Semliki Rivière et sa Biodiversité

Géographie   

D'une longueur de 230 kilomètres, elle coule du Lac Édouard vers le
Nord, dans la République démocratique du Congo, et débouche dans le
Lac Albert ou lac Mobutu, en formant un delta au nord ouest de l'île
Rukwanzi en République démocratique du Congo (à plus de 4 km de la
frontière de la frontière avec l’Ouganda).

Une large faune (éléphants, crocodiles, antilopes) vit dans les
environs de la rivière Semliki.

La Semliki est la source la plus haute et la plus abondante du Nil qui naît dans les montagnes du Ruwenzori. Ce nom veut dire faiseur de pluie dans la langue des tribus d'altitude ougandaises et congolaises, les Konjos et les Nandes.

Dans ce massif, l'eau du ciel tombe plus de 300 jours par an. Ses forêts sont une éponge gonflée d'humidité. Les torrents qui se déversent en cataracte sur les fortes pentes de ce cimetière végétal grossissent la rivière Semliki qui alimente le lac Albert ou lac
Mobutu, grand déversoir du Nil.

Coordonnées de la forêt naturelle de Nyungwe : 2° 16′ 55,92″ S, 29°
19′ 52,32″ E.

La Semliki sépare sur environ 100 km l'est de la République
démocratique du Congo et l'ouest de l'Ouganda avant de se jeter dans le lac Albert, autre frontière naturelle entre les deux pays.

Selon Mme Kitutu, la raison principale de la modification du cours dela Semliki est à chercher du côté du changement climatique.

La rivière est notamment alimentée par des sources prenant leur origine dans le massif montagneux enneigé des Ruwenzori.

"Mais comme les températures ont augmenté ces dernières années, un volume toujours croissant d'eau dévale la montagne, provoquant
l'érosion des berges et modifiant le cours de la rivière", selon Mme
Kitutu.

La Nema a ainsi découvert que la rivière s'était élargie de 10 mètres
en moyenne.

La Semliki
Caractéristiques
Longueur        230 km
Bassin collecteur       Nil.

Cours

Source  Lac Édouard
· Coordonnées   0° 08′ 25″ S, 29° 36′ 04″ E

Confluence      Nil Albert

· Localisation  Lac Albert

· Coordonnées   1° 15′ 45″ N, 30° 27′ 46″ E.

Géographie.

Pays traversés   République démocratique du Congo
 Ouganda

La riviere Semliki est une rivière d'Afrique centrale, dans la région
des Grands lacs, et un affluent  du Nil Albert ou Nil Blanc.

La modification du tracé de cette frontière naturelle pourrait avoir
des répercussions diplomatiques.

"Cela peut déboucher sur un conflit. Nous savons qu'il y a du pétrole autour et sous le lac Albert, et quand il y a du pétrole en jeu, vous ne savez jamais ce qui peut arriver", a estimé la chercheuse de la
Nema.

Des compagnies de prospection pétrolière ont découvert des réserves d'au moins 1,5 milliard de barils de pétrole aux abords du lac Albert.

La vallée de Semliki est située au nord-ouest de Fort Portal sur l’embranchement occidental de la vallée du Rift est-africain. Au sud-est se trouvent les Montagnes Ruwenzori, à l’ouest le Congo et au nord le Lac Albert. La vallée recèle deux zones.

La vallée de la Smliki (Nord-Kivu) a, déjà en 1920, attiré l'attention des archéologues. Elle présente un intérêt considérable pour qui veut restituer les modes de vie des hommes préhistoriques d'Afrique Centrale et Australe.

Après un regard rétrospectif sur les recherches y effectuées de 1920 à 1988, l'étude expose les résultats provisoires des dernières recherches en attendant une confrontation systématique avec d'autres disciplines scientifiques.

Das Tal von Semliki (Nord-Kivu) zog schon im Jahre 1920 die Aufmerksamkeit der Archäologen auf sich. Es bietet einen beachtlichen Beitrag fuer alle, die die Lebensweise der prähistorischen Menschen von Central- und Südafrika restituieren wollen.

Nach einem Rückblick auf die darüber angestellten Untersuchungen von 1920 bis 1988, bietet die Studie provisorische Resultate der letzten Forschungen. Eine systematische Konfrontation mit anderen naturwissenshaftlichen Disciplinen steht noch aus.

De nouveaux forages sont toutefois prévus au sud-ouest du lac, précisément à l'endroit où la Semliki sépare les deux pays.

Selon une étude récente de l'unité sur le changement climatique du
ministère ougandais de l'Eau et de l'environnement, le mont Speke, l'un des plus haut du massif des Ruwenzori, était couvert de glace sur 18,5 hectares en 2006 contre 217 hectares en 1906.

