LES PROFESSIONNELS DES MÉDIAS DE L’ITURI FORMÉS AU JOURNALISME SENSIBLE AU GENRE

Selon une source dela MONUSCO le cadre des activités de célébration du mois consacré à la femme, en Ituri, la section Genre, en collaboration avec la Division de la Communication stratégique et de l’Information publique de la MONUSCO, a organisé un atelier de formation en faveur de vingt-cinq journalistes, dont 12 femmes, sur la couverture médiatique sensible au genre.

Selon les organisateurs, cette formation, qui a ciblé les professionnels des médias, avait pour objectifs majeurs de leur faire prendre conscience du pouvoir d’influence des médias et de leur capacité à être des acteurs et actrices du changement dans le renforcement de la place des femmes, et de leur voix, dans le discours public et médiatique.

Aussi, cette session de formation visait à mieux faire comprendre aux journalistes les obstacles systématiques qui constituent des barrières à l’accès des femmes à la vie politique afin qu’ils adoptent de nouvelles attitudes, de nouveaux processus et façon de faire pour favoriser l’ascension des femmes à la vie politique.

Durant cette formation, les participants ont notamment passé en revue les fondements du bon journalisme, la définition du genre, les stéréotypes sexistes, les présupposées sexistes et l’égalité des sexes.

En substance, pour ce qui concerne les approches sensibles au genre, il a été rappelé aux journalistes que les stéréotypes de genre étant profondément ancrées dans la socialisation, les journalistes doivent s’efforcer d’être justes. Ils doivent apprendre à identifier les préjugés sexistes et ensuite faire un effort particulier pour les surmonter.

Aussi, il a été dit aux journalistes que toute question comporte une dimension genre, qu’ils doivent apprendre à identifier les angles sexo-spécifiques et en parler.

De plus, il a été demandé aux journalistes de diversifier les sources d’information, de faire un effort conscient pour rechercher et refléter les voix des femmes afin d’atteindre un équilibre entre les sexes dans leur couverture médiatique.

Les professionnels des médias de l’Ituri affirment qu’ils ont été édifiés par cette session de formation.

Ils remercient la MONUSCO qui l’a organisée et s’engagent à promouvoir le genre dans l’exercice de leur métier. Ces vingt-cinq journalistes ont également promis d’accompagner les femmes dans la lutte pour le respect de leurs droits.

Les élections législatives et provinciales vont se dérouler sur fond de malaise social à Beni et Butembo dans le Nord-Kivu.

Après un report en décembre, les élections nationales législatives et provinciales doivent se tenir dans plusieurs circonscriptions électorales du Nord-Kivu le 31 mars.

Alors qu'à Yumbi ce rendez-vous électoral ne semble pas prioritaire pour des populations traumatisées par les massacres communautaires, les habitants de Beni et de Butembo se préparent quant à eux à aller voter, malgré l’insécurité et l’épidémie d’Ebola. En effet, dans ces deux localités, des attaques armées contre les centres de traitement d’Ebola se poursuivent.

Elie Kwiravusa Muhindo, vice-président de la société civile de Butembo, se mobilise pour que les électeurs se rendent aux urnes :

"Pour nous, la société civile, la population est prête pour aller voter le 31 mars. Un nouveau report ne ferait qu’accentuer la crise de confiance. Nous sommes prêts depuis le 31 décembre, date du report des élections, parce que c’est notre droit et notre devoir de participer au processus électoral pour la survie de la nation congolaise. "

Elections à BUTEMBO : près de 441 personnes seront outillées sur les procédures électorales actualisées.

Lacement ce jeudi 14 mars 2019 de la formation des Chefs des centres de Vote, techniciens des centres de vote et Présidents Formateurs de Butembo. Près de 441 participants entendent être outillés sur les procédures électorales telles qu’actualisées par le bureau national de la CENI qui après avoir tiré des leçons des élections du 30 décembre 2018.

La formation se déroule dans les sites de TSAKATSAKA, BUTEMBO-CITE, VUNGI et VUTETSE. Après cette capacitation prévue pour 4 jours, les participants iront former à leur tour les membres des bureaux de vote dans leurs sites de vote respectifs, sauf changement.

Les mêmes activités sont en train de se dérouler au niveau des antennes de la CENI Beni-ville et territoire tout comme à YUMBI dans le Maïndombe. Cette formation des Chefs des Centres de vote, techniciens des centres de vote et Présidents Formateurs rentre dans le cadre de la préparation des élections législatives provinciales et nationales prévues le 31 mars 2019.








Commentaires