régions de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), où des agents de santé combattent également une épidémie d’Ebola. En réponse, une campagne de quatre jours a été lancée dans la ville de Beni, dans le nord de la province du Nord-Kivu, dans le but de toucher jusqu’à 450 000 personnes avec des médicaments antipaludiques, associées à la distribution de moustiquaires imprégnés d’insecticide.

La campagne de 4 jours visant à distribuer gratuitement des moustiquaires imprégnées et des médicaments contre la malaria à tous les ménages de la ville a pour objectif de réduire l’incidence du paludisme à Beni, en vue de stimuler un effet positif sur la riposte contre Ebola en allégeant notamment la charge de travail des prestataires de soins locaux et les équipes de la riposte, plus particulièrement les agents travaillant au centre de traitement d’Ebola (CTE).

« Jusqu’à 50% des personnes qui arrivent au CTE, et qui sont considérées comme étant des cas suspects, souffrent en réalité du paludisme, dont les premiers symptômes sont similaires à ceux de la maladie à virus Ebola. Afin de décharger le CTE, un centre de transit a été ouvert à Beni pour prendre en charge les cas suspects en attente de leurs résultats du laboratoire » indiquait le communiqué du ministère de la santé consulté par AFIA CONGO.

Cette campagne de lutte contre le paludisme est menée par le programme national de lutte contre le paludisme de la RDC, soutenu par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’UNICEF, le Fonds mondial et l’Initiative du président des États-Unis pour lutter contre le paludisme. La campagne est calquée sur celle mise en œuvre en Sierra Leone lors de l’épidémie d’Ebola en 2014 en Afrique de l’Ouest, qui a permis de réduire le nombre de cas de maladie et de décès dus au paludisme dans les zones touchées.

« Contrôler le paludisme est crucial dans des régions comme le Nord-Kivu, car il provoque une maladie répandue et la mort, en particulier chez les enfants de la région », déclare le Dr Yokouide Allarangar, représentant de l’OMS en RDC. « Cette campagne contre le paludisme contribuera également à réduire la pression sur l’ensemble du système de santé, qui s’efforce actuellement de protéger les personnes contre la menace actuelle du virus Ebola dans la région. »

Selon l’organisation mondiale de la santé, cette campagne vise deux objectifs, notamment l’empêchement de la la transmission du paludisme et ses conséquences sanitaires par la distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide et l’administration massive de médicaments qui traitera les personnes ayant déjà contracté le paludisme et qui réduira la recrudescence du paludisme parmi les populations et les centres de santé touchés par Ebola.

« Si moins de personnes sont atteintes du paludisme, la charge de travail dans les centres de traitement Ebola déjà surchargés sera réduite » lit-on dans un communiqué diffusé par l’OMS à l’occasion du lancement de cette campagne.

Le paludisme, un autre défis auquel fait face la RDC
Des chiffres de l’organisation mondiale de la santé (OMS) consultés par AFIA CONGO indiquent que de 2016 à 2017, la RDC a observé une augmentation estimée à plus d’un demi-million de cas de paludisme (entre 24,4 et 25 millions), selon le rapport de l’OMS sur le paludisme dans le monde, 2018. La RDC est le deuxième pays au monde en termes de nombre de cas de paludisme.

Le Nigéria représente 11% des 219 millions de cas et 435 000 décès dus au paludisme en 2017. « Dans la province du Nord-Kivu, région touchée par l’épidémie d’Ebola, l’incidence du paludisme a été multipliée par huit au début du mois de septembre 2018 (ou environ 2 000 cas enregistrés par semaine) par rapport à la même période en 2017 » écrit le même document.

Malgré les améliorations récentes de la couverture des interventions antipaludiques, la RDC continue de rencontrer des difficultés pour accéder aux interventions préventives et curatives contre le paludisme, ainsi qu’à un environnement propice à des taux de transmission très élevés.

 « Le financement, les problèmes d’infrastructure et l’insécurité sont tous des obstacles majeurs à la réalisation de la couverture d’intervention nécessaire pour protéger les populations à risque » conclut le document.

Au cours des six derniers mois, au moins 785 personnes ont été affectées dont 502 sont décédées.
Un cinquième d'entre eux sont des enfants dont la plupart avaient moins de cinq ans selon Save the Children.
En janvier, les cas sont passés de 20 par semaine à 40.
«Si des mesures urgentes ne sont pas prises, l'épidémie pourrait durer encore six mois, voire toute l'année a déclaré Heather Kerr, Directrice Pays de l'ONG en RDC.
Certaines des communautés touchées sont hostiles aux agents de santé.

L'insécurité et la violence dans l'est du pays, conjuguées à la peur et à la suspicion dans certaines communautés, rendent difficile la maîtrise de l'épidémie, la deuxième plus dévastatrice de l'histoire.

L’épidémie à virus Ebola serait petit à petit entrain d’être maitrisée à Butembo par les équipes de riposte.

Ce constat est du premier vice-président de la société civile coordination provinciale du NORD-KIVU. Pour EDGAR MATESO, vu le nombre croissant des malades qui sont actuellement libérés au centre de traitement Ebola, la maladie serait déjà éradiquée.

Ce cadre des forces vives au Nord-Kivu déplore cependant la résistance qu’opposent encore certains jeunes aux personnels de la riposte dans la zone de santé de Katwa.

Dans ce coin de la ville de Butembo, ces jeunes sont accusés d’empêcher les activités de vaccination, la décontamination des maisons des victimes d’Ebola, acte qui expose des milliers de personnes à la maladie. Egard Mateso en appelle à la bonne conscience de tous pour éradiquer totalement cette maladie à Butembo.

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