Des images satellites prises en 1987, puis en 2005, montrent que la fonte des
glaces s'est produite essentiellement ces 20 dernières années.

Une équipe conjointe ougandaise et congolaise est actuellement chargée de mieux définir le tracé de la frontière commune mais elle n'a pas encore publié ses conclusions.

L’Autorité nationale de gestion de
l’environnement (NEMA) veut préserver la région d’Albertine Graben, arrosée par le fameux lac Albert et la rivièreSemliki, et réputéedans
l’ouest de l’Ougandapour la richesse de sa faune et de sa flore.

Alimentée d’eau par la rivière du même nom, Semliki offre une grande diversité de paysages composés de forêts tropicales, de savanes herbeuses, de marécages et du lac Albert, tout autant d’habitats idéals pour de nombreux mammifères et oiseaux, à la croisée des
espèces d’Afrique centrale (buffle de forêt, léopard foncé et petit
éléphant de forêt) et d’Afrique de l’est (antilope.

I.2.6. Apercu Historique

Plusieurs modifications ont vu le jour quant au statut administratif du district de l'Ituri. Cela serait dû soit aux vagues politiques qu'a connus le pays depuis l'époque coloniale jusqu'à nos jours.

La notion de la division du pays en districts remonte en 1888. Ainsi, jusqu'en 1895, le pays était divisé en quinze districts. En 1912, le nombre de districts fut porté à vingt-deux. Le changement ne consistait pas en une simple subdivision des anciens districts.

Ainsi, le District de Stanleyville (actuellement Kisangani) se subdivisait en cinq nouveaux districts dont celui de l'Ituri. Ce découpage resta en vigueur jusqu'en 1932. (Idem, www.memoireonline.com, consulté le 15 juillet 2012, à 14h56)

De 1928 à 1935, les zones de Beni et de Lubero dont l'activité était partiellement orientée vers Irumu, avaient été rattachées au Kibali-Ituri. A cette même année (1928), le district d'Irumu avait pris le nom de Kibali-Ituri.

En 1956, le district comptait déjà cinq territoires : Aru, Djugu, Irumu, Mahagi et Mambasa.

Comme dit dans les lignes précédentes, l'Ituri compte 5 territoires, 26 postes d'Etat, 46 collectivités dont 6 secteurs et 40 chefferies, 271 groupements, 3687 localités.

Dans un premier temps, le Chef-lieu du District fut établi à Irumu. Bunia est resté jusqu'à nos jours le chef-lieu du District de l'Ituri. La transformation de l'Ituri en Province est marquée par les faits suivants :

- En 1958, la décision du conseil de colonies Belges relative à l'érection de l'Ituri en Province comme solutions aux multiples problèmes fonciers auxquels l'entité Ituri était confrontée, à savoir :

a) L'interdiction de concéder de nouvelles propriétés foncières en Ituri ;

b) L'esprit de toute la population de devenir éleveur, encore que cet élevage fût extensif, ce qui réduisait l'espace à partager entre l'agriculture et l'élevage ;

c) Le besoin sur le plan externe de contrer les influences extérieures intenses de pays voisins suscitées par les ressources naturelles dont dispose ce district ;

- En 1962, la loi du 14 Août 1962 portant création de la province de Kibali-Ituri.

- En 1987, la pétition de demande de création de la province de l'Ituri signée par les dignitaires et les députés frustrés par la sous administration de l'Ituri.

- En 1992, la déclaration de politique générale de délégués de l'Ituri à la Conférence Nationale Souveraine, réitérant la requête de création de la province de l'Ituri.

- En 1992, le projet de la Constitution référendaire adoptée par la Conférence Nationale Souveraine entérinant la demande de création de la Province de l'Ituri.

- En 1994, la pétition collective des forces vives de l'Ituri avalisée par les chefs coutumiers, les notables, la société civile, les partis politiques et toutes les couches, demandant la création de la province de l'Ituri.

- De 1999 à 2003, l'expérience de l'Ituri comme province :

a) En 2003, l'installation de l'Administration Spéciale Intérimaire de l'Ituri à l'issue des assises de la Commission de Pacification de l'Ituri (CPI) avec l'appui de la Communauté Internationale pour la gestion effective de l'entité de 2003 à 2005, ce qui a démontré la capacité de l'Ituri de se prendre en charge tout en étant dans le giron national.

b) De 2005 à nos jours, le traitement de l'Ituri comme entité autonome sur le plan militaire (Zone opérationnelle), sanitaire, éducationnel, et sur le plan d'aide internationale au développement (Déclaration politique n°01/DP/IT/2010 relative à l'installation de la province de l'Ituri, Kisangani, 2010, pp.1-2).

Tous ces faits témoignent des expériences antérieures de province acquises en Ituri de 1962 à 1966, 1999 à 2003 et de 2003 à 2005.

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