Apres l'attaque des ADF la colère sont toujours vives à Samboko, une une localité du Nord-Est de la République démocratique du Congo (RDC).

C'est après nouvelle incursion des ADF qui ont enlevés ce mercredi 3 avril 2019 une trentaine des civiles un acte signés par les rebelles ougandais des forces démocratiques alliées (ADF) dans la localité de Samboko, située à 8 kilomètres ouest de la localité de Mayimoya, près d'Eringeti, en territoire de Beni (Nord-Kivu).

« C'est vers 6 heures 30 minutes que les ADF ont fait incursion à Samboko-Tchanitchani. Ils ont pillé toutes les pharmacies locales mais aussi les boutiques, ils ont incendié certaines maisons.

Et puis ils ont emporté plus de 36 personnes avec eux parmi lesquelles une enseignante de l'école primaire de Samboko. Ils ont pris la direction de la localité de Mamove. Nous appelons l’armée à assiéger cette zone-là », déclare à ACTUALITÉ. CD, Bravo Vukulu, président de la société civile d’Eringeti.

Selon la société civile, le fait s’est déroulé lors d’une attaque au cours de laquelle les rebelles ont pillé de fond en comble boutiques, pharmacies et maisons dans la localité de Samboko.

Pour la société civile de Beni, « la Monusco ne fait rien, elle dit qu’elle protège la population, on ne comprend pas que les gens meurent. Ce n’est pas normal. Qu’ils partent ! ». Sous le feu des critiques, certains bataillons de la Monusco, particulièrement apathiques, « plus intéressés par la solde que par garantir la sécurité des civils » accuse la société civile de Beni.

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont repoussé, mardi soir, une attaque des présumés rebelles ougandais au quartier Boikene, situé dans le nord-est de Beni-ville.

Cette nouvelle attaque est intervenue après que l'armée a annoncé la reprise de ses offensives. Des opérations relancées contre les rebelles après la sécurisation des scrutins dimanche dernier dans la ville et le territoire de Beni.

Cette situation a causé une panique dans le rang de la population de Boikene, Ngadi, Masiani, Munzambayi, Kipriani…qui venaient de regagner leurs domiciles après le déplacement dans le centre ville suite aux attaques à répétition des rebelles ADF dans cette partie de la ville de Beni.

Une partie de la population a vidé la contrée la même nuit en direction du centre ville et une autre a préféré s’enfermer dans les maisons.

La situation est calme ce matin. Les éléments FARDC contrôlent la situation et toutes les activités se déroulent normalement.

“Nous les avons frappé”, a lâché un élément FARDC hors micro de 7SUR7.CD, qui a vu les assaillants à quelques mettres de sa position et d’ajouter qu’ils étaient nombreux, femmes, hommes, enfants….bien armés et criaient dans plusieurs langues.

Des violents combats ont opposé l’armée congolaise aux présumés terroristes ADF la nuit de mardi à ce mercredi entre Ngadi et Boikene (Matete) dans la commune Ruwenzori en ville de Beni.

Les rebelles ADF ont fait incursion dans cette partie de la ville attaquant la position FARDC de 1006ème régiment où des détonations d’armes lourdes et légères ont été attendues vers 19h30 de mardi, heure de Beni.

L’ennemi qui venait d’arriver à quelques mètres du camp militaire après avoir dévié plusieurs autres positions dans la même contrée, a été frappé par les éléments FARDC de ce régiment qui étaient vigilants et ont usé du professionnalisme en infligent des lourdes pertes aux assaillants, qui ont transporté les corps de leurs camarades ayant subit des frappes dans la forêt.

Sur place le matin de ce mercredi 03 avril, le reporter de 7SUR7.CD a vu le sang gisant au sol et qui serait des ennemis. Ils ont abandonné quelques matériels de guerre suite à la puissance de feu de l’armée congolaise.

Depuis plusieurs jours, l’armée appelle les habitants de Beni à dénoncer tout mouvement suspect dans cette partie où le phénomène ADF est devenu un véritable serpent à plusieurs têtes. Plusieurs centaines de personnes ont déjà été exécutées par des porteurs d’armes blanches et celles à feu.

Dans certains cas, ils procèdent par décapitation, amputation des membres ou fusillades. Dans d’autres cas, ils enlèvent des personnes pour les abandonnées déjà mortes dans la forêt.

Selon ses dires, la forêt dense qu’héberge le territoire de Beni, les désintéressements et l’indifférence de la communauté internationale sur le fléau ADF ainsi que le manque de soutien des pays de la région des grands lacs Africains, tels sont les principales causes jouant à l’avantage des rebelles Ugandais dans la déstabilisation du territoire de Beni.

À nous d'ajouter que, pour éradiquer cette situation qui se normalise malheureusement dans cette partie du Nord-Kivu, la communauté internationale doit mettre en place un plat de riposte comme elle le fait avec d’autres mouvements terroristes ailleurs.

Aux pays de la sous-région, l’emblématique maire de Beni, demande à ces derniers de porter main-forte a la RDC car si rien n’est fait, après l’est de la RDC, ça sera le tour de sous-région tout entière d’être victimisé par ce mouvement terroriste.




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