La riposte de Maladie à Virus Ebola ne parvient pas à prendre le dessus sur l’épidémie dans l'est dela RD Congo.

Ebola: Dans un communiqué de presse fait à Genève, MSF émet une inquiétude légitime:

*La riposte Ebola ne parvient pas à prendre le dessus sur l’épidémie en RD Congo.*

*A l'épicentre de l'épidémie, à Katwa et Butembo, 43% des patients au cours des trois dernières semaines ont été infectés sans que l’on puisse identifier de lien avec d'autres cas.*

Aux analystes de s'interroger sur le mécanisme d'infection de ces nouvelles victimes de ebola ?

- N'ayant pas de liens avec des cas antérieurs d'ebola, d'où s'infectent ces 43%?

- Pourquoi MSF émet cette inquiétude après s'être retiré de la riposte contre ebola ?

- Que dira la coordination contre ebola face à cette inquiétude émis par MSF ou va-t-elle encore se taire comme à la question de savoir la source de contamination d'ebola à Mangina ?

Vraiment la question d'ebola doit être pris au sérieux car le flou entretenu par la coordination de la riposte et le caractère lucratif des services rendus couvert par le vocable "humanitaire" n'offrent pas un espoir d'éradiquer cette épidémie.

La prévention étant sacrifiée dans cette riposte, pourtant la mieux financée de toutes les épidémies déjà vécu en RDC, (aucune mesure visant à garantir la présence d'eau et du savon dans les ménages pour le lavage régulier des mains, carence d'eau et de clore dans les dispositifs de lavage des mains placés dans les espaces publics par certains ONG) inquiète plus d'une personne sur la volonté des équipes de riposte à éradiquer urgemment cette maladie.


Voici le communiqué de presse de MSF

COMMUNIQUE DE PRESSE

A l'épicentre de l'épidémie, à Katwa et Butembo, 43% des patients au cours
des trois dernières semaines ont été infectés sans que l’on puisse
identifier de lien avec d'autres cas
GENEVA, Suisse, 7 mars 2019/ -- Sept mois après le début de la plus
importante épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo (RDC), et dans un climat de méfiance croissante de la part de la communauté, la
riposte ne parvient pas à maitriser l’épidémie, a déclaré aujourd’hui
Médecins Sans Frontière (MSF) lors d’une conférence de presse à Genève.

Depuis le début de l'année, plus de 40% des nouveaux cas sont des
personnes décédées d'Ebola chez elles, dans les communautés.

À l'épicentre
de l'épidémie, à Katwa et Butembo, 43% des patients au cours des trois
dernières semaines ont été infectés sans que l’on puisse identifier de
lien avec d'autres cas.

« Nous sont face à une contradiction frappante : d’un côté, une réponse
rapide et importante grâce à de nouveaux outils médicaux comme les vaccins
et les traitements qui donnent des résultats prometteurs quand les
patients arrivent tôt, de l’autre, des personnes infectées par Ebola qui
meurent dans leurs communautés et qui n’ont pas suffisamment confiance en
la réponse pour venir se faire soigner », dit Dr. Joanne Liu, présidente
de MSF international.

La semaine dernière, MSF a suspendu ses activités de lutte contre Ebola à
Katwa et Butembo, dans la province du Nord-Kivu, à la suite d’attaques
successives sur deux centres de traitement Ebola. Bien que MSF ne
connaisse pas les motifs ou l’identité des agresseurs, ces incidents
accompagnent l’escalade des tensions autour de la riposte Ebola.

Durant le
mois de février uniquement, des dizaines d’incidents sécuritaires ont eu
lieu à l’encontre de l’ensemble des activités Ebola. Les causes de ces
actes ne sont pas toutes les mêmes, néanmoins, il est clair que les divers
griefs politiques, sociaux et économiques se cristallisent de plus en plus
autour de la réponse.

Une série de problèmes ont conduit à ces tensions : citons le déploiement
massif de ressources financières centré seulement sur Ebola, dans une
région négligée souffrant de conflits, de violence et d’un accès à la
santé très limité depuis longtemps, ainsi que le report officiel des
élections en raison de l’épidémie Ebola, exacerbant.

EN TÉRRITOIRE DE BENI

Risque de paralysie prolongée des activités scolaires à Mavivi

Les activités scolaires restent paralysées à Mavivi,
agglomération située dans le groupement Batangi-Mbau, secteur Beni-Mbau, territoire de Beni (Nord-Kivu).

L’insécurité grandissante caractérisée par des attaques meurtrières à répétition explique cette situation.

Le notable Bukuka Makofi Gervais recense 3 attaques perpétrées dernièrement par les présumés rebelles ougandais de l’ADF qui, selon lui, ont provoqué un déplacement massif de paisibles citoyens vers des endroits supposés sécurisés.

En guise de voie de sortie, Bukuka Makofi Gervais propose une rencontre entre les autorités politico-administratives, les parents d’élèves et écoliers et les responsables d’écoles primaires et secondaires pour que les activités scolaires reprennent dans cette partie du territoire de Beni.

Rappelons-le, plusieurs dégâts matériels et humains avaient été enregistrés lors de ces attaques perpétrées par les présumés ADF actifs dans la région de Beni.

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