Vive tensions à Mamove après nouvelle attaque des rébélles ougandais du groupe ADF dimanche 24 février 2019

Le bilan fait état de 15 maisons incendiées,  et deux morts conté civiles c'est après avoir tirés plusieurs coups de feu qui ont paniqué les habitants.

Les armes lourdes et légères ont été entendues dans cette localité située dans le groupement Batangi Mbau, secteur de Beni- Mbau en province du Nord-Kivu pendant plus au-moins 4 heures de temps. Pendant les affrontements, les populations ont été obligées de s'en fermer dans leurs maisons craignant pour leur sécurité.

Un bilan encore provisoire selon un membre de la société civile.

On assiste à un déplacement massif de la population des environs vers la ville de Beni et Butembo où elle arrive en grand nombre. Elle vient de la cité et des villages environnants comme Mulolya c'est dans le groupement de Bambubha-Kisiki.

D'autres sources concordante confirment que, les assaillants s' exprimés en langue kiganga et swahili parlés en Afrique de l'est et étaient avec leurs femmes et enfants.

Comme à leur habitude, ils ont également pillé plusieurs biens de la population dans des attaques précédentes et ont incendié aussi plusieurs maisons dont les propriétaires avaient déjà été tués ou avaient pris fuite.

L'attaque a eu lieu vers 05 heure locale le matin de ce dimanche dans localité de mamove par un groupe d'hommes armés identifiés rebelles ougandais de l'adf.

Selon notre confrère qui est non loin du lieu de combat pour l'instant le bilan fait etat de plusieurs maisons incendiées par ces terroristes djihadistes au centre de ce village situé à l'ouest d'oicha dans le groupement de batangi mbau.

Parmi les maisons incendiées figurent aussi le centre de santé de mamove.

Au derniere nouvelle, plusieurs maisons de commerce et d'habitation, y compris un pavillon construit à planches au centre de santé de Mamove incendiés. Une femme qui a piqué d'une crise lors des détonations en armes lourdes et légères est aussi morte. Plusieurs biens emportés.

Notre source dit avoir vu jusque là deux corps sans vie mais dans l'avant midi, les affrontements se poursuivent et la population été en débandade.

Certains d'entre eux montrent leurs maisons fraîchement pillées par les ADF, mystérieux groupe armé qui vit dans la jungle et la savane, visiblement avec femmes et enfants, qui n'affichent aucun leader, ni aucune revendication malgré les pertes infligées.

Des chèvres, poules et plusieurs biens de la population emportés;
Plus d’une vingtaine des maisons dont des boutiques et maisons habitations systématiquement pillées et rendues en cendres ;
Un pavillon du centre de santé de référence brûlé ;
Quelques civils dont les membres de la CRDH sur place continuent à identifier portés disparus.
La même source signale que les populations ont suffisamment alerté l'armée congolaise à tous les niveaux bien avant les drames. Mais rien n’a été fait pour empêcher cette aventure criminelle œuvre des soi-disant ADF.

La tension retombe à peine, que des tirs sporadiques d'armes automatiques été entendu.

Un groupe des soldats congolais lourdement armés d'un auto-blindé se sont 'enfoncés vers le lieu de l'attaque des inciviques.

Face a cette situation, les forces vives condamnent cet énième cas d’insécurité et demandent aux autorités locales de restaurer l’autorité de l’État dans ce coin de la province du Nord-Kivu.   Pour eux, « c'est un sentiment de déception cher coordonnateur. On nous a toujours demandé de collaborer avec notre armée. Nous remplissons la part de notre responsabilité mais du côté de cette armée on constate une sorte de négligence. Avec ce qui vient de se passer à Mamové aujourd'hui, il y a lieu de conclure sans doute que l'armée les a tout simplement laissé le temps de se ravitailler en médicaments, vivres et autres. C`est du pure théâtre auquel nous assistons ici », déclare notre source sur place.

À mamove toujours les rebelles ADF (Forces Démocratiques Alliées), qui ont perdu une dizaine d'hommes, ce mardi 12 février 2019 dans la matinée, à Mamove, localité située à 18 km à l’ouest de la cité d'Oicha, en territoire de Beni (Nord-Kivu).

Au moins cinq civils ont été tués, jeudi dernier, dans une nouvelle attaque attribuée aux rebelles ADF, au quartier Rwangoma de la ville de Beni.

L’armée avait alors affirmé que les rebelles avaient infiltré ses “dispositifs” dans la région.

“Aujourd'hui, je vous dis que ce sont les ADF qui se sont infiltrés dans nos dispositifs et qui ont commis cet acte”, avait déclaré à votre rédaction le major Mak Hazukay, porte-parole de l’armée.

CONCERNANT LA SITUATION SÉCURITAIRE DANS LA RÉGION DE BENI-VILLE ET TÉRRITOIRE !

La société civile de Beni demande à l’organisation des nations unies de ne plus renouveler le mandat de la Monusco, surtout dans la région de Beni, secouée par une insécurité sans nom depuis plusieurs années au vue et au sue de forces des nations unies.

 À l’issue d’une réunion entre les responsables de la société civile de Beni et la Monusco vendredi 22 février dernier, Sheikh Jamali Mussa, vice-président de la société civile dans le groupement Batangi-Mbau et participant à cette réunion, a dénoncé ce qu’il qualifie d’inefficacité des troupes onusiennes. Il a appelé cette dernière de s’autoévaluer par rapport aux actions militaires pour éradiquer l’insécurité.

«Nous avions échangé ce vendredi avec les responsables de la Monusco dont la brigade de force d’Intervention (FIB) et les autorités militaires de la RDC. Après que nous ayons grandement discuté, la Monusco nous a dit qu’elle est venue en aide aux FARDC pour rétablir la paix et la sécurité dans notre région et protéger la population civile. » Dit-il avec méfiance avant de continuer, « nous pensons que ce slogan “protection civile” n’a pas de place parce que la population continue de se déplacer. Depuis le début des tueries en 2014 jusque cette année, la population se déplace encore, des personnes sont enlevés ou tués. »

Cette méfiance contre la Monusco dans le grand-nord est la conséquence des attaques à répétition dans la région de Beni malgré la forte présence onusienne. « Ils nous avaient dit que leur mandat prend fin en mois de mars 2019, et nous leurs avions dit de ne plus le renouveler. »

Cette rencontre entre la Monusco et la société civile est intervenue après que les forces vives aient dénoncé l’inactivité des forces onusiennes lors d’une attaque près de sa base à Mavivi, où deux personnes étaient tuées par balles des rebelles présumés de forces démocratiques alliés (ADF). La Monusco aurait fermé la porte aux civils qui voulaient se cacher dans ces installation a affirmé la société civile.










Commentaires