À OICHA la présence des bandits armés inquiète la population

L'éffet se passe souvent dans la province du Nord-Kivu à l'est de la République Démocratique du Congo justement à Oicha chef lieu du Térritoire de Beni dans la soiré du  samedi 24 mars vers 20h30 selon l'un des victimes qui quittais le centre commercial pour la maison arrivé sur le pont qui relie le Quartier Mbimbi et celui de Oicha premier j'ai rencontré un militaire incontrôlé qui s'attaquait déjà à deux jeunes garçons à leur tour ils ont voulu lui ravir son arme après quelques secondes juste à mon arrivée ce militaire a eu la chance de récupérer son arme et tirer directement sur nous comme nous étions déjà en 3 Dieu mercie tous nous sommes sortis sain et sauf et ce militaire incontrôlé à pri la direction de l'hôpital général d'Oicha c'est la raison de ce premier crépitement de coups de balle à Oicha ce soir vers 20h30 nous avons pris un moment de cacher dans la brousse juste à côté du pont Kiwicha, nous glorifions l'Éternel pour nous avoir épargné de ce bandit qui voulait nous ôter la vie ce soir et nous demandons aux autorités de contrôler les militaires.

Source Junior SYAHETHA

À Beni-Ville !

 [Manifestations publiques] : ” Sur instruction de notre hiérarchie: “il faut qu’il y’ait zéro mort” (Général Nyembo Ngalusha).

La sécurisation des centres de traitement d’Ebola, la sécurisation des élections et la mise en place de quelques stratégies pour mettre fin à la criminalité urbaine, telle est la triple confiée au Général Nyembo Ngalusha, inspecteur provincial de la police nationale congolaise (PNC),arrivé à Béni ce vendredi 22 mars.

Aussitôt arrivé à Beni, il a été accueilli par le représentant de l’autorité urbaine et le commandement ville de la PNC/Beni avant d’échanger quelques heures après avec les hommes des troupes.

Le Général Nyembo Ngalusha a profité de son séjour à Beni pour lancer officiellement la formation des policiers sur le maintien et le rétablissement de l’ordre public.

“Nos hommes doivent être des professionnels respectant les droits de l’homme, car souvent les manifestants sont nos propres enfants, nos parents,…Il faut les traiter en citoyens. Notre hiérarchie nous a instruit pour qu’il y’ait zéro mort lors des manifestions”, a-t-il fait savoir.

L’inspecteur provincial de la police au Nord-Kivu a clôturé, dans la soirée de ce vendredi, la formation d’une centaine de policiers sur la sécurisation des élections. Près de 117 agents de l’ordre ont été formés pour sécuriser les élections du 31 mars prochain.

Riposte contre Ebola à Beni: Une cinquantaine de leaders communautaires de Mutwanga à l’école du savoir ce samedi.

La salle de réunion de l’hôpital général de Mutwanga a servi de cadre pour la formation – information d’une cinquantaine de leaders communautaires par l’équipe de communication de la riposte contre Ebola ,ce samedi 23 mars.

Ces leaders communautaires sont venus de la zone de santé de référence de Mutwanga, chef-lieu du secteur Ruwenzori dans le territoire de Beni (Nord-Kivu)

Il a été question d’évaluer les résultats de la riposte depuis le premier cas d’Ebola dans la zone et les causes de résistance face à l’équipe de riposte.

Parmi les causes de résistance, les leaders communautaires ont soulevé la crise de communication et la sensibilisation qui n’est pas encore efficace tout en déplorant la sélection fantaisiste de certains agents de sensibilisation.

Au sortir de la rencontre, Madame Zoé Muyinga de l’équipe de communication a reconnu que la sensibilisation n’avait pas encore atteint le niveau souhaité et que localement les populations n’étaient pas totalement impliquées , ce qui expliqueraient certaines résistances observées aux équipes de riposte.

Devant cet écueil de taille, elle a appelé la communauté à prendre en compte le problème et à éviter de stigmatiser le centre de traitement d’Ebola.

Selon le programme, la sensibilisation va se poursuivre pour atteindre toutes les couches sociales. Elle a enfin inviter les politiciens à cesser de politiser Ebola.

Au sud de l'Ituri : Un groupe des miliciens FRPI on tué un homme accusé de sorcellerie.

Des miliciens de la force de résistence patriotique de l’Ituri, FRPI, ont tué un vieil homme dans le village Kimanda situé au groupement Zadhu, en chefferie de Welendu Bindi, la nuit de jeudi à ce vendredi 22 mars.

La famille de la victime la soupçonait d’être un sorcier, renseigne un correspondant de buniaactualite.com dans cette région. Cet homme réputé sorcier dans son village, avait promu la mort de trois membres de la famille avant la fin de l’année 2019.

Un des membres de la famille est alors parti chercher de l’aide auprès des éléments FRPI dans la brousse et ces derniers à leur arrivée ont logé l’incriminé d’une balle dans la tête, sans aucune autre forme de procès, pour qu’il disparaisse de la communauté.

