14 civiles ont été libérés par les rébélles ADF dans l'est de la Rdc, après une seri d'incursion à répétition en térritoire de Beni

 EN TÉRRITOIRE DE BENI PROVINCE DU NORD-KIVU CETTE BONNE NOUVELLE A TOMBÉ  À OICHA DANS L'AVANT MIDI DU DIMANCHE 03 MARS 2019 : LES RÉBÉLLES OUGANDAIS DU GROUPE QUI ONT KIDNAPPÉ DES CIVILES DANS LA PARTIE OUEST D'OICHA VIENNENT DE VOMIR 14 OTAGES QUI ONT DÉBOUCHER PAR LA LOCALITÉ DE MAKEMBI-ERINGETI EN GROUPEMENT DE BAMBUBA KISIKI
C'EST APRÈS ATTAQUES MEURTRIÈRE SUCCESSIVE DELA LOCALITÉ DE MAMOVE SITUÉ À L'OUEST D'OICHA DANS LE SÉCTEUR DE BENI-MBAU.

Ils ont été récupérés par les éléments FARDC de la 3008ème brigade qui les ont acheminé les uns dans leur famille et les autres auprès des autorités pour d’autres précisions.

Ils avaient été porté disparus après une attaque rebelle contre ce village. Ces désormais ex- otages ont débouché par la partie Ouest de localité de Eringeti dans le groupement des Bambuba / Kisiki.

Ces quatorze personnes ont été accueillies par les militaires des FARDC dans l’une de leurs positions à Eringeti.

Kidnappés en début de semaine dernière en territoire de Beni, quatorze otages ont été relâchés ce dimanche 03 mars par leurs ravisseurs.

Parmi eux des femmes et des hommes dont un mineur qui avaient été entrainés en brousse par des assaillants identifiés aux combattants ADF à partir du village KITEVYA situé à 6km à l’Ouest de la commune rurale d’Oicha.

Rappelons par ailleurs que ces civils étaient kidnappés le 11e 13 février dernier aux villages situé entre Mamove, Kithevya, et Kengelé dans la même contrée par les présumés rebelles ADF qui ont mené des attaques à répétition dans cette partie du territoire de Beni, a fait savoir l’un des membres de la société de la place.

Selon la même source, la santé de ces otages n’est pas bonne vue les jours passés en brousse au côté des rebelles ADF.

Au total, 14 otages dont 6 hommes, 7 femmes et 1 enfant (garçon) ont été libérés par les présumés rebelles ADF la nuit de samedi à ce dimanche 03 mars à Eringeti, agglomération située à au moins 60km du centre ville de Beni.

Ils ont été retrouvés sur l’axe kengele-Apetina dans la contrée de Makimbi à quelques km de Eringeti-Centre.

Le 06 mars courant, une vingtaine de civils relâchés, encore une fois, par les ADF à Beni-Maisafa au périphérie d'Eringeti.

Les présumés rebelles ougandais de l’ADF ont relâché, encore une fois, ce mardi 5 mars 2019, vingt-deux civils à Maisafi, village situé non loin d’Eringeti, secteur Beni-Mbau, territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu.

Ces 22 otages dont 14 hommes, 7 femmes et un enfant, ont été accueillis ce mardi autour de 15 heures (heure locale) dans un camp militaire des Forces armées de la Démocratique du Congo (FARDC) basé sur place.

Selon un habitant d’Eringeti, ces compatriotes avaient été kidnappés il y a peu par les présumés ADF à Mamove, contrée située dans le groupement Batangi-Mbau, secteur Beni-Mbau

Leur libération intervient quelques jours après celle de 14 autres civils relâchés volontairement le week-end dernier par les présumés ADF à Makembi.


RDC: Une information judiciaire pour des crimes graves à charge des ADF a été ouverte par la cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu

La situation sécuritaire du mois de février a été confuse en ville et territoire de Beni.

Selon le chef Mumbere Bakola, la localité de Mavivi, située dans le groupement Batangi-Mbau, secteur Beni-Mbau, ne dispose plus que de 10% de sa population.

De Mavivi à Eringeti, sur une distance de près de 50 kilomètres, seuls Mbau, Oicha, Mai-Moya et Eringeti sont faiblement habités sur une dizaine de contrées. Ceci suite aux attaques meurtrières perpétrées contre les paisibles citoyens par les présumés rebelles ougandais de l’ADF actifs dans la région depuis près de cinq ans.

Le mois de février a connu une dizaine d’attaques rebelles dont le bilan fait état de 23 civils tués, 38 kidnappés, 7 assaillants neutralisés sans établir un quelconque bilan du côté de l’armée régulière.

C’est dans ce contexte que l’avocat général près la cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu, le colonel Kumbu Ngoma et le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH)/Monusco, sont en train d’établir un plan d’enquête sur terrain.

La population épargnée

Depuis un certain temps, les assaillants ont changé leur mode opératoire. Désormais, ils ne s’attaquent plus régulièrement à la population civile, mais plutôt aux positions militaires FARDC ou de la MONUSCO, ce qui suscite de nouveau un débat autour de leur identité.

Les forces vives de Beni n’hésitent plus de parler d’un nouveau mouvement rebelle qui opérerait sous le label des ADF, information non encore confirmée par des sources militaires qui maintiennent toujours l’hypothèse ADF.

Irumu: disparition de 450 combattants FRPI au site de pré-cantonnement de Bukiringi.

Le site de pré-cantonment de Bukiringi dans la chefferie de Walendu Bindi au sud du territoire d’Irumu a enregistré environ 450 éléments de la force de résistance patriotique de l’Ituri, FRPI, qui s’étaient engagé à déposer leurs armes depuis le début du processus de pacification l’année dernière initié par le gouvernement congolais à travers le programme STAREC.

D’apres nos sources dans la région, ces combattants ont tous vidé le site l’après midi de jeudi 28 février suite à une incompréhension sur les moyens financiers attendus du gouvernement de Kinshasa.

Le Gouverneur intérimaire de l’Ituri reconnaît les faits mais parle plutôt d’un repli stratégique des miliciens pour regler des questions logistiques et communicationnelles, assurant que tout va revenir à la normale.

Dans une déclaration lue devant la presse ce vendredi 1er mars à Bunia, Pacifique Keta Upar se félicite de l’avancement de ce processus qui a commencé déjà à produire selon lui de bons fruits.

« Le processus de démobilisation de la FRPI amorcé depuis le 22 novembre 2017 à Kalenzi, Kamatsi et Geti ont produit une accalmie de 3 mois dans le Sud Irumu où la population a trouvée les dividendes de la paix. Le gouvernement congolais à travers Starec et tous ses partenaires, y compris la FRPI, sont engagés pour la stabilisation et la pacification du Sud Irumu tant recherchée depuis 18 ans » a-t-il souligné.

Mais dans l’opinion à Bunia, nombreux sont ceux qui, parmi la population, estiment que ce processus, comme beaucoup d’autres par le passé, a déjà échoué.

Alors que les miliciens promettaient le début de leur pré-cantonnement le 28 janvier dernier, cette opération n’a pu commencer, de manière timide, que quelques semaines plutard, avant d’être de nouveau suspendu par cette désertion.

Actifs dans cette région depuis plus de 15 ans, les rebelles FRPI ont raté plusieurs occasions de déposer leurs armes et d’intégrer soit l’armée nationale, soit la vie civile, alors que des exactions sur les populations locales sont régulièrement enregistrées.



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