Des résultats sont entendus après élections législatives nationales et provinciales au Nord-Kivu et Yumbi en Rép Dém du Congo

Les résultats provisoires des élections législatives nationales et provinciales dans le territoire de Beni , la ville de Butembo ( nord - Kivu) et le territoire de Yumbi dans le Mai - Ndombe , seront dévoilés sous 48 heures , a annoncé dimanche soir le président de la commission électorale nationale indépendante ( Ceni), Corneille Nangaa.

"Le dépouillement est en cours , la consolidation va se poursuivre.

Nous allons à partir des résultats qui sont entrain d'être collectés  partir des clés USB (...) nous pensons avec la rapidité avec laquelle nous allons récupérer les matériels , nous pourrons annoncer les résultats si pas demain , après demain" a déclaré le président de la Ceni, Corneille Nangaa intervenant sur les ondes de la RTNC.

D'après le calendrier spécial pou ces scrutins , les résultats devaient être publiés le 6 avril.  Le responsable électoral a affirmé que sur les 2229 bureaux de vote , "tous ont ouvert".

Il a évoqué en substance de "petits problèmes techniques de l'ordre de 1 % , 23 cas seulement ont été identifiés" qui ont été  "pris en charge par les agents de la Ceni".  Ces problèmes incluent "des bourrages , des plantages de machines et des impressions de logiciels"

Si les scrutins se sont bien déroulés, c'est parce que , la Ceni a "capitalisé les faiblesses enregistrées au 30 décembre pour faire en sorte que les choses se déroulent sans problème".

Le président de la Ceni, a également évoqué "des déplacés qui auraient bien voulu voter là ils se sont déplacés" dans le territoire de Beni. "il y avait donc cette tentative de perturbation par un sorte de forcing", a-t-il noté.

RDC-Élections: Voici quelques difficultés majeures enregistrées à Beni (reportage).

On a voté, ce dimanche 31 mars, dans les zones exclues par la CENI des élections du mois de décembre dernier.

Il s’agit des circonscriptions électorales de Beni-ville, Beni-territoire, Butembo au Nord-Kivu à cause de l’insécurité et la fièvre hémorragique à virus Ebola et à Yumbi suite aux violences interethniques qui ont endeuillées la province du Mai-Ndombe.

Selon le constat fait par notre reporter dans la partie nord de la province du Nord-Kivu, quelques difficultés majeures ont été enregistrées dans des sites de vote à Beni Butembo.

En ville de Beni par exemple,quelques machines à voter ont présenté des difficultés avant et lors du vote notamment le refus des bulletins de vote.

La manipulation de l’outil informatique posait également problèmes chez certaines personnes de troisième âge et illettrées. D’autres difficultés étaient liées a l’absence des noms sur les listes électorales devant les bureaux de vote.

La même situation été vécue dans plusieurs agglomérations du territoire de Beni notamment à Oicha (chef-lieu), Mbau, Ngadi, Mangina, Bulongo, Mutwanga, Kasindi (secteur Ruwenzori).

Des lavabos ont été placés devant les bureaux de vote. Une façon pour les autorités sanitaires de lutter efficacement contre Ebola en refusant la propagation

Sur le plan sécuritaire, la sécurisation a été assurée par des éléments de police nationale congolaise appuyés par ceux des Forces armées de la République Démocratique du Congo.

Selon la société civile de Kalunguta en groupement Builiki, sur l’axe routier Beni-Butembo, des miliciens Mai-Mai sont intervenus dans la sécurisation des électeurs dans cette partie du Nord-Kivu.

Au dernière nouvelle a partir du térritoire de Beni :

Plusieurs bureaux de vote sont sécurisés par les miliciens Maï-Maï notamment à Mataba, Kabasha, Kalunguta, Maboya, Mabuku…agglomérations situées sur l’axe Beni-Butembo, territoire de Beni.

Information livrée et confirmée par des membres de la société civile de la place, qui se sont confiés à 7SUR7.CD. Ils parlent également des miliciens de l’UPLC.

L’un des membres de la société civile qui a requis l’anonymat précise que les bureaux sont bien contrôlés par ces rebelles qui ont appelé la population à la veille des scrutins à aller voter massivement leurs députés.

Cependant, il a rassuré que tout se passe très bien et la population vote en présence de ces rebelles.

Pas d’éléments de la police, moins encore de l’armée a-t-il ajouté.

SITUATION ÉPIDÉMIOLOGIQUE DANS LES PROVINCES DU NORD-KIVU ET DE L'ITURI

Dimanche 31 mars 2019

La situation épidémiologique de la Maladie à Virus Ebola en date du 30 mars 2019 :

Depuis le début de l’épidémie, le cumul des cas est de 1.082, dont 1.016 confirmés et 66 probables. Au total, il y a eu 676 décès (610 confirmés et 66 probables) et 331 personnes guéries.

279 cas suspects en cours d’investigation ;
13 nouveaux cas confirmés, dont 5 à Katwa, 3 à Vuhovi, 2 à Mandima, 1 à Masereka, 1 à Musienene et 1 à Beni ;
Le cas initialement notifié dans la zone de santé de Mambasa dans le bulletin du 30 mars 2019 a été reclassé dans la zone de santé de Mandima où les symptômes du malade ont débuté.