Active depuis plus de 15 ans dans cette région, la milice FRPI est accusée de plusieurs exactions contre la population civile.

L’armée congolaise de son côté a toujours dénoncé le soutien que cette rébellion bénéficiererait de la part de la communauté locale de Walendu Bindi, ce qui souvent rend difficiles les opérations militaires visant leur neutralisation.

Actualité de la riposte

Lutte contre la maladie à virus Ebola dans les provinces du Nord Kivu et de l’Ituri, la situation épidémiologique de Mercredi 20 Mars 2019 renseigne que cette épidémie a atteint un cumul de 980 cas, dont 915 confirmés et 65 probables.

Au total, 610 décès dont 545 confirmés et 65 probables sont déjà enregistrés ainsi que 317 personnes guéries. 12 nouveaux cas confirmés ont été listés dont 4 dans la zone de santé de Masereka, 3 à Mandima, 2 dans la zone de santé de Katwa, 1 à Butembo, 1 à Kayna et un autre cas à Bunia.

Pour le cas confirmé de la Zone de santé de Kayna, il s’agit d’un tradi-praticien de Butembo qui s’est fait contaminé après avoir soigné un malade d’Ebola avant de se soustraire jusque dans la partie Sud du territoire de Lubero.

Cette information est confirmée par le docteur JEREMIE qui coordonne l’équipe de riposte contre Ebola dans la zone de santé de Kayna.

Il invite les habitants de cette zone de santé à la collaboration avec l’équipe de riposte contre cette dangereuse maladie.

Vaccination

Depuis le début de la vaccination le 8 août 2018, 91.000 personnes ont été vaccinées, dont, 22.659 à Katwa, 21.056 à Beni, 11.033 à Butembo, 6.109 à Mabalako, 2.985 à Kalunguta, 2.927 à Mandima, 2.861 à Goma,  2.317 à Komanda, 2.180 à Oicha, 1.590 à Kayina, 1.493 à Masereka, 1.409 à Bunia, 1.389 à Kyondo, 1.357 à Karisimbi, 1.271 à Vuhovi, 1.025 à Biena, 1.021 à Lubero, 936 à Musienene,  772 à Mutwanga, 690 à Rutshuru, 557 à Rwampara (Ituri), 527 à Nyankunde, 496 à Mangurujipa, 355 à Tchomia, 333 à Lolwa, 342 à Kirotshe, 280 à Mambasa, 254 à Alimbongo, 250 à Mweso, 245 à Kibirizi, 161 à Nyiragongo, 97 à Watsa (Haut-Uélé) et 13 à Kisangani.

Le seul vaccin à être utilisé dans cette épidémie est le vaccin rVSV-ZEBOV, fabriqué par le groupe pharmaceutique Merck, après approbation du Comité d’Ethique dans sa décision du 19 mai 2018.

Remarques:

Afin d’éviter que le nombre total de cas varie (à la hausse ou à la baisse) quotidiennement, les cas suspects ont été placés dans une catégorie séparée.

Ainsi, les cas suspects dont les tests laboratoires se sont révélés positifs seront ajoutés dans la catégorie des cas confirmés alors que ceux qui sont négatifs (non cas) seront retirés du tableau.

Les décès survenus au niveau des CTE sont provisoirement enregistrés dans les zones de santé d’implantation des CTE dans l’attente de reclassification dans la zone de santé de notification des cas.

La catégorie des cas probables reprend tous les décès pour lesquels il n'a pas été possible d'obtenir des échantillons biologiques pour confirmation au laboratoire mais où les investigations ont révélé un lien épidémiologique avec un cas confirmé ou probable.
Un décès communautaire est tout décès survenu en dehors d'un Centre de Traitement Ebola.

SITUATION ÉPIDÉMIOLOGIQUE DANS LES PROVINCES DU NORD-KIVU ET DE L'ITURI

Samedi 23 mars 2019

La situation épidémiologique de la Maladie à Virus Ebola en date du 22 mars 2019 :
Depuis le début de l’épidémie, le cumul des cas est de 999, dont 934 confirmés et 65 probables. Au total, il y a eu 625 décès (560 confirmés et 65 probables) et 320 personnes guéries.
220 cas suspects en cours d’investigation ;
6 nouveaux cas confirmés, dont 3 à Katwa, 1 à Butembo, 1 à Vuhovi et 1 à Oicha;
4 nouveaux décès de cas confirmés, dont
1 décès communautaire à Oicha ;
3 décès au CTE, dont 2 à Butembo et à Mangina (un patient venant de Mandima) ;
2 nouveaux patients guéris, dont 1 sorti du CTE de Mangina et 1 du CTE de Butembo.

/!\ Les données présentées dans ce tableau sont susceptibles de changer ultérieurement, après investigations approfondies et après redistribution des cas et décès dans leurs zones de santé respectives.



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