Tout les groupes armés au Nord-Kivu doivent déposer les armes selon le gouverneur intérimaire

Le gouverneur intérimaire du Nord-Kivu, demande ainsi aux de sa juridiction de rompre avec la brousse et de s’impliquer dans la logique du développement de la région.

Pendant ce temps, ce sont les nouveaux élus provinciaux du Nord-Kivu qui sortent de leur silence ce Jeudi 28 Février 2019 pour dénoncer la précarité de la situation sécuritaire sur l’ensemble de la Province du Nord Kivu.

Les députés provinciaux du Nord Kivu élus au terme du triple scrutin du 30 Décembre 2018 ont signé une déclaration commune à Goma pour condamner ce qu’ils qualifient d’actes intolérables et inadmissibles.

Ils en appellent à l’implication de tous les services spécialisés pour mettre fin à cette tragédie sécuritaire qui écume la Province. Cette tragédie est caractérisée par l’activisme des groupes armés dans presque tous les territoires du Nord-Kivu. Ces groupes négatifs violent les droits humains dans les zones qu’ils occupent.

Tous les groupes armés encore actifs au Nord Kivu en général et dans la région de Beni-Lubero en particulier doivent déposer les armes pour la pacification de la province.

Cet appel vient du gouverneur intérimaire du Nord Kivu, maitre FELLER LUTAICHIRWA.

Il l’a fait savoir devant la presse Mercredi dernier à Beni. L’autorité provinciale encourage par ailleurs la tenue de la réunion annoncée entre la notabilité du grand Nord et le président de la République FELIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO pour définir ensemble les voies et moyens pour mettre fin aux massacres des populations civiles à Beni.

Les infirmiers oeuvrant en zone de santé de Vuhovi en chefferie de Bashu en territoire de Béni ont décidé de mettre partiellement fin à leur mouvement de grève lancée au lendemain du lynchage de l’infirmier titulaire de Vuhovi la semaine écoulée par des inconnus.

Ceci ressort de l’Assemblée extraordinaire que ceux-ci ont eu mercredi 27 février.

Les infirmiers justifient leur nouvelle attitude par le fait que quelques signaux ont été observés depuis qu’ils ont déclenchés leur mouvement.
“Après évaluation des décisions prises précédemment,il a été constaté que des avancées se manifestent dans notre demande”, note la lettre qui a sanctionné la réunion, adressée au chef de chefferie de Bashu et parvenue à la rédaction de votre Cyber-Notes.

Les syndicalistes regrettent cependant que les malfrats courent toujours dans la nature et que les structures sanitaires demeurent encore insécurisées.

En vertu de cela,l’intersyndical décide de la continuité de la grève sèche dans l’aire de santé de Isonga,la levée partielle de la grève sèche pour les centres de santé de Lulinda,Kasitu,Katanda,Mutendero,Kibwe et Buhesi,ces structures étant désormais demandées à ne travailler que la journée pour des raisons sécuritaires.

Ceux-ci décident par ailleurs que les activités préventives(CPN et CPS) demeurent suspendues dans toutes les structures de la zone de santé de Vuhovi.

À en croire la même lettre de levée de grève, les activités sont relancées dès jeudi 28février.

Nord-Kivu : 17 députés en pourparler ce vendredi avec les autorités impliquées dans la chaîne sécuritaire

17 nouveaux élus entament ce vendredi 01 mars 2019 une série d’échanges avec les autorités militaires, policières et administratives au sujet de la recrudescence de l’insécurité au Nord-Kivu et des efforts a fournir pour y mettre un terme.

Ils ont exprimé ce jeudi 28 février 2019 leur inquiétude collective face à l’insécurité grandissante dans plusieurs agglomérations de cette province en proie aux violences armées depuis des décennies.

« Cette tragédie se caractérise notamment par la présence et l’activisme des groupes armé; une collaboration vraisemblable et la cohabitation de certains éléments  FARDC avec certains groupes armés.

Les opérations militaires avec des effets collatéraux sur les populations civiles; les incursions et tueries répétitives perpétrées par des présumés ADF à Beni; les tracasseries administratives, militaires et policières caractérisées par la persistance des multiples barrières illégales .

Ajouter a cela un comportement répréhensible de certains éléments des FARDC, PNC et des agents des services spécialisés ; la recrudescence des kidnappings et/ou des prises d’otages avec des proportions de plus en plus inquiétantes vraisemblablement facilités par  des sociétés de télécommunication; des meurtres et assassinats; le pillage des bétails et autres biens de la population »,a dit l’honorable Prince Kihangi qui a lu la déclaration.

Notons que cette déclaration parle d’une situation générale dans les territoires de Beni, Lubero, Rutshuru, Nyiragongo, Masisi et Walikale ainsi que dans les villes de Beni, Butembo et Goma.  Ils invitent les autorités impliquées dans la chaîne de sécurité à prendre les mesures idoines en vue de l’amélioration des conditions sécuritaires dans la province du Nord-Kivu

Rappelons que la sortie médiatique de ces députés succède la saisine des autorités par leur collègue Jean Paul Lumbu Lumbu il y a peu sur l’insécurité à Goma et Lubero.

Le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel, Gaston Musemena a sorti il y a peu un calendrier spécial aux partenaires de l’éducation de la ville de Beni, victimes des massacres entretenus par les présumés rebelles ADF.

Selon ce calendrier parvenu à la rédaction de 7SUR7.CD, cette année scolaire s’achèvera avec retard dans la ville cosmopolite de Beni, soit vers la deuxième quinzaine du mois d’août.

Les apprenants auront 15 jours de vacances avant de reprendre les cours en septembre prochain.

Ce calendrier réadapté prévoit la fin de la première période le 28 février dernier et les examens du premier semestre sont attendus au mois d’avril de l’année en cours et ce, après les festivités de pacques.

Cependant, les partenaires de l’éducation en ville de Beni commentent différemment ce calendrier aménagé par le ministère de tutelle.

D’un côté, les élèves et les enseignants saluent la sortie de ce dernier, pendant que de l’autre, l’on s’inquiète.











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