11 nouveaux décès de cas confirmés, dont
8 décès communautaires, dont 4 à Katwa, 2 à Vuhovi, 1 à Mandima et 1 à Masereka ;
3 décès au CTE, dont 2 à Butembo et 1 à Beni ;
2 nouveaux patients guéris sortis du CTE de Butembo.


/!\ Les données présentées dans ce tableau sont susceptibles de changer ultérieurement, après investigations approfondies et après redistribution des cas et décès dans leurs zones de santé respectives.

Remarques:

Afin d’éviter que le nombre total de cas varie (à la hausse ou à la baisse) quotidiennement, les cas suspects ont été placés dans une catégorie séparée.

Ainsi, les cas suspects dont les tests laboratoires se sont révélés positifs seront ajoutés dans la catégorie des cas confirmés alors que ceux qui sont négatifs (non cas) seront retirés du tableau.

Les décès survenus au niveau des CTE sont provisoirement enregistrés dans les zones de santé d’implantation des CTE dans l’attente de reclassification dans la zone de santé de notification des cas.

La catégorie des cas probables reprend tous les décès pour lesquels il n'a pas été possible d'obtenir des échantillons biologiques pour confirmation au laboratoire mais où les investigations ont révélé un lien épidémiologique avec un cas confirmé ou probable.

Un décès communautaire est tout décès survenu en dehors d'un Centre de Traitement Ebola.

Actualité de la riposte

La voix de la communauté
Le dialogue communautaire initié par la coordination de la riposte suite aux attaques des Centres de Traitement Ebola à la fin du mois de février a permis aux membres de la communauté de faire entendre leur voix quant à la poursuite de la riposte contre Ebola chez eux.

De manière générale, les trois principaux objectifs atteints lors de ces dialogues communautaires furent de discuter des questions sociales et de développement importantes pour les communautés, de la mise en place des comités locaux de riposte, et de la signature d’un contrat de confiance entre les communautés et les équipes de la riposte.

Certaines des préoccupations des communautés peuvent être réalisées dans l’immédiat alors que d’autres nécessiteront des concertations plus approfondies avec les partenaires techniques et financiers pour leur mise en œuvre.

Les communautés ont demandé à ce que le Gouvernement et les partenaires internationaux s’investissent aussi dans l’amélioration des conditions de vie globale de la population en pensant notamment à améliorer les infrastructures sanitaires, à augmenter l’accès à l’eau potable, améliorer le réseau routier, à créer de l’emploi pour les jeunes ainsi qu’à construire des marchés publics modernes.

Par ailleurs, la mise en place de comités locaux de riposte a déjà débuté dans plusieurs quartiers.

Ces comités ont permis à la communauté de s’approprier et de se sentir responsable de la réussite des activités de la riposte dans leur quartier.

Enfin, des contrats de confiance ont été établis entre la communauté et les acteurs de la riposte dans les quartiers où le plus grand nombre d’agressions avaient été enregistrées.

En signant ce contrat de confiance, les communautés s’engagent à faciliter le travail des équipes de la riposte et à garantir leur sécurité lorsqu’elles mènent des actions dans leur quartier.

En contrepartie, les équipes de la riposte s’engagent à être toujours à l’écoute des communautés et veiller à ce que les interventions de riposte respectent les désirs des communautés et les coutumes locales.

Suite à la signature de ces contrats de confiance dans plusieurs quartiers de Butembo, la coordination a accepté de réduire l’utilisation des forces de l’ordre pour sécuriser les déplacements des agents de la riposte, de rapprocher le centre de transit vers elles et de mettre en place des équipes d'enterrement digne et sécurisé composées des jeunes influents des quartiers.

Vaccination

Depuis le début de la vaccination le 8 août 2018, 93.613 personnes ont été vaccinées, dont, 23.206 à Katwa, 21.270 à Beni, 11.372 à Butembo, 6.109 à Mabalako, 3.498 à Mandima, 3.005 à Kalunguta, 2.970 à Goma,  2.333 à Oicha, 2.317 à Komanda, 1.630 à Kayina, 1.629 à Masereka, 1.499 à Vuhovi, 1.466 à Bunia, 1.413 à Kyondo, 1.357 à Karisimbi, 1.193 à Lubero, 1.025 à Biena, 936 à Musienene,  772 à Mutwanga, 690 à Rutshuru, 557 à Rwampara (Ituri), 527 à Nyankunde, 496 à Mangurujipa, 355 à Tchomia, 333 à Lolwa, 342 à Kirotshe, 280 à Mambasa, 254 à Alimbongo, 250 à Mweso, 245 à Kibirizi, 161 à Nyiragongo, 97 à Watsa (Haut-Uélé) et 13 à Kisangani.

Le seul vaccin à être utilisé dans cette épidémie est le vaccin rVSV-ZEBOV, fabriqué par le groupe pharmaceutique Merck, après approbation du Comité d’Ethique dans sa décision du 19 mai 2018.










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